Sainte-Lucie : Les Incontournables
Le meilleur de Sainte-Lucie
Les sites à voir à Sainte-Lucie : plages, îles, villes et villages, sites naturels... pour ne rien manquer pendant son voyage à Sainte-Lucie.
Les plages
Ah, les plages de Sainte-Lucie… Elles font rêver tous les aspirants au voyage. Que valent-elles exactement ? Sont-elles aussi idylliques que les brochures touristiques le laissent entendre ? Pas tout à fait. L'île ayant un profil volcanique, donc très accidenté, les grandes étendues de sable blanc sont plutôt rares. Rassurez-vous, il existe néanmoins de superbes plages, surtout le long de la côte ouest, protégée des vents dominants. À savoir : toutes les plages sont publiques. Si un hôtel monopolise un site balnéaire, il est tenu d'aménager un accès public. Cette pratique est dans l'ensemble bien respectée.
Les plages idylliques de la Côte ouest
La plage de Reduit Beach, à Rodney Bay, est la plus connue de Sainte-Lucie. Elle déroule une belle étendue de sable clair autour de la baie. Bordée par plusieurs grands complexes hôteliers et assez étroite, c'est aussi la plus fréquentée, et elle est vite bondée. Vers le nord, la plage de Causeway Beach est moins saturée, sauf le week-end. Pour plus d'intimité, optez pour les deux petites plages de Pigeon Island, ou pour la délicieuse crique de Smugglers Cove, à la pointe nord de l'île.
Entre Castries et Rodney Bay, le littoral est très urbanisé mais on trouve malgré tout plusieurs plages propices à la baignade : la plage de Vigie, également appelée Malabar, le long de l'aéroport ; Choc Beach, qui décrit un bel arc de cercle de sable doré ; et Labrelotte Bay, avec des plages plus difficiles d'accès (donc plus tranquilles), comme celle qui s'étend devant l'hôtel East Winds Inn et l'hôtel Windjammer Landing Villa Beach Resort. À la périphérie sud de Castries, la plage de La Toc, superbe, se déploie entre des falaises.
En continuant vers le sud, on arrive à Marigot Bay, avec sa plage de poche, Labas Beach. Les plages de l'île qui correspondent le mieux au stéréotype tropical sont situées dans le secteur de Soufrière : Anse Cochon (sable foncé), Anse Mamin (sable clair), Anse Chastanet (sable clair), Malgretoute (sable clair), Anse des Pitons (composée de sable blanc, importé !) et Anse L'Ivrogne (au pied du Gros Piton, accessible à pied uniquement ; sable doré).
Les perles de la Côte sud
La portion de littoral qui s'étend entre Choiseul et Vieux Fort recèle quelques perles, comme la plage de Sabre Wee Sha à Choiseul, celle de Laborie, ainsi que les criques sableuses de Tisamant Beach et Balenbouche Beach (à Balenbouche). La longue plage de sable blanc de Vieux Fort, appelée Sandy Beach, est magnifique mais reste exposée aux vents dominants, ce qui la rend surtout attractive pour les kitesurfeurs.
La Côte est, sauvage
Sur la côte est, au vent, les plages, exposées aux houles de l'Atlantique, ne se prêtent pas à la baignade. Les courants sont dangereux, les déferlantes traîtresses, les vents forts et les fonds parfois rocailleux. En revanche, elles présentent un aspect très sauvage. La seule plage de l'Atlantique propice à la baignade (par mer calme uniquement) est la plage de Cas En Bas, au nord de l'île. La plage de Grande Anse, plus au sud, longue de 2 km, est un lieu de ponte pour les tortues.
