Ce site, assez peu touristique, impressionne. Située sur un plateau triangulaire au sommet d’une colline, la citadelle inca trône haut au-dessus du village, avec un canyon abrupt de chaque côté. Prévoyez plusieurs heures de visite. Monter en taxi et revenir à pied (4 km) est une bonne solution. Pisac est célèbre pour ses cultures en terrasses, qui forment de grandes courbes gracieuses sur les flancs sud et est de la montagne. Les escaliers y sont rares
Les différents niveaux sont donc reliés par des pierres disposées en diagonale dans les murs. Au-dessus des terrasses, des sentiers à pic, gardés par des aigles caracaras et d’énormes portes en pierre, mènent à un escalier escarpé et à un tunnel creusé dans la roche. Des marchands vendent des boissons au sommet.
Ce lieu imposant gardait non seulement la vallée de l’Urubamba, mais aussi un col donnant accès à la jungle, au nord-est. Au sommet des terrasses, le centre cérémoniel se compose d’un intihuatana (“poteau d’amarrage du Soleil”, en fait un instrument d’observation astronomique), de plusieurs canaux en état de fonctionnement et de temples bien préservés, à l’architecture admirable. De là, un sentier monte à flanc de colline jusqu’à un ensemble de bains cérémoniels et fait le tour de la zone militaire. De l’autre côté de la gorge du Kitamayo, à l’arrière, vous apercevrez des centaines de trous percés dans la falaise. Il s’agit de sépultures incas pillées par des huaqueros (pilleurs de tombes) et interdites d’accès aux touristes.
Lors de la rédaction du guide, le sentier qui part du côté ouest de l’église du village était fermé. Renseignez-vous à Pisac. Quand il est ouvert, comptez 2 heures de montée et 1 heure 30 pour la descente. Une marche ardue, qui vous mettra en jambes pour le Chemin de l’Inca ! De nombreux sentiers s’y entrecoupent, mais si vous gardez les terrasses en point de mire, vous ne pouvez pas vous perdre. La gorge ouest (à gauche de la colline en montant) est celle du Kitamayo ; la vallée du Chongo se trouve à droite, à l’est.
6h-17h