Gambie

Transport Gambie

Comment aller en Gambie ?

Avion

Venir en Afrique occidentale n'est pas particulièrement bon marché lorsqu'on arrive d'Europe ou d'autres parties du monde. Il existe de nombreux vols charters qui partent des capitales européennes et aussi de nombreuses autres villes. Presque tous les voyageurs en Gambie arrivent par le Sénégal.

Principal aéroport de Gambie, l'aéroport international de Banjul se situe à Yundum, à 20 km environ du centre-ville de la capitale, et à quelque 15 km des stations balnéaires de la côte atlantique. Conçu par l'architecte sénégalais Pierre Goudiaby Atepa, ce bâtiment remarquable n'offre que des prestations limitées. Aucun bus ne dessert l'aéroport.

Les deux compagnies suivantes proposent des vols réguliers :

Depuis/vers la France

Les vols réguliers vers le Sénégal et la Gambie sont généralement assez chers et la hausse constante du prix du pétrole n'arrange rien à la situation. En outre, les taxes d'aéroport peuvent être étonnamment élevées : pour un vol Paris-Dakar, par exemple, elles avoisinent les 200 €.

Il peut être intéressant de consulter les sites Internet des compagnies aériennes, bien qu'elles n'offrent pas toujours les mêmes réductions que celles que l'on peut trouver sur les sites proposant des billets à bas prix.

On compte plusieurs vols quotidiens de Paris, de Marseille et de Lyon vers le Sénégal. Au moment de nos recherches, l'aller-retour Paris-Dakar coûtait à partir de 500/800 € en basse/haute saison. La plupart des compagnies aériennes proposant ces tarifs effectuent une ou deux escales. Des vols charters, tels ceux de Point-Afrique Voyages, partent de Paris, de Lyon, de Marseille ou de Toulouse.

SN Brussels Airlines, Royal Air Maroc et TAP Air Portugal sont les principales compagnies qui desservent la Gambie depuis l'Europe. La plupart des visiteurs arrivent par des vols charters, qui sont non seulement moins chers mais généralement directs. L'aller-retour sur un vol régulier Paris-Banjul (Paris-Bruxelles-Banjul ou Paris-Dakar-Banjul) revient à au moins 800/950 € en basse/haute saison.

Il est parfois utile de se faire aider d'une agence de voyages, qui connaîtra les meilleures affaires, saura comment éviter les escales et pourra vous fournir toutes sortes de renseignements, de la meilleure compagnie pour manger végétarien à la meilleure assurance de voyage à souscrire avec votre billet.

Plusieurs compagnies proposent des billets « jeunes » ou « étudiants » pour les voyageurs de moins de 26 ans (parfois 23) ou les étudiants. Si tel est votre cas, demandez à votre agence si de telles réductions sont pratiquées – il arrive que les agences « oublient » de le signaler. Bien entendu, vous devez être en mesure de prouver votre âge ou votre statut d'étudiant.

Voici quelques adresses d'agences de voyages ou de transporteurs en France :

Depuis/vers la Belgique

Lors de nos recherches, les billets basse/haute saison des vols Bruxelles-Dakar coûtaient à partir de 480/750 €. SN Brussels Airlines, affrète des vols directs.

Voici une liste d'agences recommandées à partir de la Belgique :

Depuis/vers la Suisse

Il n'y a pas de vols directs entre la Suisse et Dakar. Vous trouverez des billets basse/haute saison au départ de Genève et à destination de Dakar, avec une ou deux escales.

Voici deux agences recommandées à partir de la Suisse :

Depuis/vers le Canada

C'est sûrement en Europe que les Canadiens trouveront les meilleures offres, notamment en passant par Paris (quoiqu'il existe aussi des tarifs très intéressants entre Montréal et Londres). L'aller-retour Montréal-Dakar (avec une ou deux escales) vaut au moins 1 900/2 200$C en basse/haute saison.

Vous pouvez contacter les agences suivantes :

Depuis/vers l'Afrique

Il existe de nombreuses liaisons vers d'autres capitales d'Afrique de l'Ouest, mais toutes les compagnies ne se valent pas. Les retards, les annulations et les changements d'itinéraire sont monnaie courante, en dépit de tarifs souvent exorbitants, même pour de courts trajets.

