Sainte-Lucie : Si vous aimez

Sainte-Lucie ne se limite pas à ses plages et à ses secteurs touristiques. L'île abrite également une faune et des espaces naturels d'une belle diversité, et offre une multitude d'activités liées à ses atouts. Par ailleurs, la culture insulaire est à découvrir, notamment ses fêtes et festivals, tel le St Lucia Jazz Festival. Voici un aperçu de quelques-unes des facettes de Sainte-Lucie.

Hébergement
Les options d'hébergement à Sainte-Lucie sont variées et conviendront à toutes les attentes. Avec quelques réserves, cependant : les hébergements bon marché sont plutôt rares, et les complexes hôteliers de gamme moyenne ou supérieure sont en surnombre – il faudra adapter votre budget en conséquence. La presque totalité des structures d'hébergement mentionne les tarifs en dollars US, mais on peut régler la note en dollars EC, la monnaie locale. Les prix sont très variables. Sur Internet ou par l'intermédiaire d'une agence de voyages, vous bénéficierez de tarifs bien plus avantageux.

Les hôtels
C'est le cœur de l'offre touristique à Sainte-Lucie. Ils recouvrent des réalités différentes, d'où l'intérêt de faire le bon choix dès le début. Rien à voir entre les mastodontes de 300 chambres en formule tout inclus (« all inclusive »), comme par exemple les 3 établissements de la chaîne Sandals, et les hôtels de charme de quelques dizaines de chambres ou de bungalows, aux prestations plus personnalisées et à l'ambiance plus intimiste. Les hôtels ciblent parfois leur clientèle : certains occupent le créneau des familles, d'autres celui des couples en lune de miel ; les uns offrent un bel éventail d'activités, les autres s'adressent plutôt à des clients en quête de farniente. La plupart proposent des prestations très complètes (restaurants, bars, spas, piscine…). Côté charme et déco, le meilleur côtoie le pire. Certains hôtels du secteur de Soufrière, comme le Ladera, le Jade Mountain ou l'Hotel Chocolat, comptent parmi les fleurons de l'hôtellerie caribéenne. Dans le même secteur, vous pourrez aussi loger dans des plantations coloniales dont les bâtiments ont été rénovés. D'autres établissements, en revanche, se caractérisent par leur architecture banale, de style motel…
La plupart sont regroupés autour des trois grands pôles touristiques de l'île : le nord-est (Castries/Rodney Bay), Marigot Bay et Soufrière. Au sud et à l'est de l'île, l'offre est très limitée.

Les cottages et les villas
La location de villas indépendantes a le vent en poupe et constitue une bonne alternative aux structures hôtelières. C'est une formule beaucoup plus souple, appréciée d'une clientèle de voyageurs indépendants qui préfèrent le calme et l'intimité d'une belle demeure aux prestations très organisées et à l'ambiance parfois stéréotypée des hôtels. La plupart de ces villas appartiennent à des particuliers et peuvent être réservées directement par Internet. L'inconvénient est qu'aucune activité n'est proposée ; il faut donc organiser soi-même son séjour et contacter directement les prestataires. Par ailleurs, la plupart des villas en location ne se trouvent pas en bord de mer – les plus beaux emplacements balnéaires ont été accaparés par les hôtels – mais dans des secteurs plus isolés, dans un cadre naturel souvent magnifique. Un véhicule se révèle indispensable pour accéder aux restaurants, aux plages et aux commerces.
Le niveau de confort est excellent, avec clim, piscine, TV, cuisine équipée, Wi-Fi, voire un cuisinier et une femme de ménage… Il s'agit généralement de grandes maisons comportant plusieurs pièces, ce qui en fait également une formule bien adaptée aux familles ou aux groupes d'amis. Certains cottages sont situés sur des sites historiques, comme des plantations.
Comptez entre 150 et 250 $US par nuit pour une maison de quatre pièces. Possibilité de tarifs dégressifs pour une location longue durée.

