Inscrites au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2008, les fortifications qui enserrent Saint-Martin-de-Ré ont été réalisées par Vauban à la demande de Louis XIV à partir de 1681. Le but était à l’origine d’accueillir les soldats avec l’ensemble de la population rétaise (17 000 habitants à l’époque) et le bétail en cas d’attaque, pour pouvoir résister à un siège de 48 jours. L’enceinte urbaine mesure 14 km de long pour 1,5 km de rayon et comprend une succession de fossés, de bastions, de contre-garde, de demi-lunes, de courtines, ainsi que deux larges portes assurant l’entrée de la ville : la porte des Campani et la porte de Toiras. Après avoir servi de bagne sous l’Ancien Régime, la citadelle fut jusqu’en 1938 un point de transit pour les forçats condamnés aux travaux forcés en Guyane et en Nouvelle-Calédonie. Seznec, Dreyfus, Henri Charrière, dit “Papillon”, sont ainsi passés par là. Aujourd’hui maison centrale, la citadelle compte 400 détenus condamnés à de lourdes peines.

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