L'Afrique orientale et australe est souvent plus difficile à rallier et implique des changements multiples, de longues heures d'attente et un coût élevé. Dakar est bien relié au Kenya et à l'Éthiopie, mais pour la plupart des destinations lointaines, le plus simple et le moins cher consiste souvent à passer par l'Europe.

Sénégal

Dakar est l'un des carrefours aériens en Afrique. Air Sénégal assure des liaisons vers le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, la Côte d'Ivoire, la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Maroc et le Niger. Les vols, suspendus en avril 2009 suite au dépôt de bilan de la compagnie, devraient bientôt reprendre. Renseignez-vous sur les dernières mises à jour avant de réserver. Kenya Airways et Ethiopian Airlines desservent le Mali. TACV Cabo Verde Airlines relie Praia trois fois par semaine, d'où l'on peut prendre un vol pour Recife (Brésil). Air Ivoire constitue la meilleure option pour se rendre en Côte d'Ivoire et au Ghana. Virgin Nigeria s'avère la compagnie la plus fiable pour gagner le Nigeria, à raison de deux vols par semaine.

En Afrique du Nord, citons Afriqiyah Airways qui relie le Sénégal à la Libye (et à l'Europe), Royal Air Maroc, principale compagnie au Maroc et Air Algérie pour l'Algérie.

De Dakar, South African Airways et Delta Airlines offrent aussi une liaison directe vers l'Afrique du Sud et Ethiopian Airlines vers l'Éthiopie.

Voyager entre le Sénégal et la Gambie

Avion 

Lors de notre passage, il n'existait aucun vol régulier entre le Sénégal et la Gambie.

Bateau 

Lors de notre visite, il n'existait aucune liaison maritime régulière entre les deux pays. De grandes pirogues assurent la traversée entre Djifer, dans le delta du Siné-Saloum, et Banjul, mais ces embarcations surchargées ne sont pas particulièrement sûres et doivent s'aventurer hors des eaux calmes du delta pour passer dans l'océan, ce qui rend le trajet agité.

Un court trajet en pirogue sur le fleuve Gambie permet de se rendre de Niafourang, au Sénégal, à Kartong, en Gambie. En sens inverse, il est facile de louer une pirogue à Kartong. Si le trajet s'avère commode, calme, agréable et bon marché, il n'en est cependant rien des formalités douanières. Vous pouvez obtenir votre tampon de sortie à Kartong, mais, côté sénégalais, en l'absence de postes-frontière à Niafourang, vous devrez vous rendre immédiatement à Kafountine, où les douaniers ne manqueront pas de remettre en question votre droit à séjourner dans le pays sans avoir fait tamponner vos documents à la frontière…

Taxi-brousse - Depuis/vers Dakar 

Des taxis sept-places relient fréquemment Dakar à Banjul. En raison de la traversée en ferry et des formalités douanières fastidieuses et parfois imprévisibles, le trajet de 305 km peut prendre jusqu'à huit heures, voire plus.

L'itinéraire principal entre le Sénégal et la Gambie passe par Dakar et Kaolack avant de rejoindre les villes-frontières de Karang et Amdallai, où l'on remplit les formalités douanières. Des taxis sept-places mènent de Dakar ou de Kaolack jusqu'à la gare routière de Karang, d'où il convient de prendre un taxi (environ 700 CFA) pour rejoindre la frontière sénégalo-gambienne que l'on franchit à pied. Ensuite, les moyens de transport ne manquent pas (1 000 CFA/pers ou environ 5 000 CFA/taxi) jusqu'au fleuve Gambie, à Barra, pour prendre le ferry. De Dakar, la route est presque entièrement goudronnée, seul le tronçon entre Kaolack et Sokone posant problème. Partez suffisamment tôt pour ne pas trouver la frontière close ou rater le dernier ferry (23h).

De Dakar, une autre solution consiste à passer la frontière à Farafenni en empruntant l'autoroute transgambienne (dont les travaux en cours nous ont contraints à suivre de longues déviations dans la savane). De Farafenni, des taxis conduisent jusqu'à Janjangbureh (Georgetown), à l'est, ou Kerewan et Barra, à l'ouest, par la route longeant la rive nord du fleuve. Pour rallier Soma et la route longeant la rive sud, prenez le ferry à Farafenni (300 CFA/10 D). De Soma, on peut se rendre à l'ouest à Bwiam, Bintang, Brikama et Banjul en taxi. Préférez la route longeant la rive nord car le tronçon au sud du fleuve entre Soma et Brikama compte toujours parmi les pires d'Afrique de l'Ouest.