Les auberges et les « guesthouses »
Il n'y a pas d'auberge de jeunesse à Sainte-Lucie. Pour les voyageurs qui souhaitent limiter les frais d'hébergement, les options les plus économiques sont les pensions (« guesthouses ») et les auberges (« inns »). Celles-ci ne sont malheureusement pas très nombreuses sur l'île, mais vous en trouverez une poignée dans le secteur de Castries, de Gros Islet, de Soufrière et de Vieux Fort. Elles proposent un niveau de confort très acceptable, mais les chambres sont souvent sobrement aménagées et ne sont pas systématiquement équipées de la clim. L'office de tourisme de Sainte-Lucie répertorie certaines d'entre elles sur le site www.inntimatestlucia.org. L'avantage est que l'ambiance y est familiale, l'accueil personnalisé, et que vos hôtes vous feront partager leurs bons plans. Les tarifs sont très variables : au minimum, comptez 50 $US, et jusqu'à 200 $US pour une chambre double, selon le niveau de confort. Certaines adresses proposent des dîners, sur réservation, à des tarifs très abordables (moins de 20 $US). Ces structures sont généralement à l'écart des grands sites touristiques ; un véhicule se révèle impératif.

Les « day pass »
La plupart des hôtels de l'île, y compris les « tout inclus », proposent une formule intéressante pour les clients extérieurs, le « day pass ». Moyennant le versement d'une somme forfaitaire, vous avez accès aux infrastructures de l'établissement (piscine, chaise de plage, bar) pendant la journée, avec généralement un repas et des boissons incluses.

Location de villas

Taxes et saisons
Attention à la facture… À Sainte-Lucie, les tarifs mentionnés par les structures d'hébergement n'incluent généralement pas la taxe de service (10%) et la taxe gouvernementale (8%) ! Faites-le systématiquement préciser lors de la réservation pour éviter toute mauvaise surprise.
Sachez également que les tarifs hôteliers fluctuent grandement selon la saison. D'une manière générale, la basse saison s'étend de mai à début décembre. Les prix sont les plus attrayants entre juin et octobre (avec cependant un pic en juillet, en raison du carnaval). La haute saison court de mi-décembre à avril, avec un pic lors des fêtes de Noël et du Nouvel An. La différence de prix entre la haute et la basse saison peut s'élever à plus de 40% selon les établissements. Tenez-en compte lors du choix de vos dates !

Où passer votre lune de miel ?

  • Ladera
  • Calabash Cove
  • Jade Mountain
  • Jalousie Plantation
  • Ti Kaye Village
  • Crystals

Gastronomie

Amateurs de bonne chère, vous avez de bonnes raisons de vous réjouir, car vos papilles seront émoustillées par la cuisine saint-lucienne, mélange de traditions créoles, françaises, africaines, indiennes, anglaises et nord-américaines. La diversité des produits de la terre et de la mer permet de consommer des légumes, des fruits, des viandes, du poisson et des fruits de mer. Goûtez aux racines tubéreuses telles que le chou dachine, la patate douce et l'igname, qui poussent facilement sur les terrains fertiles de l'île, et régalez-vous de poissons fraîchement pêchés (barracuda, dorade, marlin, mérou…), de lambi (un coquillage) ou de morue salée (salt fish), l'un des plats traditionnels aux Caraïbes. L'influence indienne se manifeste par les rotis, ces galettes fourrées à la viande et aux légumes. Comme à la Martinique, les fritters (version locale des acras) ont droit de cité, tout comme la cristophine, la banane plantain, le fruit à pain et le manioc, avec lequel on confectionne de délicieux petits pains parfumés. Les oranges, les citrons, les pamplemousses, les mangues, les ananas, les papayes et les bananes (avec lesquelles on fait un excellent ketchup local) garnissent les étals des marchés, tout comme de multiples épices (muscade, clou de girofle, gingembre, noix de cajou…). Le potage de légumes appelé calalou, une spécialité des Caraïbes, est couramment répandu à Sainte-Lucie.
La bière locale, la Piton, est excellente, tout comme le rhum saint-lucien, produit dans la dernière distillerie de l'île, près de Marigot Bay. Essayez le Chairman's Reserve (brun) ou le Denros (blanc), considérés comme les meilleurs.
Pour goûter à la cuisine créole maison, allez aux « street parties », le vendredi soir à Anse La Raye ou à Gros Islet, ou à Dennery le samedi soir.

