Chili

Transport Chili

Comment aller au Chili ? 

Entrer au Chili

Entrer au Chili ne pose pas de difficultés à condition que votre passeport soit valable au moins six mois après votre date d’entrée sur le territoire.

Billet de continuation

Les voyageurs entrant au Chili doivent disposer d’un billet de retour ou de continuation – on peut vous demander d’en fournir la preuve au moment de l’enregistrement à l’aéroport de départ. La solution est soit d’acheter un billet d’avion de retour remboursable, soit d’acheter un billet de bus le moins cher possible d’une compagnie permettant la vente en ligne, et de l’imprimer.

Aller au Chili par avion 

Des vols directs relient notamment le Chili aux autres pays d’Amérique du Sud, à l’Amérique du Nord et à l’Europe de l’Ouest. Lorsqu’ils ne sont pas inclus dans un voyage intercontinental, les vols internationaux en Amérique du Sud sont assez chers – mais il existe des allers-retours avec Buenos Aires et Lima à prix abordables.

Les aéroports

Les vols long-courriers arrivent à Pudahuel, dans la banlieue de Santiago, à l’Aeropuerto Internacional Arturo Merino Benítez. Les aéroports régionaux d’Arica, d’Iquique et de Punta Arenas sont eux aussi desservis par des vols internationaux.

Billets Tour du monde

La plupart des compagnies intercontinentales ralliant le Chili vendent des billets Tour du monde grâce à leurs partenariats. D’autres transporteurs, comme Airtreks, proposent des billets plus souples, qui ne vous limitent pas aux compagnies aériennes partenaires d’un réseau. Lisez les conditions car ces billets sont soumis à certaines restrictions. Parmi les agences vendant des billets Tour du monde :

Aller au Chili par avion depuis l’Europe continentale

Outre un vol direct depuis Paris assuré par Air France, vous pourrez transiter par Madrid, d’où des vols directs fréquents pour Santiago sont assurés par la LATAM (fusion entre la compagnie chilienne LAN et la brésilienne TAM) et Iberia. Plusieurs compagnies, dont Alitalia et LATAM, assurent la liaison entre les principales villes d’Europe et Santiago, via le Brésil ou l’Argentine. Les transporteurs américains, tels American Airlines et Delta, avancent des prix compétitifs, avec escale aux États-Unis. Comptez 17 à 30 heures pour un vol avec une escale depuis l’Europe. 

Aller au Chili par avion depuis la France

  • Air France assure une liaison directe pour le Chili. Le voyage dure au mieux 14 heures. Si les tarifs commencent à 750 €, il est plus fréquent de trouver des allers-retours entre 1 000 et 1 500 €. Air France (Agence Opéra, 49 av. de l’Opéra, 75002 Paris)

    Autres agences et transporteurs susceptibles de réserver un vol sec :

Aller au Chili par avion depuis la Belgique 

Il n’existe pas de vols directs vers le Chili. De nombreuses agences proposent cependant des vols avec une ou deux escales. Voici des adresses utiles, en plus des transporteurs déjà mentionnés pour l’Europe :

Aller au Chili par avion depuis la Suisse 

  • Il n’y a pas de liaison directe vers le Chili depuis la Suisse. Les départs se font depuis Genève, Bâle ou Zurich.

Aller au Chili par avion depuis le Canada

  • Air Canada assure une liaison directe pour Santiago au départ de Toronto. À défaut, vous devez transiter par les États-Unis. Prévoyez 12 à 20 heures de vol en moyenne pour un vol avec escale (10 heures pour un vol direct). Côté tarifs, un vol direct Montréal-Santiago commence à 1 000 $C.

Comment se déplacer au Chili ? 

Se déplacer par avion dans le pays 

Outre faire gagner du temps, voyager en avion est devenu plus abordable au Chili, et parfois moins cher qu’en bus sur certains trajets longue distance. Le trajet d’Arica à Santiago, par exemple, ne prend que quelques petites heures, contre 28 heures en bus. L’avion est en outre souvent la seule alternative au ferry, très lent, pour rallier les régions isolées du Sud en un laps de temps raisonnable.

Compagnies aériennes au Chili

Le Chili compte plusieurs compagnies aériennes intérieures. LATAM couvre le plus de destinations. Les autres aviateurs incluent Sky Airlines, LAW and JetSmart. Des compagnies régionales et des taxis aériens relient au reste du pays les régions isolées du Sud et l’archipel Juan Fernández. La plupart des villes importantes disposent à proximité d’un aéroport proposant des liaisons commerciales. À l’Aeropuerto Internacional Arturo Merino Benítez (aéroport international de Santiago; 2-2690-1796) deSantiago, un terminal est réservé aux vols intérieurs. Santiago possède aussi de petits aérodromes pour taxis aériens vers l’archipel Juan Fernández. Le prix des billets inclut la taxe de départ.

