Quito : Les incontournables
Ce qu'il ne faut pas manquer à Quito
ce qu'il faut faire Dans la vieille ville de quito
Casa del Alabado
Sis dans une demeure coloniale, ce musée privé à l’aménagement contemporain expose une impressionnante collection d’objets précolombiens, regroupés par thèmes – tel celui des chamans et de l’au-delà. Les légendes en espagnol et en anglais (audioguides à disposition) instruisent le visiteur au sujet des croyances indiennes sur la vie et la mort, figurées sur des céramiques et bijoux de très belle facture.
Plaza Grande
En vous promenant dans le Quito colonial, vous traverserez probablement plusieurs fois la Plaza Grande (anciennement appelée Plaza de la Independencia). La cathédrale (Catedral Primaria ; Plaza Grande ; 1,50 $ ; 9h-17h15 lun-sam) de Quito se dresse sur son côté sud-ouest. Moins richement décorée que d’autres églises de la vieille ville, elle mérite la visite pour les peintures d’artistes de l’École de Quito. Le Mariscal (maréchal) Sucre, héros de la guerre d’Indépendance, repose dans l’édifice. Derrière le maître-autel, une plaque indique l’endroit où périt le président Gabriel García Moreno, le 6 août 1875. Frappé à coups de machette devant le Palacio del Gobierno, de l’autre côté de la place, il fut transporté, mourant, dans la cathédrale.
À l’intérieur, ne manquez pas le tableau de La Cène, où le Christ et ses disciples sont représentés mangeant du cuy asado (cochon d’Inde rôti) et des humitas (spécialité semblable aux tamales) tout en buvant de la chicha (bière de maïs fermentée). La peinture de La Nativité montre un lama et un cheval veillant sur l’Enfant Jésus. Le tarif d’entrée comprend une visite guidée.
Iglesia de la Compañía de Jesús
Coiffée de dômes vert et or, La Compañía de Jesús, église la plus richement décorée de Quito, se distingue parmi les autres splendeurs baroques de la vieille ville. Les visites guidées gratuites (en espagnol ou en anglais) aident à mieux voir les caractéristiques uniques de l’édifice, notamment ses éléments mauresques, sa parfaite symétrie (jusqu’à l’escalier en trompe-l’œil situé au fond), ses éléments symboliques (le rouge vif des murs rappelant le sang du Christ) et syncrétiques (plantes équatoriennes et visages d’Indiens cachés le long des piliers).
Iglesia y Convento de San Francisco
Débutée en 1534 quelques semaines seulement après la fondation de Quito, la construction du monastère, le plus grand édifice colonial de la ville, ne s’acheva que 70 ans plus tard. À l’extrémité droite du parvis surélevé, une statue représente le missionnaire franciscain Joedco Ricke, bâtisseur du monastère ; il aurait également introduit le blé en Équateur. Endommagée par des séismes, l’église a été en grande partie reconstruite. À droite du maître-autel, la chapelle du Señor Jesús del Gran Poder conserve ses céramiques d’origine. Le maître-autel est un spectaculaire exemple de sculpture baroque, tandis que le toit montre des influencesmauresques.
Museo de la Ciudad
Il se trouve juste après l’Arco de la Reina (angle García Moreno et Rocafuerte), une arche du XVIIIe siècle construite pour offrir un abri aux fidèles en route pour l’église. Ce musée de premier ordre décrit la vie quotidienne à Quito au fil des siècles à travers diverses expositions composées notamment de dioramas, ainsi que de maquettes de maisons indiennes et de cuisines coloniales. L’édifice, un ancien hôpital de 1563, est une œuvre d’art à part entière. Le droit d’entrée comprend une visite guidée en espagnol. Les services d’un guide en français vous reviendront à environ 4 $.
ce qu'il faut faire dans la Ville nouvelle de quito
Museo Nacional
Installé dans le bâtiment circulaire à la façade en verre de la Casa de la Cultura Ecuatoriana, ce musée abrite l’une des plus importantes collections d’art équatorien du pays, avec de magnifiques œuvres préhispaniques et d’art sacré de l’époque coloniale. La Sala de Arqueología expose plus de 1 000 céramiques datées entre 12 000 av. J.-C. et 1534. Dans la Sala de Oro (salle de l’Or), on peut notamment admirer un splendide masque doré représentant le soleil. Enfin, la Sala de Arte Colonial (salle de l’Art colonial) expose les œuvres d’artistes de l’École de Quito.
Curiosité la plus populaire du Parque La Carolina, le Jardín Botánico comporte des habitats endémiques tels que páramo (prairies andines d’altitude), forêt de nuages, zones humides et autres, ainsi qu’un orquideario (serre à orchidées), un jardin ethnobotanique (renfermant les plantes utilisées par les populations indiennes) et une serre amazonienne. Il y a aussi une aire de jeux et de découverte pour les enfants.
Mindalae – Museo Etnográfico de Artesanía de Ecuador
(Reina Victoria N26-166 et La Niña ; 3 $ ; 9h-18h lun-sam). Au nord de La Mariscal, ce petit musée présente des œuvres d’art, des vêtements et des ustensiles des populations indiennes d’Équateur, en particulier celles de l’Oriente. Dirigé par la remarquable Fundación Sinchi Sacha, le musée comporte un agréable café en terrasse (7h-minuit).