Kitesurf

Vous n'aurez qu'une seule envie : essayer ! Sur la belle plage de sable blanc de Sandy Beach, à Vieux Fort, des débutants apprennent, sous la direction d'un moniteur qualifié, les rudiments du kitesurf (un mélange de parapente, de cerf-volant, de planche à voile et de surf), tandis que des pros réalisent des sauts très acrobatiques. Les premières séances (quelques heures) sont consacrées à la prise en main du matériel, au maniement de l'aile, sur le sable, avant de passer aux choses sérieuses sur le plan d'eau turquoise de la baie d'Anse de Sables… Le cadre est magnifique, et les conditions optimales : une vaste baie protégée offrant toutes les garanties de sécurité (aucun obstacle), exposée à des vents constants et réguliers.
Sainte-Lucie compte un deuxième spot, plus confidentiel : Cas En Bas, au nord-est. Cet endroit également présente des conditions idéales, avec une baie dépourvue d'obstacles, un régime de vents régulier toute l'année, un plan d'eau sécurisant, une grande plage peu fréquentée (parfaite pour répéter les gestes sur le sable).
À Cas En Bas et à Sandy Beach, un centre de kitesurf tenu par des instructeurs qualifiés accueille les débutants et les confirmés, et propose des cours (en anglais), des stages, et loue du matériel. Ces deux spots conviennent également pour la pratique de la planche à voile.

Où pratiquer le kitesurf à Sainte-Lucie ?

Pour vous renseigner sur les événements : www.kitesurfstlucia.com

Parcours de tyroliennes

Envie de découvrir une autre facette de l'île, dans un cadre naturel somptueux ? Envie d'expérimenter de nouvelles sensations ? Qu'ils s'appellent « zip-line », « aerial trek » ou « treetop adventure », ils désignent la même activité : un parcours dans la nature composé d'une série de tyroliennes de longueur variable. Excellente alternative aux joies de la plage, cette prestation ludique a le vent en poupe à Sainte-Lucie. Elle est représentée sur trois sites différents : la forêt de Babonneau/Chassin (au nord de l'île), la forêt de Dennery (sur la côte est), et le plus récent, le Morne Coubaril Estate, près de Soufrière, inauguré en janvier 2011. Le principe est simple : harnaché d'un baudrier, on se laisse glisser, via un système de poulies, le long de câbles en acier fixés entre des plates-formes en bois solidement arrimées à des arbres. Suspendu au-dessus du sol à une hauteur variant entre 10 et 30 m, vous franchissez, tel Tarzan, des petites vallées au milieu de la végétation tropicale. La longueur des parcours est variable ; comptez entre 7 et 11 tyroliennes. La plus longue dépasse 250 m.
Les trois parcours possèdent chacun leurs spécificités. Celui de Babonneau/Chassin, enchâssé au cœur de la forêt primaire, est le plus « végétal ». Il offre également une panoplie d'activités complémentaires (sentier botanique, parcours en « tram » dans la canopée). Celui de Dennery est le plus spectaculaire, avec les tyroliennes les plus longues, et s'agrémente d'un circuit VTT et d'une course d'obstacles ; celui du Morne Coubaril Estate est le plus photogénique, avec de superbes panoramas sur les pitons et Soufrière.
Aucune aptitude sportive n'est requise. Des instructeurs vous accueillent, vous équipent, puis font un brief d'une quinzaine de minutes, au cours duquel ils expliquent les règles de sécurité et l'utilisation du matériel. S'ensuit une mise en condition sur une tyrolienne d'initiation, avant de grimper sur la première plate-forme. Sur les trois parcours que compte Sainte-Lucie, les conditions de sécurité sont irréprochables : matériel éprouvé, installations régulièrement contrôlées répondant à toutes les normes de sécurité, présence permanente d'instructeurs qualifiés.
L'équipement spécifique à l'activité (baudrier, casque, gants) est fourni pour la durée de la sortie. Il est conseillé de porter des vêtements confortables et d'avoir des chaussures fermées (pas de tongs, de sandalettes ou de Crocs, par exemple). C'est une sortie idéale pour les familles ; les enfants (à partir de 6 ans) adorent !
Chaque parcours est doté d'infrastructures annexes (boutique, bar-restaurant).
Les tarifs sont de l'ordre de 70 $US la séance.