Les pitons
Premiers matins du monde
S'il fallait décerner la palme du plus beau décor naturel de l'île, le secteur de Soufrière l'emporterait haut la main. C'est ici, dans la partie sud-ouest de Sainte-Lucie, que l'origine volcanique de l'île se manifeste dans toute sa splendeur. Inscrits au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco depuis 1984, le Petit Piton et le Gros Piton ne se comparent à rien d'autre dans les Caraïbes. Plantés comme des dents d'émeraude toisant le bleu de l'océan à plus de 700 m d'altitude, ces deux témoins d'un temps géologique pas si ancien composent un panorama fascinant. La végétation plus luxuriante, plus dense, plus « tropicale » qu'ailleurs dans l'île renforce l'allure sauvage et primitive des paysages. Tout près se déploie une petite vallée lunaire d'où s'échappent des fumerolles sulfureuses, vestiges pas encore refroidis d'un volcan affaissé. Soufrière, au pied du Petit Piton, a le charme tranquille des bourgs de pêcheurs à l'ambiance typiquement créole.
L'attrait de cette région repose sur la variété des expériences. L'aspiration au farniente sera comblée par des petites plages secrètes que ne dénature aucun hôtel aux proportions massives ; le désir de robinsonnade sera assouvi par des anses sablonneuses et des baies placides bordées de cocotiers ; l'envie de nature sera satisfaite par des balades pédestres conduisant à des cascades ou à de magnifiques points de vue. Le spectacle continue sous l'eau, avec des récifs épanouis et poissonneux qui raviront les adeptes de la plongée et du snorkeling.
Villages de pêcheurs
Ambiance authentique
Sainte-Lucie est une île pleine de paradoxes. Au visage très touristique qu'elle manifeste dans la zone urbanisée qui s'étend de Castries à Rodney Bay, elle oppose l'atmosphère authentique de communautés de pêcheurs dès que l'on file vers le sud ou vers l'est. Au fil des échancrures de la côte, on retrouve un univers humble et discret, typiquement créole, avec ses maisonnettes en bois, surmontées de toits en tôle, et ses petits ports aménagés autour d'anses protégées, comme à Choiseul, au sud-ouest. À Anse La Raye, Canaries et Laborie, les barques sont alignées le long de la plage. Le plus actif des ports de pêche est à Dennery, sur la côte est. Chaque jour, des barques motorisées pilotées par des marins émérites rentrent du large chargées de leur butin (mérous, barracudas, dorades), nettoyé sur place et rapidement commercialisé.
Même dans le secteur balnéaire du nord-est, ce mode de vie n'a pas totalement disparu. Au village de Gros Islet, les habitants vivent encore au rythme de la pêche. Et Castries, en apparence tournée vers le tourisme de croisière, abrite un port de pêche, à deux pas des paquebots ancrés à la pointe Seraphine. En fin de journée, les pêcheurs vendent leurs prises du jour sur des étals au bord de la route principale, à l'entrée de la ville.
Plongée et snorkeling
Sainte-Lucie a des fonds marins très sauvages, une faune d'une richesse insoupçonnée, des sites peu fréquentés, des eaux chaudes et limpides toute l'année et des centres de plongée professionnels s'adressant à tous les niveaux. Les sites se trouvent le long de la côte ouest protégée des vents dominants, autour de deux pôles : le nord-ouest (Pigeon Island, Cap Estate) et le centre-ouest/sud-ouest (d'Anse La Raye à Soufrière). La côte est, battue par les vents et les vagues, n'est pas propice à la plongée.
D'Anse la Raye à Soufrière
Les plus beaux sites de plongée de Sainte-Lucie sont dans ce secteur, en grande partie classé réserve naturelle, avec pour cadre des baies et des criques, et les deux pitons en toile de fond. Anse La Raye est réputé pour ses tombants, bien garnis en coraux, et poissonneux. Vers le sud, Anse Cochon comporte des récifs pentus parsemés de gros éboulis enrobés d'éponges et de gorgones. À Anse Chastanet, on se met à l'eau depuis la plage et, en quelques coups de palmes, on rejoint un magnifique récif, Anse Chastanet Reef, où s'égaille une faune prolifique. Fairyland, face à un promontoire rocheux, est parfois exposé au courant, mais la visibilité est excellente et la diversité des coraux étonnante. Au pied des falaises fermant le nord de la baie de Soufrière, Trou Diable et Pinnacles sont des sites spectaculaires en raison de leur topographie : des petits canyons et des patates de corail à Trou Diable, et quatre hauts-fonds enluminés de coraux durs et mous à Pinnacles. La féerie sous-marine se poursuit vers le sud, au pied du Petit Piton, avec Superman's Flight. Ce tombant tient son nom d'une scène du film Superman II, tournée à cet endroit. Autre site remarquable à proximité : Piton Wall. Sensations fortes garanties, avec un tombant presque vertical, décoré de gorgones, d'éponges et de coraux. Jalousie, dans la baie éponyme, au pied du Gros Piton, vaut également son pesant d'or ; on croise de multiples espèces récifales (perches, carangues, murènes, sergents-majors…) dans quelques mètres d'eau.