Les forfaits aériens

Sous l’influence des compagnies low cost, les prix des vols baissent au Chili. Sky Airline pratique souvent de bons prix sur les allers simples. LATAM propose ses meilleurs tarifs sur son site chilien, accessible uniquement depuis le pays. Des promotions hebdomadaires permettent d’obtenir des billets à 40% de réduction, en particulier sur les lignes très fréquentées, comme Puerto Montt-Punta Arenas. On obtient souvent un tarif plus intéressant en achetant son billet bien à l’avance et en prenant un aller-retour. L’autre façon de réduire les coûts est de souscrire au LATAM Pass, un forfait pour grands voyageurs. LATAM est membre de l’alliance One World regroupant American Airlines, British Airways, Iberia et Qantas.

Se déplacer par bateau au Chili 

La longue côte chilienne est parsemée de ports, mais c’est essentiellement dans le Sud que les voyageurs auront la possibilité de se déplacer en bateau. Voyager le long de la côte australe du Chili est bien plus qu’un simple déplacement d’un point à un autre : c’est une part essentielle du voyage. Au sud de Puerto Montt, la Patagonie et la Terre de Feu sont desservies par des ferries se faufilant dans un dédale d’îles et de fjords, le long d’un littoral spectaculaire. Attention : à la fin de la haute saison les services de ferries fonctionnent au ralenti. La traversée de Puerto Montt à Puerto Natales sur les ferries de Navimag constitue l’un des plus beaux voyages sur le continent. Principales compagnies de ferries de passagers :

Circuler en bus au Chili 

Les bus longue distance ont une réputation de ponctualité, d’efficacité et de confort. Les prix et les classes varient de façon significative. La plupart des villes disposent d’une gare routière centrale, mais, dans certains cas, les bureaux peuvent être séparés. Il est facile de s’orienter dans les gares routières, et les prix et les horaires sont bien indiqués. Les principaux axes sont goudronnés (sauf de grands tronçons de la Route australe), mais les routes secondaires sont en gravier ou en terre. Les bus longue distance ont souvent des toilettes à bord et proposent parfois du café, du thé ou même des repas ; dans le cas contraire, les arrêts sont réguliers. Comparé à l’Europe, le bus n’est pas cher. Sur les petites routes, le transport est plus lent, et les micros (ou microbus) qui y circulent sont moins fréquents, plus vieux et moins confortables. Santiago, le centre névralgique du pays, possède quatre grandes gares routières, desservant tout le Chili.

  • TurBus est la plus grande compagnie du Chili. Son réseau est vaste et elle a une réputation de grande ponctualité. Des réductions sont possibles pour les billets achetés en ligne (il faut ensuite les retirer au guichet).
  • Pullman est le principal concurrent de Tur Bus avec un réseau tout aussi vaste.

Les classes

Un nombre incalculable de noms désignent les niveaux de confort des bus longue distance. Le standard est le clásico ou pullman, avec 46 sièges ordinaires qui s’inclinent à peine et des toilettes bas de gamme. Au cran supérieur : l’executivo puis le semi-cama, tous deux composés en général de 38 sièges, avec plus de place pour les jambes et des repose-pieds. Les semi-cama ont des sièges plus confortables qui s’inclinent davantage et les bus sont parfois à double niveau. Le salón cama fait voyager 24 passagers sur des sièges qui s’inclinent presque complètement. Summum du luxe, les rares premiums offrent des sièges inclinables à l’horizontale. Dans les bus de nuit, le petit-déjeuner est généralement compris, mais vous pouvez économiser en ne commandant pas de dîner et en prenant votre piquenique avec vous. Les bus salón cama et premium partent en général le soir et coûtent jusqu’à 50% plus cher que les bus ordinaires, mais leur confort est précieux sur les très longs trajets. Néanmoins, les bus normaux sont très convenables. Il est interdit de fumer dans les bus.

Réservations

En dehors des vacances (Noël, janvier, février, Pâques et la fête nationale à la mi-septembre) et des vendredis et samedis, il n’est pas nécessaire de réserver plus de quelques heures à l’avance. Sur les longs trajets, comme Arica-Santiago, ou sur les routes de campagne peu desservies, comme le long de la Route australe, la réservation est conseillée.

Tarifs

Les tarifs varient de façon significative selon la compagnie et la classe, donc n’hésitez pas à comparer. Les promotions (ofertas), en dehors de la haute saison d’été, divisent parfois les prix par deux. La réduction étudiant est de 25%.