Les parcours de tyroliennes sur l'île

Randonnée

Un conseil : mettez des chaussures de marche dans votre valise ! L'île possède un réseau de sentiers bien entretenus, adaptés à tous les niveaux. Appelés « Nature Trail » ou « Forest Trail », ils permettent de découvrir la diversité des écosystèmes insulaires et la beauté de l'intérieur de l'île, composé de forêts tropicales, de cascades, de rivières, de montagnes virginales et de panoramas à couper le souffle. Il s'agit généralement de parcours en boucle, d'une durée de 1 heure à 3 heures environ, à une altitude moyenne de 400 à 900 m. Le parcours le plus mythique est l'ascension du Gros Piton (798 m), près de Soufrière.
La particularité des itinéraires pédestres de Sainte-Lucie tient au fait qu'il faut s'acquitter d'un droit d'accès (généralement 25 $EC) à l'entrée du sentier, qui comprend les services d'un guide. L'avantage est de taille : le guide vous donne toutes les explications sur la faune, la flore et l'histoire locales, et vous n'avez aucun risque de vous perdre. Mais vous pouvez effectuer l'itinéraire seul, à votre demande. Les guides sont présents du lundi au vendredi de 8h à 15h, et le week-end sur rendez-vous.

Les meilleurs itinéraires pédestres

  • Ascension du Gros Piton) – panoramas
  • Des Cartiers Rainforest Trail – avifaune, panoramas
  • Millet Bird Sanctuary – avifaune, panoramas
  • Rainforest Parrot Trail – avifaune, cascades
  • Tet Paul Trail – découverte d'une ferme, panoramas

Faune

Malgré sa faible superficie, Sainte-Lucie est un enchantement pour les amateurs d'observation animalière, sur terre comme sous l'eau, avec une belle diversité d'espèces, dont plusieurs sont endémiques.

Faune terrestre

La dense végétation qui recouvre l'intérieur de l'île constitue un habitat privilégié pour l'avifaune. Les ornithologues seront ravis de cocher plusieurs oiseaux endémiques sur leur liste d'observation : le perroquet de Sainte-Lucie (Amazona versicolor), symbole de l'île ; l'oriole de Sainte-Lucie (plumage noir, orange et jaune) ; la paruline de Sainte-Lucie (de la famille des passereaux) ; le moisson pied-blanc (appartenant également à la famille des passereaux) et le gobe-mouches de Sainte-Lucie. Le perroquet de Sainte-Lucie (appelé localement « jacquot »), très convoité pour sa valeur commerciale et pour sa chair, et chassé à outrance, a failli disparaître au cours des années 1980. Fort heureusement, des mesures de protection et des programmes de sensibilisation ont été introduits avec succès, et le nombre d'individus est remonté significativement au cours de la dernière décennie (environ 800 actuellement). Il possède un magnifique plumage multicolore, combinant le vert, le bleu (sur la tête), le jaune et le rouge, et vit dans la forêt tropicale humide. Près des zones littorales, vous observerez des aigrettes, des pélicans bruns, des frégates et plusieurs variétés de hérons. N'oubliez pas vos jumelles !
Parmi les reptiles présents à Sainte-Lucie, mentionnons le boa constrictor, le plus grand serpent de l'île, qui peut atteindre 4 m (rassurez-vous, il ne représente pas un réel danger pour les humains). Sa peau brun clair est piquetée de taches sombres. Il vit sur les troncs des arbres ou dans les buissons. La vipère de Sainte-Lucie, appelée « fer de lance », est en revanche dangereuse car très venimeuse. Introduite dans l'île par les propriétaires des plantations au temps de l'esclavage (ils plaçaient ces serpents dans des fossés autour de la propriété pour dissuader les esclaves de s'échapper…), elle vit dans les bosquets et les prairies. Les geckos (des petits lézards qui s'accrochent aux murs et aux branches) abondent. Dans la réserve naturelle de Maria Islands vit une espèce de lézard bien plus rare, le lézard de Sainte-Lucie, à la magnifique couleur bleue. Quant à l'iguane vert, qui peut atteindre 2 m, il s'agit malheureusement d'une espèce menacée, en raison des pressions sur son habitat dues à l'urbanisation et à la prédation exercée par les chiens, les mangoustes et les chats. Sa peau est striée de bandes vertes et grises, et son épine dorsale est hérissée de pointes. Il se nourrit essentiellement de feuilles et de fruits. Il vous faudra beaucoup de chance pour l'apercevoir, principalement le long de la côte nord. Vous verrez quantité de mangoustes (elles ressemblent à des furets, avec un long corps brun prolongé par une longue queue), introduites au début du XIXe siècle par les colons anglais afin d'empêcher les rats de s'attaquer aux champs de canne à sucre et de limiter la prolifération des fers de lance. Les Anglais ont également introduit l'opossum, appelé localement « manicou ». Il vit dans les arbres mais n'hésite pas à s'approcher des zones urbanisées pour fouiller les poubelles. Quant à l'agouti, il s'agit d'un rongeur de la taille d'un chat, assez répandu.