Pigeon Island et la pointe nord
La partie nord-ouest de l'île, beaucoup moins sauvage, n'offre pas de sites aussi attrayants qu'autour de Soufrière ou Anse La Raye. La zone est plutôt sableuse, les tombants rares, et la faune moins dense. Les sites du nord conviennent pour l'initiation ou pour se remettre en condition si l'on n'a pas plongé depuis longtemps. C'est également une zone propice au snorkeling. Les principaux sites se trouvent autour de Pigeon Island, à Smugglers Cove et à Saline Point (à hauteur de l'hôtel LeSport).
Centres de plongée
On compte un peu moins de dix centres de plongée à Sainte-Lucie, basés à Rodney Bay et dans le secteur de Soufrière. Certains sont installés au sein de structures hôtelières (et acceptent les clients extérieurs), d'autres sont indépendants. Ils sont affiliés au réseau PADI mais accueillent les plongeurs quelle que soit leur formation d'origine. Tous proposent des sorties snorkeling, des plongées d'exploration, à l'unité ou en formule « two-tank » (une sortie, deux plongées), et des formations. Les débutants commencent par un baptême (« Discover Scuba Diving ») qui peut se dérouler dans la piscine d'un hôtel. Les tarifs varient autour de 50-70 $US la plongée, et 70-90 $US en formule « two-tank », hors location du matériel (ajoutez 20 $US/jour pour l'équipement complet). Pour un baptême, prévoyez 80-120 $US. Le niveau d'encadrement est excellent ; les moniteurs, diplômés, respectent les bonnes pratiques.
Cascades et jardins
Ode à la nature
L'intérieur de l'île, sauvage et luxuriant, est parcouru de vallées mystérieuses, couvert de forêts épaisses et strié de cascades, dont certaines jaillissent des entrailles volcaniques. Le climat tropical contribue à la richesse botanique insulaire. Celle-ci est remarquablement mise en valeur aux Mamiku Gardens, sur la côte est. Dans ce parc paysager s'épanouissent toutes sortes de fleurs, de plantes et d'herbes médicinales. Des sentiers relient les différents jardins entre eux. À l'Union Nature Trail, près de Babonneau, un petit jardin de plantes médicinales est ouvert à la visite. Et que dire des Diamond Mineral Baths & Botanical Gardens, à la périphérie de Soufrière, qui rassemblent à la fois de magnifiques espaces botaniques, une superbe cascade et des sources chaudes ?
Oubliez les eaux bleues de l'océan et plongez-vous avec délice dans les bassins au pied des cascades. La plupart des cascades de l'île restent faciles d'accès. Il ne vous faudra que quelques minutes de marche pour accéder aux La Tille Waterfalls (côte est), à Sault Waterfall (près de Dennery), aux Toraille Waterfalls et à Pitons Waterfall (secteur de Soufrière), ainsi qu'aux cascades qui ponctuent le parcours du Rainforest Parrot Trail (près de Micoud). Certaines se mêlent à des sources géothermales et ont des propriétés thérapeutiques.
