Venezuela

Transport Venezuela

Comment se rendre au Venzuela ?

Que l'on arrive par voie aérienne, maritime ou terrestre, l'entrée sur le territoire est facile. La plupart des Européens de l'Ouest n'ont pas besoin de visa, mais simplement d'une tarjeta de ingreso (carte touristique), dont le nom officiel est DEX-2. Gratuite, elle est fournie à l'entrée sur le territoire. Il faut la remplir et la présenter, ainsi que son passeport en cours de validité, aux officiers de l'immigration, qui tamponneront les deux documents. À l'heure où nous écrivons, les prorogations de visas sont très aléatoires, voire suspendues. Pour des renseignements sur les visas.

Au moment de quitter le pays, veillez bien à faire tamponner votre passeport, sans quoi, vous pourriez avoir des problèmes pour entrer de nouveau sur le territoire. Les voyageurs qui quittent le Venezuela par avion doivent acquitter une taxe de sortie (impuesto de salida) de 162,50 BsF, ainsi qu'une taxe de départ de 162,50 BsF. Si l'on franchit la frontière par la voie terrestre, cette taxe s'élève à 55 BsF. Toutefois, lors de notre passage, elle n'était pas prélevée à la frontière de Santa Elena de Uairén, entre le Venezuela et le Brésil, pour l'une ou l'autre de ces trois raisons: c'est une zone franche; tous les étrangers ayant séjourné dans le pays plus de 7 jours sont exemptés de taxe de départ en vertu d'une nouvelle loi sur le tourisme datant de 2008; ou bien tout simplement parce que… les employés du ministère du Tourisme eux-mêmes ne savent pas exactement pourquoi.

Voie aérienne

Aéroports

L'Aeropuerto Internacional Simón Bolívar est situé à Maiquetía, à 26 km de Caracas. Plusieurs autres aéroports vénézuéliens accueillent des vols internationaux, vols dont la fréquence et la provenance changent souvent de façon inopinée. L'aéroport de l'Isla de Margarita accueille des vols emplis de touristes étrangers en voyage organisé, mais peu de voyageurs indépendants atterrissent là-bas.

Voici une liste non-exhaustive de compagnies aériennes nationales et internationales desservant le Venezuela. Parmi les compagnies nationales, Santa Bárbara propose le plus grand nombre de vols internationaux, notamment à destination de Funchal (Portugal), Madrid, Miami, Panamá, Quito et Tenerife.

Le Venezuela n'est pas l'endroit idéal pour acheter des billets d'avion à destination de l'étranger. Évitez d'arriver avec un aller simple car vous risquez des déconvenues: les prix des vols vers l'Europe sont élevés, et l'on ne trouve presque aucun vol à tarif réduit. Il vaut toujours mieux acheter dans votre pays d'origine un billet couvrant tout votre itinéraire.

Les agences de voyages de Caracas vendent des billets sur les vols de toutes les compagnies. Par conséquent, elles sauront vous indiquer le transporteur le moins cher sur tel itinéraire particulier. En revanche, concernant les itinéraires plus complexes (vols intercontinentaux avec correspondances), les agences s'y connaissent plus ou moins bien. Comparez les prix vous-même ou bien passez par Internet.

Il revient parfois moins cher de prendre un vol pour Miami puis, sur place, un vol transatlantique relativement bon marché à destination de l'Europe. Certaines agences de Caracas vendent des billets combinés couvrant tout l'itinéraire.

 

Comment se déplacer au Venezuela ?

Avion

Le Venezuela compte plusieurs compagnies aériennes qui couvrent assez bien le pays. Caracas (ou plus précisément Maiquetía, où se trouve l'aéroport de Caracas) est le principal carrefour des transports aériens du pays. De là partent des vols vers la plupart des autres aéroports nationaux. Les villes les plus fréquemment desservies au départ de Caracas sont Porlamar, Maracaibo et Puerto Ordaz (Ciudad Guayana). Mérida, Ciudad Bolívar, Canaima et Porlamar sont les destinations les plus prisées des touristes.

Si votre itinéraire est desservi par plusieurs compagnies, comparez tous les prix avant d'acheter votre billet.

Certaines compagnies proposent des réductions aux étudiants et/ou aux seniors, mais ces offres changent fréquemment et peuvent ne s'appliquer qu'aux Vénézuéliens ; renseignez-vous auprès des compagnies ou des agences de voyages. Armez-vous de patience car tous les vols ne partent pas à l'heure.

