Sarlat et le Périgord noir

Site de La Madeleine

En 1863, Édouard Lartet et Henry Christy découvrent un important gisement dans l’abri sous roche de La Madeleine. Ils mettent au jour des restes humains et de nombreux objets. L’étonnante maîtrise technique et artistique dont ceux-ci témoignent change totalement la vision que les érudits de l’époque ont de l’homme préhistorique, à tel point qu’en 1872, l’archéologue Gabriel de Mortillet donne à la dernière phase du paléolithique (il y a entre 17 000 et 12 000 ans) le nom de Magdalénien en référence au gisement de La Madeleine. Au début du XXe siècle, Denis Peyrony exhume des plaquettes gravées et un squelette d’enfant couvert d’ocre et d’une parure de coquillages. L’essentiel des trouvailles est visible au musée des Eyzies , l’abri de La Madeleine étant fermé au public. On peut en revanche visiter son village troglodytique, qui a été habité du IXe au XIXe siècle. Derrière le poste de garde, on découvre une rue bordée d’habitats à usages multiples (artisanat, élevage, etc.), puis une chapelle gothique sur un soubassement roman. Plus haut se dresse le “Petit Marzac”, un château fort construit au XIIIsiècle et incendié en 1623.

05 53 46 36 88 ; www.la-madeleine-perigord.com ; tlj juil-août 9h30-20h, mai-juin 10h-19h, fév-avr 10h-17h30, sept-nov 10h-18h, fermé 15 nov-1er fév
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