Faire du stop au Chili 

Faire du stop est une pratique répandue au Chili, l’un des pays les plus sûrs en la matière en Amérique latine. Cela étant, faire de l’auto-stop n’est jamais entièrement sans danger, et c’est une pratique que nous déconseillons. Si vous décidez malgré tout d’en faire, sachez que vous prenez un risque, certes faible, mais potentiellement grave. En été, les voitures des familles en vacances sont souvent pleines à craquer et l’attente peut être longue. Vous aurez plus de mal à trouver une voiture si vous voyagez à plusieurs, et sachez que les automobilistes n’apprécient pas qu’on essaie de leur forcer la main. En Patagonie, où les distances sont importantes et les véhicules peu nombreux, préparez-vous à une longue attente. Pensez à emporter de la nourriture et beaucoup d’eau, surtout dans le désert du Nord.

Circuler en train au Chili 

Développés à la fin du XIXe siècle, les chemins de fer chiliens sont aujourd’hui peu entretenus, voire désaffectés. Le centre du Chili est tout de même desservi et un metrotren va de Santiago à San Fernando. Il est difficile mais pas impossible de voyager en train de marchandises, de Baquedano (sur la Panaméricaine au nord-est d’Antofagasta) jusqu’à la ville frontière de Socompa, puis jusqu’à Salta, en Argentine.

Circuler en transports urbains au Chili 

Les bus

Les bus urbains sont nombreux et très abordables. Il arrive que plusieurs bus portant le même numéro desservent des itinéraires légèrement différents, aussi devez-vous prêter attention aux panneaux indiquant le terminus. En montant, dites au chauffeur où vous allez : il vous donnera le prix et vous délivrera un billet. Le nouveau système de bus de Santiago, Transantiago, est doté de machines pour le paiement. Vous pouvez organiser votre trajet en ligne.

Les taxis locaux 

Les taxis colectivos ressemblent à des taxis normaux, mais circulent sur des itinéraires fixes, comme les bus. La destination est inscrite sur un panneau placé sur le toit ou une pancarte posée derrière le pare-brise. Ils sont rapides, confortables et à peine plus chers que les bus.

Le métro

Santiago est desservie par un métro extrêmement efficace, dont le réseau a récemment été étendu. Évitez dans la mesure du possible les heures de pointe, où il est ultrabondé.

Les navettes ferroviaires

Santiago et Valparaíso disposent de trains de banlieue. Dans le premier cas, c’est un metrotren moderne qui part de San Fernando, passe par Rancagua (capitale de la Región VI) et arrive à l’Estación Central, sur l’Alameda, à Santiago. La seconde navette relie Viña del Mar à Valparaíso.

Les taxis et services de chauffeurs privés

La plupart des taxis fonctionnent avec un compteur. À Santiago, la prise en charge coûte 300$CH, auxquels s’ajoutent 150$CH tous les 200m. Les tarifs officiels sont affichés dans les véhicules. L’application Uber est disponible dans de nombreuses villes, petites ou grandes, du Chili, mais il est parfois difficile de trouver une course.

Le vélo

Les cyclistes sont de plus en plus nombreux à parcourir le Chili. Si vous envisagez de vous joindre à eux, un todo terreno (VTT) ou un vélo de randonnée équipé de bons pneus est essentiel. En outre, le climat peut constituer une vraie difficulté : au sud de Temuco, le temps est variable et il faut être équipé contre la pluie, alors qu’au nord de Santiago, surtout dans le désert d’Atacama, les sources d’eau sont rares et les villes très éloignées les unes des autres. Le vent est omniprésent dans certaines régions. Il est généralement plus facile de pédaler du nord au sud que l’inverse, mais certains lecteurs nous ont signalé de puissants vents contraires en été. Les Chiliens sont généralement courtois au volant, mais sur les routes étroites à deux voies et sans accotement, se croiser peut être dangereux. En Patagonie, les ferries font souvent payer un supplément pour les vélos. Sur la Route australe, vous trouverez des boutiques de réparation de cycles dans la plupart des villes. On peut en principe charger un vélo dans un bus. Les compagnies aériennes facturent souvent un supplément pour l’acheminement des vélos ; renseignez-vous.

La voiture et la moto

Il faut être motorisé pour accéder à un certain nombre de parcs isolés et sortir des sentiers battus, en particulier dans le désert d’Atacama et dans certains endroits de la Route australe. La sécurité ne pose pas vraiment de problème – pour peu que l’on veille à toujours fermer le véhicule et à ne pas laisser d’objets de valeur en vue. En raison de la pollution, Santiago et ses environs font souvent l’objet de mesures restrictives en matière de circulation. Les guides Copec qui contiennent des cartes routières détaillées et intègrent les évolutions récentes, en particulier les nouvelles routes goudronnées, sont d’excellentes sources d’information.