Compagnies aériennes au Venezuela

Une demi-douzaine de grandes compagnies assurent les principaux vols intérieurs, et une autre demi-douzaine de petites compagnies provinciales couvrent les destinations régionales et reculées, soit par des vols réguliers, soit par des vols affrétés spécialement. En principe, de gros avions modernes desservent les grandes villes, tandis que de petits appareils légers rallient les coins les plus lointains. 

La situation des compagnies est changeante. Il faut toujours se renseigner auprès d'une agence de voyages fiable car les compagnies naissent et meurent assez vite ; quant aux itinéraires et horaires, ils changent souvent eux aussi.

Voici quelques compagnies vénézuéliennes (les adresses et numéros de téléphone indiqués ici sont ceux de leurs bureaux de Caracas) :

  • Aereotuy . Dessert les hauts lieux touristiques de Canaima, Los Roques et Porlamar.
  • Aeropostal. Dessert Maracaibo, Barquisimeto, Porlamar et Puerto Ordaz.
  • Aserca. Vols en jet entre plusieurs grands aéroports, dont Barcelona, Maracaibo, Porlamar, San Antonio del Táchira et Santa Domingo del Táchira, ainsi qu'Aruba, Curaçao et la République dominicaine.
  • Avior. Dessert entre autres Barcelona, Barinas, Barquisimeto, Coro, Cumaná, Maturín, Porlamar, Puerto Ordaz et Valera.
  • Conviasa. Compagnie publique desservant Barinas, El Vigía, La Fria, Las Piedras, Maracaibo, Maturín, Puerto Ayacucho et Puerto Ordaz.
  • Laser. Liaisons entre Caracas et Porlamar.
  • Rainbow Air. Vols pour Gran Roque.
  • Rutaca . Dessert Barcelona, Barinas, Canaima, Ciudad Bolívar, Cumaná, Curúpano, Maturín, Porlamar, Puerto Ordaz, San Antonio del Táchira et Santa Domingo del Táchira.
  • Santa Bárbara. Vols intérieurs pour El Vigía et Las Piedras.
  • Venezolana. Vols pour Cumaná, El Vigía, Porlamar, Maracaibo et Maturín.

Bateau

Au large de sa côte caribéenne, le Venezuela possède de nombreuses îles, mais seule l'Isla de Margarita est régulièrement desservie par des bateaux et ferries.

L'Orénoque est le plus important cours d'eau du pays. Il est navigable de son embouchure jusqu'à Puerto Ayacucho, en amont, mais il n'existe pas encore de transport régulier de passagers.

Bus et por puesto

Comme il n'existe pas de transport ferroviaire pour les passagers, la plupart des gens se déplacent en bus. Ceux-ci sont généralement rapides, et circulent régulièrement nuit et jour entre les grands centres urbains. Le transport en bus est relativement bon marché. On peut estimer que l'heure de trajet (environ 60 km) coûte entre 8 et 16 BsF.

Les innombrables compagnies vénézuéliennes possèdent des bus de toutes sortes, allant d'un vieux modèle au véhicule le plus récent. Toutes les grandes compagnies proposent un servicio ejecutivo, c'est-à-dire des trajets à bord de confortables bus climatisés, sur pratiquement tous les itinéraires des bus longue distance. C'est le principal moyen de transport d'une ville à une autre. Un cran au-dessus, on trouve le bus-cama, dont les sièges inclinables se transforment en couchettes. Ces bus sont les plus confortables : climatisés, ils ont la TV et souvent des toilettes. La climatisation étant généralement glaciale, prévoyez des vêtements chauds.

Si plusieurs compagnies desservent un même itinéraire, les tarifs restent dans l'ensemble homogènes (certaines compagnies proposent tout de même des réductions à l'occasion).

Tous les bus longue distance partent et arrivent au terminal de pasajeros (terminal des bus). Toutes les villes ont un terminal des bus, généralement situé hors du centre, mais toujours desservi par les transports en commun locaux. Caracas est le principal carrefour des transports, avec des bus pour les quatre coins du pays. En général, il n'est pas nécessaire d'acheter son billet à l'avance sur les principaux itinéraires, sauf à Noël, pendant le carnaval et à Pâques.

Beaucoup de petits itinéraires régionaux sont desservis par por puesto (littéralement : « à la place »), véhicule à mi-chemin entre le bus et le taxi. Les por puestos sont souvent de grosses voitures américaines des années 1960 et 1970 (moins souvent des minibus) qui desservent des itinéraires fixes, et partent une fois au complet. Le trajet coûte entre 40% et 80% plus cher qu'en bus, mais ces véhicules sont plus rapides et souvent plus confortables. Sur certains itinéraires, ils représentent le principal, voire l'unique, transport en commun. Selon les régions et le type de véhicule, on appelle aussi les por puestoscarros ou carritos.