La plupart des chauffeurs à destination du Sénégal acceptent les dalasis et les francs CFA. Il n'y a pas de banque à Barra ni à Karang, pensez à changer vos dalasis en francs CFA à Banjul. La situation y est infiniment plus calme qu'à la frontière où vous serez assailli par des agents de change à la sauvette.

Si vous venez de Dakar et que vous pensez manquer le dernier ferry pour Banjul (23h), le mieux consiste à dormir à Toubacouta et à prendre le ferry Barra-Banjul le lendemain matin.

Depuis/vers Tambacounda 

Des taxis-brousse circulent entre Tambacounda (Sénégal) et Basse Santa Su (Gambie) via Vélingara et Sabi (1 500 CFA /50 D, 45 min, 27 km). Point positif : c'est l'une des rares frontières où il n'est pas nécessaire de changer de véhicule. Votre transporteur arrive à Vélingara, dans un garage du côté nord de la ville. Les véhicules à destination de Basse Santa Su partent d'un autre garage du côté ouest de Vélingara ; des calèches assurent la navette entre les deux moyennant 250 CFA/personne. Le trajet de Vélingara à Tambacounda coûte 2 000 CFA en sept-places, 1 500 CFA en minibus. Les taxis-brousse traversent Sabi pour se rendre à Basse Santa Su (1 000 CFA, 45 min, 27 km). Les taxis-brousse partent lorsqu'ils sont pleins, ce qui signifie que vous pouvez attendre plusieurs heures.

Depuis/vers Ziguinchor et Kafountine 

Pour se rendre à Serekunda depuis Ziguinchor, en Casamance, le mieux est de se faire conduire en taxi-brousse jusqu'au postes-frontière sénégalais de Séléti (2 500 CFA). De là, il faut encore 3 km environ pour vous rendre à la frontière gambienne à Giboro. De Giboro, vous prendrez un taxi-brousse jusqu'à Serekunda (60 D), où vous arriverez au garage Tippa. Des taxis-brousse relient également Giboro à Brikama, sur la route de Serekunda (40 D). La piste en latérite relativement correcte jusqu'à la frontière devient une route goudronnée de Brikama à Serekunda. Ce postes-frontière ferme parfois vers 20h, mais l'on peut éventuellement faire tamponner ses documents à la maison du douanier.

Si vous allez à Giboro, en Gambie, depuis Kafountine, vous pouvez rejoindre Diouloulou, au sud de la frontière gambienne, et de là prendre un taxi pour Giboro (60 D). Il est également possible d'aller de Kafountine à Brikama en passant par la minuscule ville-frontière de Darsilami. Cet itinéraire n'est pas fréquemment utilisé par les transports publics, mais il est tout à fait praticable.

Voiture et moto 

Il est généralement interdit de passer la frontière avec une voiture de location. Vous pouvez vous rendre d'un pays à l'autre avec votre véhicule personnel, sous réserve d'avoir souscrit une assurance CEDEAO (généralement disponible à la frontière). En revanche, il peut être ennuyeux de conduire un véhicule immatriculé au Sénégal en Gambie ou vice versa : on se fait arrêter à quasiment tous les points de contrôle. Assurez-vous que tous vos papiers sont en règle, ce qui n'empêchera pas les policiers de vous infliger des amendes aléatoires pour des infractions fictives.

Taxi-brousse

Sous la dénomination de taxi-brousse sont regroupés tous les transports publics plus petits qu'un grand bus. Ils partent une fois remplis, ce qui peut prendre d'une demi-heure à plusieurs jours, si vous vous trouvez en rase campagne.

Le meilleur moment pour prendre un taxi-brousse est entre 6h et 9h. Dans les régions reculées, vous aurez plus de chance de pouvoir vous déplacer les jours de marché, avec la population locale qui se rend là où se tient le marché tôt le matin et en repart l'après-midi.

Les billets se vendent au siège. Si vous voulez plus de place pour étirer vos jambes ou si vous voulez accélérer le départ, vous pouvez acheter deux, voire plusieurs sièges. C'est également le meilleur moyen de calculer le tarif d'une course en taxi. Si vous souhaitez louer le véhicule entier, multipliez le prix du billet par le nombre de sièges de la voiture et ajoutez les frais de bagages habituels pour connaître le prix que vous devriez payer.

