Port et cœur de ville

Le port de plaisance, où est installé l’office du tourisme, est agréable à parcourir, surtout lorsqu’il accueille de vieux gréements. Il ouvre sur la grande place Gambetta, construite en hémicycle (1835) et agrémentée de nombreuses terrasses, qui marque l’entrée de la vieille ville par la porte Saint-Vincent. Surmontée de la statue du patron de Vannes, saint Vincent Ferrier (1350-1419) – on dit que le jour où le bras levé du saint s’abaissera, la ville sera engloutie – , celle-ci donne sur la rue du même nom, bordée d’hôtels particuliers du XVII^e siècle (beaucoup ont été construits pour accueillir les membres du parlement de Bretagne exilés à Vannes). En remontant la rue, vous trouverez après une centaine de mètres sur votre gauche la place du Poids-Public, avec des maisons également du XVII^e siècle et l’hôtel Mynier (anciennement hôtel de Francheville), puis la place des Lices (XIV^e siècle), où se déroulaient joutes et tournois des ducs de Bretagne – à la fin du Moyen Âge, Vannes est le lieu de résidence favori des ducs. Le marché s’y tient le mercredi et le samedi matin, et la halle des Lices abrite un beau marché couvert, où l’on peut aussi s’attabler. Par la rue de la Porte poterne (XVII^e siècle), vous pouvez accéder aux jardins à la française des Remparts, dominés par l’ancien château de l’Hermine du duc Jean IV. En suivant la Marle, vous retomberez près de votre point de départ, au niveau de la porte Calmont, édifiée à la fin XIV^e siècle et récemment restaurée.