Circuits organisés locaux

Les voyageurs indépendants qui n'ont jamais participé à un circuit organisé de toute leur vie feront cette expérience pour la première fois au Venezuela. Soit parce que de vastes zones du pays sont pratiquement inaccessibles en transports en commun (par exemple le delta de l'Orénoque ou le bassin amazonien), soit parce que visiter par soi-même les sites dispersés sur un immense territoire (par exemple la Gran Sabana) est fort peu pratique, fait perdre du temps et coûte cher. Le circuit organisé fait donc classiquement partie du voyage au Venezuela.

Bien qu'en certaines circonstances, il soit plus logique de réserver les circuits depuis Caracas (par exemple lorsqu'on en effectue plusieurs sur un court laps de temps), il est généralement plus économique de le faire en région, dans la grande ville la plus proche de la zone que l'on souhaite visiter.

Tour-opérateurs

Certaines agences de Caracas (appelées mayoristas, ou grossistes) se contentent de vendre des circuits organisés par d'autres. Nombre d'agences ont recours à certaines prestations de tour-opérateurs régionaux, auxquelles elles ajoutent leurs propres guides et transports, tout en modifiant parfois les itinéraires et en augmentant le standing de l'hébergement. Toutefois, d'autres agences de Caracas organisent elles-mêmes le circuit dans son intégralité, avec leurs propres campements et moyens de transport. D'autres encore organisent des circuits sur mesure, qui coûtent beaucoup plus cher que les circuits standard. Les tarifs varient considérablement en fonction du nombre de participants.

Les tour-opérateurs ci-après pratiquent un tourisme responsable et emploient des guides anglophones :

  • Akanan Travel & Adventure. Installée de longue date à Caracas et à Puerto Ayacucho, cette agence est spécialisée dans les circuits aventure et sports de l'extrême, notamment la randonnée jusqu'au sommet de l'Auyantepui (7 jours, à partir de 7 900 BsF) et l'ascension du Roraima (6 jours, à partir de 2 800 BsF), ainsi que les excursions en bateau jusqu'au Salto Ángel (2 200 BsF), sur le Río Caura (2 300 BsF) et jusqu'au Cerro Autana (1 200 BsF). Cela vaut la peine de jeter un coup d'œil sur place à la bibliothèque bien garnie, de consulter gratuitement les cartes et Internet, ou encore de se procurer à la dernière minute du matériel de randonnée et d'escalade.
  • Alpi Viajes. Agence spécialisée dans les sorties de pêche, proposant également des circuits standard et des circuits aventure dans l'Amazonas.
  • Angel Eco-Tours. Agence spécialisée dans le tourisme responsable, gérée par des Anglais. Depuis plus de 10 ans, elle propose un écotourisme authentique au Venezuela par le biais de circuits de 1 à 14 jours dans tout le pays (950-12 000 BsF). Organise aussi des circuits aventure sur mesure.
  • Autana. Gérée par une équipe internationale de parapentistes, d'adeptes des sports d'aventure et d'amoureux de la nature, cette agence propose des circuits spécialisés dans les sports de l'extrême, notamment du BASE Jump du haut du Salto Ángel, mais aussi du trekking, du rafting, du canyoning et du parapente. On parle anglais, italien et allemand.
  • Biotrek. Le première et la seule agence du Venezuela spécialisée dans le kayak ; sorties en solo ou en groupe dans tout le pays, notamment à Choroní-Chuao-Cepe (2 jours à partir de 1 100 BsF), dans le Parque Nacional Mochima (2 jours à partir de 750 BsF) et un circuit aventure sur le Karuai (12 jours à partir de 8 000 BsF).
  • Cacao Travel Group. Cette agence, à 2,5 km au sud de Las Mercedes, propose des circuits spécialisés sur le Río Caura (5 jours au total, 2 590 BsF/pers au départ de Ciudad Bolívar, 4 pers minimum), où elle possède son propre lodge. Elle en possède un autre dans l'Amazonas, qui sert de camp de base aux excursions en bateau dans la région, et dans le Parque Nacional Canaima.
  • Natoura. Agence de tourisme d'aventure spécialisée dans l'écotourisme, notamment les randonnées et expéditions en montagne conduites par des guides spécialisés (dont des circuits VTT et canyoning). Parmi les treks les plus populaires, citons le Pico Bolívar (à partir de 1 125 BsF/pers), le Pico Humboldt (à partir de 1 260 BsF/pers) et les circuits aventure de plusieurs jours jusqu'à San Jose (à partir de 720 BsF/pers) et Los Llanos (à partir de 945 BsF/pers). On parle notamment français.
  • Osprey Expeditions. Petite agence vénézuélienne adaptée aux voyageurs à petit budget (mais proposant un bel éventail de destinations). Organise des circuits dans tout le pays, mais particulièrement à Los Roques, Canaima et dans le delta de l'Orénoque.
  • Sociedad Conservacionista Audubón de Venezuela. Circuits d'observation des oiseaux.
  • Tucaya. Agence s'adressant principalement à la clientèle francophone. Au programme entre autres : Canaima et le Salto Ángel (3 jours à partir de 1 150 BsF), le delta de l'Orénoque (3 jours à partir de 900 BsF), les Andes (3 jours à partir de 500 BsF) et Los Llanos (3 jours à partir de 900 BsF).