Faune marine

De mars à août, les tortues luths (Dermochelys coriacea) viennent pondre la nuit sur les plages de l'île, notamment celle de Grande Anse, sur la côte est. C'est l'une des plus grandes espèces de tortues au monde : elle peut atteindre 2 m d'envergure et peser 500 kg ! D'autres espèces de tortues marines, dont la tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata) et la tortue verte (Chelonia mydas), utilisent également les rivages de l'île pour se reproduire. Il est possible de les observer en étant accompagné par des guides spécialisés.
Sous l'eau, les plongeurs s'en donnent à cœur joie. Toute la petite faune des Caraïbes est représentée, avec une quantité d'espèces bariolées. Citons les poissons-chirurgiens, les poissons-anges, les perroquets, les murènes, les hippocampes, les perches, les barracudas, les poissons-papillons, les sergents-majors, les balistes, les langoustes, les poulpes, les carangues… En revanche, il est rare de croiser des requins. C'est du côté de Soufrière, dans la réserve marine, que la faune sous-marine est la plus abondante.
Le spectacle se prolonge au large. Des prestataires organisent des excursions pour observer les baleines à bosse, les cachalots et les dauphins qui paradent le long des côtes de Sainte-Lucie.

Les meilleurs endroits pour observer les oiseaux

  • Millet Bird Sanctuary
  • Union Nature Trail
  • Des Cartiers Rainforest Trail
  • Maria Islands Nature Reserve
  • Pigeon Island National Landmark
  • Rainforest Parrot Trail

Gorgones, éponges et coraux

Les gorgones, les éponges et les coraux tiennent la vedette dans l'univers sous-marin des Caraïbes. Ces espèces animales – et non végétales, comme on pourrait le croire – de structure très primitive forment un tableau surréaliste. Votre regard sera happé par les éponges-cratères, en forme d'énormes barriques brunâtres béantes, et par les éponges tubulaires jaunes, groupées en tuyaux d'orgue. Les gorgones-éventails et les gorgones-plumeaux se parent de couleurs chatoyantes, rouge, violine ou ocre ; quant aux coraux, ils constituent des massifs à l'architecture biscornue : leurs circonvolutions évoquent des cornes d'élans, des laitues, des chapeaux chinois ou des cerveaux globuleux… Les anémones, les alcyonaires (coraux de consistance caoutchouteuse) et les crinoïdes aux formes échevelées complètent cet inventaire.

St Lucia jazz festival

La musique occupe une place importante à Sainte-Lucie. Pas seulement la soca, le calypso ou le reggae, très populaires, mais également le jazz, à l'honneur chaque année au mois de mai lors du St Lucia Jazz Festival. Ce qui n'était au départ qu'un simple événement promotionnel destiné à attirer les touristes pendant la saison creuse est devenu un rendez-vous artistique et festif très prisé, qui draine des artistes de renom en provenance du monde entier. Au fil des ans, ce festival s'est ouvert à d'autres influences musicales que le jazz, en accordant une place importante aux musiciens venus de la scène R'n'B, funk, blues et même hip-hop. Pendant une semaine, l'île vit au rythme des saxophones et des contrebasses, sur des scènes en plein air, dont les plus courues sont Pigeon Island National Landmark, la marina de Rodney Bay, la pointe Séraphine et le Derek Walcott Square à Castries. Certains concerts sont même organisés sur les plages des hôtels ainsi qu'au golf de Sainte-Lucie… Une façon habile de faire connaître les atouts touristiques de l'île. Dans le sud, le village de Laborie et la ville de Vieux Fort accueillent également des représentations. Certaines soirées sont gratuites, les autres coûtent entre 30 $US et 70 $US.
Le St Lucia Jazz Festival a fêté son vingtième anniversaire en 2011.
Mis à jour le : 8 avril 2014
Vizeat

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