Si les tarifs des transports publics sont fixés, ils augmentent souvent (et baissent même parfois) par rapport aux fluctuations du prix de l'essence. Les chauffeurs vous annonceront presque toujours le véritable prix.

De Dakar, les taxis-brousse sept places desservent notamment Saint-Louis (4 500 CFA, 5-6 heures), Ziguinchor (9 000 CFA, 9-10 heures) et Tambacounda (9 000 CFA, 10-12 heures). En minibus, comptez de 20 à 25% de moins et de 30 à 35% en Ndiaga Ndiaye.

Minibus 

Pouvant transporter une vingtaine de personnes, les minibus (ce sont pour la plupart des Nissan Urvans) sont plus petits que les Ndiaga Ndiaye. On les appelle parfois « petits cars ». Ils sillonnent essentiellement les routes rurales et coûtent quelques CFA de plus que les Ndiaga Ndiaye.

Ndiaga Ndiaye 

Aussi appelés « grands cars », ces minibus Mercedes, qui portent le nom du premier entrepreneur qui les a introduits au Sénégal, sont souvent le moyen de transport le moins cher et le plus lent. Bus de 32 places que l'on voit partout, ils sont reconnaissables à leur carrosserie blanche et au mot Alhamdoulilahi (Grâce à Dieu) qui figure sur le devant.

Les Ndiaga Ndiaye ont tendance à s'arrêter souvent pour prendre ou déposer des passagers, ce qui explique pourquoi ils peuvent mettre deux fois plus longtemps qu'un sept-places à faire un même trajet. Les crevaisons, les pannes et les accidents ne sont pas rares non plus. Par ailleurs, dans les régions les plus isolées, ils seront sans doute le seul moyen de transport disponible. Reste que si vous adoptez la bonne attitude, les trajets peuvent se révéler hilarants.

Pick-up 

Les voyageurs quittant la ville pour rejoindre des coins reculés rencontreront parfois des pick-up couverts (appelés aussi « bâchés »). Ces véhicules passablement cabossés et bondés de passagers, de poulets, de sacs de riz et de chèvres constituent parfois le seul type de taxi-brousse disponible, particulièrement dans les régions isolées.

Taxi sept-places 

Les taxis sept-places (parfois aussi appelés break ou 504) sont des Peugeot 504. On les considère comme la Rolls Royce des moyens de transport, quoique la chose se discute. La plupart sont assez mal en point et, en raison du mauvais état des routes, ne se résument plus parfois qu'à un châssis, la carrosserie et le moteur. Possédant trois rangées de sièges, les taxis Peugeot sont destinés à transporter le chauffeur et sept passagers (d'où leur nom), sans compter les chèvres, les matelas, voire les motos sur le toit. Le premier arrivé s'assoit normalement à l'avant, les derniers se faufilent à l'arrière (mais n'ont pas à patienter en attendant que le taxi se remplisse).

Vélo

Le vélo est un moyen de transport bon marché, pratique et écologique. En outre, il permet de découvrir en profondeur le pays visité en s'arrêtant dans de petits villages ou villes, et de communiquer avec la population locale.

Si vous n'avez jamais fait de vélo en Afrique auparavant, la Gambie constitue un bon point de départ. Son paysage est plat et les distances entre les principaux sites peu éloignées.

Les VTT et les vélos à pneus larges sont les mieux adaptés car, même en ville, il peut y avoir des nids-de-poule sur l'asphalte ou des pistes. Gardez en tête qu'ici, les automobilistes n'ont pas l'habitude de voir des cyclistes sur la route. Faire du vélo n'est donc pas sans danger, surtout en ville où la circulation obéit à la loi du plus fort. Le casque s'impose, et l'achat d'un petit rétroviseur à installer sur le casque peut être une bonne idée.

La meilleure période pour faire du vélo s'étend de mi-novembre à fin février. La température à cette période reste raisonnable, mais il vous faudra tout de même emporter beaucoup d'eau et vous badigeonner de crème solaire. Si vous avez trop chaud, que vous êtes fatigué ou que vous souhaitez tout simplement vous épargner un trajet ennuyeux, sachez que les vélos peuvent être facilement transportés dans les bus et les taxis-brousse moyennant une somme modique. Si vous campez près d'un lieu d'habitation dans une zone rurale, demandez chaque soir au chef du village où vous pouvez vous installer – les tentes plantées au hasard peuvent créer la confusion et même provoquer l'hositilté des villageois.

