Lhassa

Sera Je

Généralement accessible par l’entrée ouest, le plus grand des trois collèges possède une salle principale époustouflante, ornée de thangka et éclairée par des puits de lumière provenant de hautes fenêtres. Plusieurs chortens contiennent les restes des lamas illustres de Sera. À gauche de la salle, un passage conduit, via la chapelle des bouddhas des trois âges, à la chapelle de Tamdrim, la plus sacrée du monastère.

Tamdrin (Hayagriva), incarnation courroucée de Chenrezig dont le nom signifie “à tête de cheval”, est la divinité tutélaire de Sera. Une longue file de fidèles ­attendent pour poser leur front, et surtout celui de leurs enfants, sur ses pieds en signe de respect. Les moines vendent des fils et pilules sacrés, des amulettes et des bandes de papier rouge portant des inscriptions, que l’on brûle pour les défunts récents. Le sanctuaire en cuivre ornementé rappelle les temples de la vallée de Katmandou. Des armes, des chapeaux et des masques sont suspendus au plafond. Une autre chapelle à l’étage supérieur est dédiée à Tamdrin, ici représenté avec neuf têtes.

La première chapelle au fond de la salle principale sert d’écrin à une jolie statue de Sakyamuni, assis sous un dais (avec un mandala dessiné au plafond) ; les pèlerins gravissent des marches à droite pour toucher sa jambe gauche. Les deux chapelles suivantes sont dédiées à Tsongkhapa, avec Sakyamuni et Öpagme (Amitabha), et à Jampelyang. De là, rejoignez les chapelles de l’étage supérieur.

En semaine, de 15h à 17h, les moines se rassemblent dans la cour des débats au nord-est du Sera Je. Vous entendrez les claquements de mains qui ponctuent les discussions en approchant du collège.

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