C’est quasi un passage obligé vers la Haute Ville, tant la vue est superbe. La montée demande certes un peu d’efforts mais il est nettement conseillé de rejoindre la Haute Ville et sa citadelle à pied, les conditions de circulation et de stationnement (payant) y étant particulièrement difficiles.
Deux escaliers mènent du port à la citadelle. Le moins emprunté est celui menant à la porte de France depuis le quai Banda-del-Ferro (non loin du quai des ferries). Le plus courant est celui de la montée Saint-Roch – qui débute sous le nom de montée Rastello –, qui relie la rue Saint-Érasme à la porte de Gênes, en passant devant la chapelle Saint-Roch. Au pied de la montée Saint-Roch, l’église Saint-Érasme, bâtie au XIIIe siècle, est dédiée au saint patron des pêcheurs.
En chemin, un belvédère permet de reprendre son souffle en découvrant un panorama qui compte sans nul doute parmi les plus photographiés de Corse. Il révèle notamment l’à-pic de la Haute Ville, falaise de près de 70 m érodée par les flots et, à quelques dizaines de mètres du rivage en contrebas, un étonnant morceau de falaise qui semble avoir été oublié par l’érosion : U Diu Grossu, également appelé le Grain de sable.
En haut de la montée, la porte de Gênes fut aménagée en pont-levis à la fin du XVIe siècle et resta l’unique accès à la citadelle jusqu’au percement de la porte de France, en 1854.
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