Palais de Malia

À 3 km à l’est de Malia, ce palais fut édifié à la même période que les grands ensembles minoens de Phaistos et de Cnossos. La première construction remonte aux alentours de 1900 av. J.-C. Détruite par le tremblement de terre de 1700 av. J.-C., elle fut remplacée par un second palais lui-même ruiné par un nouveau séisme autour de 1450 av. J.-C. La plupart des vestiges aujourd’hui visibles sont ceux de ce second palais, où furent mis au jour de superbes objets minoens, dont le célèbre pendentif aux abeilles en or.

Un plan gratuit et des panneaux explicatifs aident à se repérer aisément sur ce site. Dans la salle d’exposition, photos et maquettes de l’ensemble détruit et reconstruit permettent aux visiteurs de visualiser le palais principal et les sites alentour. Il n’y a pas d’itinéraire fixe à suivre : l’approche suivante est une simple suggestion.

L’accès se fait par la cour ouest. Là vous obliquerez à droite vers le sud en direction des silos à grains, une série de huit kouloures (fosses circulaires) qui servaient sans doute à conserver des céréales. Au-delà, vous parviendrez jusqu’à la cour centrale du palais, jadis cernée par une colonnade. Sur la gauche, on remarque au sol une pierre circulaire ourlée de 34 cupules, vraisemblable table à offrandes appelée kernos.

Au centre de cette cour aux dimensions étonnantes – 48 m de long sur 22 m de large – se trouve un autel creusé. Sous une toiture, sur votre droite, les magasins est stockaient les produits liquides dans des pithoi (jarres géantes). L’aile sud était dévolue à la fois à des appartements et à un petit sanctuaire, tandis que l’aile nord réunissait ateliers, réserves et salle de banquet. Le cœur névralgique du palais était l’aile ouest. La structure située plus au nord, la loggia, était reliée à la cour par quatre marches ; elle avait sans doute une vocation cérémonielle. Vous verrez ensuite les 11 marches restantes du grand escalier, qui menaient peut-être à un sanctuaire. Un peu en retrait, derrière un vestibule pavé, deux socles marquent l’emplacement de la crypte à colonnes.

Les bus en provenance d’Héraklion s’arrêtent à l’arrêt 36, sur la route principale, à 250 m du site.