Il est important d'emporter suffisamment de pièces de rechange et de savoir réparer son vélo (les crevaisons sont fréquentes).

Les voyageurs s'apprêtant à faire beaucoup de vélo au Sénégal et en Gambie doivent contacter leur association cycliste nationale ou régionale.

Voiture et moto

Certains points généraux sur les voyages avec son propre véhicule sont abordés.

Location

La location de voiture est généralement onéreuse. En additionnant le prix de la voiture, le kilométrage, l'assurance et la taxe, on atteint facilement les 700 € par semaine. Une carte de crédit vous sera nécessaire pour payer l'importante caution.

Louer un 4×4 revient encore plus cher et les tarifs explosent souvent lorsqu'on veut se rendre dans l'intérieur du pays, où les routes en mauvais état augmentent les risques d'accident. Certaines compagnies de location proposent les services d'un chauffeur, moyennant un petit supplément. Cela diminue parfois le prix de la location, car l'assurance revient moins cher.

La majorité des agences de location se trouvent à Dakar, qu'il s'agisse d'enseignes internationales (Hertz, Avis, Budget etc.) ou de petites sociétés indépendantes.

Si vous n'êtes pas trop exigeants en matière de clim et de confort, vous pouvez aussi louer un sept-places. Négociez le tarif journalier (indiquez au chauffeur votre destination, car une journée dans les environs de Dakar ne sera pas facturée comme une sortie sur des pistes érodées) et faites le plein (mettez-vous bien d'accord à l'avance sur qui devra payer l'essence) avant de partir. Pour calculer le prix, il suffit de multiplier le nombre de sièges par le tarif individuel habituel.

Permis de conduire

Pour conduire ou louer un véhicule, vous devrez être en possession d'un permis de conduire international. La plupart des agences demandent à leurs clients d'être âgés d'au moins 23 ans.

Transports urbains

Calèche et charrette 

Calèches et charrettes servent de transports en commun dans des villes comme Rufisque, Richard-Toll et Dagana. Les charrettes (rien de plus qu'une planche de bois posée sur des roues et attachée à un cheval) sont plus souvent utilisées pour transporter des sacs de sable et des briques. La calèche est dotée de sièges et d'une capote. Elle peut constituer un moyen plaisant de se déplacer dans la ville (surtout si vous avez des enfants), à condition que vous ne soyez pas pressé.

Car rapide 

Très colorés, ces minibus bleu et jaune que l'on trouve à Dakar sont un des emblèmes du Sénégal ; cartes postales et souvenirs les représentent fréquemment. S'ils sont pittoresques, ils ne représentent pas le meilleur moyen de circuler, à moins que vous appréciiez les arrêts irréguliers, les audacieuses manœuvres de dépassement et les véhicules bondés. Les cars rapides circulent surtout à Dakar et la plupart effectuent toutes sortes de trajets, quoiqu'ils ne le fassent ni directement ni très rapidement. Comptez 75 CFA pour un court trajet et 150 CFA pour une course un peu plus longue. Le tarif ne dépasse jamais 200 CFA.

Scooter

Le seul endroit où les mobylettes sont utilisées comme transport public régulier est Kaolack. Les passagers paient pour un siège. Cramponnez-vous et soyez patient, car les conducteurs roulent au mieux, selon vos deux poids cumulés, à la vitesse d'une moto lente.

Senbus 

Ces minibus blancs de construction indienne ont été introduits à Dakar comme alternative plus moderne aux cars rapides. Ils présentent l'avantage d'avoir des arrêts fixes et moins de passagers, mais, tout comme pour les cars rapides, il n'est pas toujours facile de savoir où ils vont.

Taxi 

Les taxis jaunes, des vieilles Peugeot cabossées aux modèles iraniens ou indiens flambant neufs, circulent dans toutes les grandes villes. À Dakar, il faut négocier âprement. Si vous avez une idée du prix de la course jusqu'à votre destination, annoncez-le d'emblée au chauffeur, ce qui vous épargnera plusieurs minutes de négociation. À Ziguinchor et à Saint-Louis, le tarif des petits trajets est fixé à 500 CFA. Pour arrêter un taxi, il suffit de le héler au bord de la route. À Dakar, il existe une formidable brigade de conductrices de taxi.

Voir aussi

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