L'achat d'une voiture 

Pour un voyage de plusieurs mois, l’achat d’une voiture peut être très économique par rapport à la location. Une fois le véhicule acheté, vous avez 30 jours pour faire changer le titre de propriété, sous peine d’une grosse amende. Pour cela, prenez rendez-vous chez un notaire et demandez une compraventa (environ 8 000 $CH). Vous aurez besoin d’un RUT (Rol Único Tributario, numéro d’identification fiscale unique), disponible auprès du Trésor public chilien, Impuestos Internos (www. sii.cl), et délivré en 10jours environ. On ne peut pas revendre à l’étranger une voiture achetée au Chili. Bien que beaucoup de véhicules soient en vente à petit prix dans les zones détaxées des RegiónesI etXII (Tarapacá et Magallanes), seuls les résidents permanents sont autorisés à sortir des véhicules de ces zones, pour une durée ne pouvant excéder 90 jours par année calendaire.

Assurance

Tous les véhicules doivent avoir un seguro obligatorio (assurance minimum) et l’assurance responsabilité civile est fortement recommandée. Les loueurs offrent les assurances de base. Lisez le contrat en faisant attention aux clauses restrictives. Nécessaire dans certaines zones, la conduite sur route non goudronnée est généralement autorisée, mais le hors-piste est interdit. Les cartes bancaires incluent parfois une assurance pour la location de voiture. Une assurance spécifique est requise pour circuler en Argentine. À souscrire chez n’importe quel agent d’assurance, pour 20000$CH environ la semaine.

Code de la route au Chili 

En comparaison de certains de leurs voisins sudaméricains, les Chiliens au volant font preuve d’une certaine maîtrise. Ils se montrent en particulier courtois avec les piétons. En ville, toutefois, on dit qu’ils ont tendance à brûler les feux rouges et à oublier de mettre leur clignotant. Les amendes pour excès de vitesse coûtent 35000$CH. Le Chili applique une politique de tolérance zéro en ce qui concerne l’alcool au volant. Un seul verre vous place hors la loi. Les sanctions vont de la simple amende à l’emprisonnement, en passant par le retrait de permis. À Santiago, les voitures sont soumises à la restricción vehicular en cas de pic de pollution : une partie des véhicules sont interdits à la circulation, en fonction des derniers chiffres de la plaque d’immatriculation. Les chiffres concernés sont annoncés la veille dans les médias. Les contrevenants s’exposent à une amende. Pour plus de détails et pour connaître les restrictions en cours, consultez le site www.uoct.cl (en espagnol).

Essence et pièces détachées

Le prix de la bencina (essence) commence, selon le calibre. Le gas-oil (diesel) coûte moins cher. Vous trouverez, même dans le plus petit hameau, au moins un mécanicien compétent et imaginatif.

État des routes

La Panaméricaine, en bon état, est soumise à péage (peaje). Deux types existent : le premier consiste à payer en fonction de la distance parcourue ; le second, à payer pour sortir de l’autoroute et entrer en ville. L’emplacement des péages est consultable sur www.turistel.cl (en espagnol). Un grand nombre de routes dans le Sud sont en cours de goudronnage. La Panaméricaine et la Route australe sont jalonnées de bornes tous les 5km. Elles servent de point de repère pour les indications routières.

Location

Les principales agences internationales de location sont présentes à Santiago, dans les autres grandes villes et dans les zones touristiques. Wicked Campers et Chile Campers, à Pucón, louent des vans aménagés très modestement. Pour louer, il faut présenter un permis de conduire international en cours de validité, être âgé de 25ans au minimum (des lecteurs nous ont cependant signalé des exceptions) et posséder une carte bancaire MasterCard ou Visa – ou bien laisser une importante caution en espèces. Les ressortissants canadiens n’ont en principe pas besoin de permis international. Même en passant par une petite agence, la location revient cher. Pour le plus petit véhicule, il en coûte environ 24000$CH par jour, avec 150 à 200km inclus – ou parfois un kilométrage illimité. Ajoutez à cela le coût des assurances complémentaires, du carburant et de l’IVA (TVA, à 19%). Certaines petites agences s’occupent des papiers nécessaires pour aller en Argentine, à condition que la voiture soit rendue dans l’agence de départ.

Permis de conduire

Il n’est pas nécessaire d’avoir un permis international (International driving permit, IDP), mais si vous en avez un, prenez-le en plus de votre permis national – même si certaines agences de location ne le demandent pas. Sécurité Attention aux nombreux chiens errants, même sur les autoroutes. Les Européens sont aussi souvent surpris de voir des piétons marcher sur l’autoroute.

Transport de véhicule

Il est possible de faire venir son propre véhicule au Chili, mais le coût est élevé. Renseignez-vous dans votre pays auprès d’un transporteur. Ne laissez rien dans votre véhicule lors de l’expédition. Les permis pour véhicules touristiques importés temporairement peuvent être prolongés au-delà des 90 premiers jours, mais il est plus simple de traverser la frontière argentine et de renouveler les papiers. Pour faire transporter une voiture depuis le Chili, adressez-vous à Ultramar.

Voir aussi

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