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Madagascar : Les Incontournables

Le meilleur de Madagascar

Rizières du pays Betsileo

Elles rappellent que Madagascar est une terre entre deux continents : l’Afrique et l’Asie. Visibles partout dans le pays, les rizières sont omniprésentes sur les Hautes Terres. Les Betsileo sont en effet les premiers riziculteurs du pays. Vert intense des plants fraîchement repiqués, brun dense des mottes labourées, reflets irisés des rizières inondées… la précieuse céréale règne ici en maître sur les saisons et les paysages.

RN7 

Plus qu’une simple route, ce lien de goudron vital pour de nombreuses populations distille au fil de ses 940 kilomètres toute la diversité de l’île-continent. Paysages agricoles, massifs montagneux, villes et villages aux marchés animés, prémices du Grand Sud… de la capitale à Tuléar, la RN7  est une excellente introduction à Madagascar et à ses peuples.

Allée des Baobabs au coucher du soleil

C’est certainement l’un des sites les plus photographiés de l’île. Aux portes de Morondava, l’allée des Baobabs est le plus impressionnant rassemblement d’Adansonia grandidieri de l’île. Un spot de choix au coucher du soleil et une halte obligée sur la piste sableuse qui conduit à Belo-sur-Tsiribihina et au parc national des tsingy de Bemaraha.

Vallée du Tsaranoro 

Avec ses vastes paysages ponctués de villages de terre sèche et ses massifs granitiques coiffés par la haute silhouette dorée du pic du même nom, la vallée du Tsaranoro, aux portes de l’Andringitra, compte parmi les plus beaux paysages du pays. Souvent occultée par le massif de l’Isalo, elle offre pourtant des dizaines de kilomètres de sentiers de randonnée.

Tsingy de Bemaraha 

Certains ne vont à Madagascar que pour admirer ces véritables planches de fakir minérales pointées vers le ciel. Classées par l’Unesco sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité, les formations rocheuses des tsingy de Bemaraha sont nées de la succession, au cours de plusieurs millions d’années, de l’accumulation de formations coralliennes, des plissements de terrain, de l’érosion et des pluies acides.

Lémuriens 

Ils font quasi figure d’emblème du pays. Parents des singes, les lémuriens ont subi une évolution différente des autres espèces de primates. Présents partout dans l’île, des milieux secs aux plus humides, ils sont plus ou moins faciles à observer selon les espèces, mais il est impossible de revenir du pays sans en avoir vu. 

“Tana”

Juchée à 1 300 m d’altitude, la capitale se révèle à ceux qui acceptent de lui accorder quelques jours. Du panorama du palais de la Reine à l’activité de l’avenue de l’Indépendance, en passant par l’ambiance des escaliers d’Analakely, on découvre alors le charme de la ville phare de l’Imérina, région historique ponctuée de collines où sont encore visibles les traces des anciens royaumes malgaches.

Artisanat 

Qu’il s’agisse de la marqueterie, du travail du raphia, de l’aluminium recyclé ou encore de la fabrication de modèles réduits à base de matériaux de récupération, l’artisanat vendu sur l’île est une illustration du “génie de la débrouille” malgache. Au-delà du résultat final, il faut prendre le temps de s’intéresser aux outils et aux procédés qui y ont conduit.

Île Sainte-Marie 

À l’est de la Grande Île, cette longue bande de terre était naguère un repaire de forbans et de pirates. De nos jours, ses longues plages de sable bordées de cocotiers, sa forêt tropicale et ses récifs coralliens font de l’île Sainte-Marie une étape appréciée des amateurs de quiétude et des plongeurs. Les baleines à bosse se donnent rendez-vous chaque année au large de ses côtes. Piroguier entre l’île Sainte-Marie et l’île aux Nattes

Taxi-brousse 

Bondés, lents, aléatoires… les taxis-brousse témoignent de la première réalité du pays à laquelle les voyageurs sont confrontés : à Madagascar, aller d’un point A à un point B demande souvent beaucoup de temps et d’énergie. Autre solution : les voitures de location avec chauffeur, 4x4 ou non, permettent de réduire les durées de trajet et de gagner en confort.

Train FCE 

Partant de Fianarantsoa, le FCE relie en une journée la ville de Manakara, sur la côte est. Tout un programme : inaugurée en 1936, cette ligne de 163 km continue tant bien que mal de fonctionner avec du matériel d’époque, réparé au fil du temps avec les moyens du bord. Mieux vaut ne pas être à cheval sur les horaires pour effectuer ce voyage haut en couleur.

Nosy Be 

Cocotiers, plages de sable, plantations d’ylang-ylang… “l’île aux parfums” cultive son image de douceur tropicale et fait figure d’antidote parfaite pour reposer les muscles endoloris par les pistes. Au nord-ouest du pays, Nosy Be doit également son succès au fait qu’elle abrite un large éventail d’hôtels, dans toutes les gammes de prix. C’est aussi le cas dans les îles alentour, comme Nosy Komba.

Marchés 

À la fois lieux de rencontre, carrefours d’échange et rassemblements hebdomadaires, les marchés de l’île ont toujours quelque chose à apprendre au visiteur de passage. Au-delà des plus réputés – celui d’Ambositra pour son animation, celui d’Ambalavao pour les zébus, ceux de la capitale – le plus simple marché de brousse mérite souvent un arrêt, ne serait-ce que pour voir ce qui s’y échange.

Côte de la Vanille 

Au nord-est du pays, la région délimitée par les villes de Sambava, Antalaha, Vohémar et Andapa est surnommée la “côte de la Vanille”. La capricieuse orchidée trouve en effet dans ce périmètre des conditions optimales. La période de récolte, en juillet et août, est idéale pour s’initier aux subtilités de cet “or noir” qui demande un délicat travail d’ébouillantage et de séchage au soleil.

Le Grand Sud

De longues pistes de sable, d’épiques passages de rivières, la beauté du littoral d’Anakao, d’Ambola ou d’Itampolo… Entre le littoral des pêcheurs vezo et le territoire des Antandroy, Mahafaly et Antanosy, le Grand Sud malgache vaste périmètre autour de Fort-Dauphin, est le paradis des amateurs de pistes. Un 4x4 est nécessaire, mais rares sont ceux qui regrettent la dépense.

Ambohimanga 

Inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en tant que “symbole le plus représentatif de l’identité culturelle du peuple malgache”, le village d’Ambohimanga doit à son rova d’être l’un des plus intéressants témoignages historiques du pays. Aux portes de la capitale, la “colline bleue” servit longtemps de capitale à la famille royale merina.

Mis à jour le : 8 avril 2014

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