Tour-opérateurs du Salto Ángel

Le Salto Ángel est l'un des sites touristiques les plus demandés du Venezuela, aussi de nombreuses agences de Caracas (notamment la plupart de celles répertoriées plus haut) l'incluent-elles au programme de leurs circuits. Vous trouverez aussi une poignée d'agences dans le terminal des vols intérieurs de l'aéroport de Maiquetía. Pour d'autres adresses, voir Ciudad Bolívar.

Tour-opérateurs des Llanos

Si vous envisagez de visiter les hatos (ranchs) des Llanos, sachez que certains exigent la réservation et le paiement à l'avance via une agence de Caracas.

  • Hato La Garza. Le hato le plus cher et le plus haut de gamme. Faites-vous plaisir.
  • Hato El Cedral. Établissement désormais géré par le gouvernement. Les animaux et la vie sauvage restent toujours aussi fascinants.
  • Hato Cristero. De tous les hatos les plus proches de Barinas, c'est le seul de catégorie moyenne. Adresse confortable avec cascade près de la piscine et sentiers où volètent des papillons.

Tour-opérateurs de los Roques

L'archipel de Los Roques est desservi depuis le terminal des vols intérieurs de l'aéroport de Maiquetía par plusieurs petites compagnies aériennes. Outre les vols secs, les deux suivantes proposent aussi des circuits.

  • Aerotuy
  • Rainbow Air

Clubs d'excursionnistes

Alternative aux tour-opérateurs, les centros excursionistas sont des associations regroupant des adeptes des activités de plein air qui organisent des excursions sur leur temps de loisir. Il s'agit pour l'essentiel d'excursions d'un ou deux jours le week-end dans les environs de Caracas et dans les États du centre du pays, mais parfois aussi d'itinéraires plus longs vers d'autres régions, programmés à l'occasion des longs week-ends fériés et des vacances. La nature et la marche sont à l'honneur, néanmoins les visites culturelles sont souvent également inscrites au programme. Chaque excursion est organisée par un membre du groupe, qui officie ensuite comme guide. Les excursionistas se déplacent en transports en commun, et emportent au besoin leurs propres provisions et matériel de camping. Les voyageurs étrangers sont les bienvenus. Il y a souvent dans le groupe quelqu'un qui parle anglais, allemand, etc.

  • Centro Excursionista Caracas. Créé en 1929, c'est le club le plus ancien et le plus connu. Il organise régulièrement des week-ends dans le Parque Nacional El Ávila, à Mérida, et dans le Parque Nacional Henri Pittier. Ses membres ont tous les âges. Renseignez-vous auprès d'Aurora Gonzalez (cecaracas@gmail.com).

Guides

  • Asociación Venezolana de Instructores y Guías de Montaña. Association d'une cinquantaine de guides expérimentés (alpinisme, escalade et trekking). Leurs coordonnées et adresses mail sont répertoriées sur le site Internet.
  • Explora Treks. Agence d'escalade regroupant 7 guides vénézuéliens très expérimentés qui organisent et accompagnent des expéditions sur plusieurs tepuis. Au programme notamment : un trek assez ardu de 14 jours jusqu'au sommet de l'Auyantepui dans le Parque Nacional Canaima, avec descente en rappel du Salto Ángel (à partir de 9 300 BsF/pers selon la taille du groupe).

Transports urbains

Bus et métro

Toutes les agglomérations et grandes villes ont leurs propres transports en commun, qui sont pour l'essentiel de petits bus ou minibus. Selon les régions, on les appelle busetas, carros, carritos, micros ou camionetas. Leurs tarifs excèdent rarement 1,50 BsF. Dans nombre de grandes villes, on trouve aussi des por puestos, qui se faufilent plus vite que les bus dans la circulation. Caracas, Maracaibo et Valencia sont les seules villes vénézuéliennes dotées d'un métro.