Carnaval
Un petit air de rio
Comme toute île des Caraïbes qui se respecte, Sainte-Lucie a son carnaval, inspiré de celui de Trinidad (l'un des plus courus des Caraïbes). C'est sans conteste la manifestation la plus haute en couleur et la plus attendue du calendrier saint-lucien. Il réunit toutes les couches de la société, quels que soient l'origine sociale, l'âge ou la profession. Seule adaptation par rapport à la tradition : il ne se déroule pas en février, mais en juin-juillet (pour ne pas entrer en concurrence avec celui de Trinidad). Pendant la durée du carnaval ont lieu de nombreuses manifestations : défilés en costume derrière des camions-sono, concerts de calypso et de soca, concours de beauté, fêtes de rue, steel bands… Les réjouissances connaissent l'apothéose au cours de la deuxième semaine de juillet, lors de l'élection des reines et des rois du calypso. Les 18 meilleurs danseurs et danseuses des différents groupes s'affrontent à l'occasion d'une finale ; le vainqueur est déclaré roi ou reine du calypso. La parade du dernier lundi, appelée « J'Ouvert », a lieu en tout début de matinée dans les rues de Castries ; c'est l'une des plus chatoyantes car les participants portent le costume de leur choix, souvent à l'extravagance la plus débridée… Le mardi, un autre défilé dans Castries conclut les festivités.
Faire la fête
La fièvre du vendredi soir
C'est un temps fort de la semaine à Sainte-Lucie. Chaque vendredi soir, les fêtards se donnent rendez-vous à Anse La Raye ou à Gros Islet. Très paisibles le reste de la semaine, ces deux villages de pêcheurs offrent une étonnante animation à l'occasion de la « Friday Night Party ». Les rues principales, fermées à la circulation, se remplissent de badauds à partir de 19h, et l'atmosphère commence à s'échauffer sous l'effet des grosses sonos installées dans la rue… et du rhum. Les touristes sont invités à se joindre aux Saint-Luciens qui se déhanchent sur fond de reggae, de soca et de calypso. Ces « street parties » sont tout autant des occasions de déguster des spécialités créoles traditionnelles, préparées au barbecue, et servies sur des étals dans la rue : surtout du porc et du poulet à Gros Islet, et des produits de la mer à Anse La Raye. Faites comme les Saint-Luciens : commencez la soirée à Anse La Raye, réputée plus calme, puis filez à Gros Islet, où l'ambiance est plus chaude. Plus tard dans la nuit, continuez dans les bars et les boîtes de nuit de Rodney Bay Village.
Vous avez raté la soirée du vendredi ? Rattrapez-vous à Dennery, le samedi soir. Ce village de pêcheurs propose lui aussi une « seafood fiesta » en musique. Vous ne perdrez pas au change : il n'y a pas un seul touriste, et l'ambiance est 100% saint-lucienne.
Ces soirées sont gratuites. En cas de pluie, elles sont annulées.
Sites historiques
Les racines d'une île
Les acteurs du tourisme à Sainte-Lucie ne font plus miroiter seulement ses grandes plages de sable chaud, mais font désormais la promotion de son patrimoine culturel. Celui-ci prend la forme de vestiges qui évoquent les épisodes décisifs de l'histoire du pays : le peuplement amérindien, les guerres franco-anglaises pour le contrôle de l'île aux XVIIIe et XIXe siècles, et la période coloniale. Le site de Pigeon Island National Landmark est l'un des plus riches sur le plan historique, avec de multiples vestiges. Près de Castries, vous replongerez dans l'histoire militaire de l'île (sur fond d'éternelle rivalité franco-anglaise…) au morne Fortune (Fort Charlotte) et à la péninsule de Vigie.
L'époque amérindienne n'a pas laissé beaucoup de traces, mais vous pourrez admirer de superbes pétroglyphes datant du IVe siècle av. J.-C. au Stonefield Estate, près de Soufrière.
La colonisation a marqué les paysages de son empreinte. À partir du milieu du XVIIIe siècle, les colons européens ont aménagé des domaines et des plantations liés à la culture de la canne à sucre et du cacao, en s'appuyant sur une main-d'œuvre d'esclaves africains. Certaines plantations sont toujours en activité et accueillent les touristes, comme Fond Doux Holiday Plantation, qui date de plus de 250 ans, Morne Coubaril Estate, La Sikwi Sugar Mill, et Balenbouche Estate, une résidence coloniale bien conservée. À Soufrière, des maisons coloniales ont aussi résisté à l'épreuve du temps.
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