L’imposante hisar (citadelle) est le secteur d’Ankara le plus intéressant à visiter. Cet ensemble bien préservé de murs épais et de ruelles si-nueuses prit sa forme actuelle lorsque l’empereur byzantin Michel II en fit construire les remparts extérieurs. L’enceinte intérieure, restaurée progressivement par les autorités locales, remonte au VIIe siècle.

Une fois franchie la Parmak Kapısı, l’entrée principale, une autre porte à gauche débouche sur l’Alaettin Camii, du côté gauche. Cette mosquée, qui date du XIIe siècle, a subi d’importants travaux de reconstruction. Sur la droite, une rue escarpée mène à un escalier en haut duquel la Şark Kulesi, offre un beau panorama. Plus difficile à repérer, la tour septentrionale, l’Ak Kale (Fort blanc), dévoile aussi un joli point de vue.

À l’intérieur de la citadelle, les gens vivent encore comme dans un village turc traditionnel et vous verrez des femmes battre et trier des écheveaux de laine. Des tronçons de colonnes, des fragments de statues en marbre et des linteaux gravés d’inscriptions sont intégrés dans les murs.

Lors de notre passage, un programme de restauration de grande envergure avait débuté. Il durera plusieurs années, mais on murmure déjà dans certains quartiers que la citadelle s’embourgeoise et perd le côté délabré qui faisait tout son charme.

Ankara Kalesi ; Ulus.porte du Doigt ; Alitaş Sokaktour orientale ;
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