Taxi

Les taxis sont bon marché. Cela vaut vraiment la peine de les emprunter, en particulier pour circuler entre la gare routière et le centre-ville quand on transporte de lourds bagages. Ils ne sont pas équipés de compteurs, il faut donc toujours fixer le prix de la course avec le chauffeur avant de monter à bord. Par précaution, demandez le tarif couramment pratiqué à un employé de la gare routière ou bien à la réception de votre hôtel. Les tarifs sont souvent affichés à la réception, en particulier à Caracas.

Vélo

Le Venezuela n'est pas le paradis des cyclistes. Il n'existe presque aucune piste cyclable, et presque aucune agence de location de vélo. Les conducteurs ne se soucient quant à eux guère des cyclistes. Le vélo n'est pas un moyen de transports courant pour les Vénézuéliens, et les touristes étrangers venus avec leur propre vélo sont rarissimes. Mérida est actuellement l'un des rares endroits où des circuits VTT soient organisés et où l'on puisse louer des vélos.

Voiture et moto

La voiture est un moyen de transport économique au Venezuela. Les stations-service sont nombreuses, et le prix du carburant est le plus bas au monde : de 0,070 $US à 0,097 $US le litre (tarif fixe depuis 1998), en fonction de l'indice d'octane. À titre de comparaison, le litre de lait coûte 25 fois plus cher.

Une petite ombre au tableau cependant : la circulation automobile et les habitudes de conduite des Vénézuéliens. De manière générale, et surtout à Caracas, la circulation automobile est bruyante, chaotique, polluante et anarchique.

Venir avec sa voiture au Venezuela (ou en Amérique du Sud) coûte cher, fait perdre du temps et nécessite tant de démarches administratives que peu de personnes s'y risquent. Il est bien plus pratique et avantageux sur le plan financier de louer un véhicule sur place.

Location de voitures

Avant de louer une voiture, ayez bien en tête l'état des routes, l'indigence de la signalisation et la conduite agressive de rigueur dans le pays. Si vous êtes prêt à relever le défi, vous aurez le choix entre plusieurs agences de location nationales et internationales, dont Hertz, Avis et Budget. Elles ont des bureaux dans les principaux aéroports et en centre-ville, souvent dans les hôtels de catégorie supérieure. Pour vous donner une idée, il faut compter à partir de 381 BsF par jour pour une petite voiture. Des réductions s'appliquent sur les locations d'une semaine ou plus. Les 4×4 coûtent considérablement plus cher, et sont bien plus difficiles à trouver.

Les agences de location exigent une carte de crédit et un permis de conduire (votre permis national sera considéré comme valable au Venezuela). Il faut avoir au moins 21 ans pour louer une voiture, hormis parfois pour certains véhicules (4×4 ou modèles de luxe). L'âge minimum requis peut alors être de 23 ou 25 ans. Certaines compagnies appliquent aussi la règle de l'âge maximum, fixé à 65 ans environ.

Lisez le contrat de location avec soin avant de le signer (ils sont pour l'essentiel rédigés en espagnol uniquement). Faites particulièrement attention aux clauses touchant le vol, car elles stipulent souvent que la responsabilité en incombe à la personne qui loue. Vérifiez bien la voiture elle-même, et insistez pour faire détailler par écrit sur le contrat le moindre de ses petits défauts (rayures comprises). Vérifiez aussi la roue de secours, et s'il y a un cric ou pas.

Prendre contact avec une agence de location internationale chez soi avant de partir pour se renseigner sur ses prestations au Venezuela est une bonne idée. Il sera sans doute plus pratique et moins cher de réserver depuis chez vous que sur place, et vous serez assuré que la voiture vous attendra bien à l'arrivée.

Code de la route

À en juger par la vitesse à laquelle roulent les voitures, on a du mal à croire qu'il existe des limitations. C'est pourtant le cas. À moins qu'un panneau de signalisation indique le contraire, la vitesse maximale autorisée en zone urbaine est de 40 km/h, et de 80 km/h en dehors. Officiellement, il faut respecter la priorité à droite, sauf, encore une fois, si un panneau routier donne une autre indication. En pratique cependant, la priorité semble beaucoup plus dépendre de la taille du véhicule que du code de la route.

Les voitures doivent être pourvues de ceintures de sécurité à l'avant (qu'il faut boucler), d'une roue de secours, d'une cale de roue, d'un cric et d'un triangle de signalisation, lequel doit être placé 50 m derrière le véhicule en cas d'accident ou de panne. Les motards doivent porter un casque. Il est interdit de circuler à moto la nuit. En théorie encore une fois…

Comme ailleurs sur le continent américain, on roule à droite.

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