Antananarivo

Avenue de l’Indépendance

Fortement remaniée au cours des quinze dernières années, elle sera sans nul doute votre première vision de “Tana”. En partie coupée par le grand bâtiment de la mairie (Lapan’ny Tanana) et ornée de quelques espaces flanqués de palmiers de Bismarck, l’avenue de l’Indépendance (araben ny Fahaleovantena) est un passage obligé pour tout visiteur dans la capitale. Elle est également intéressante pour les innombrables petits métiers (et trafics) qui s’y déroulent : marchands de sambos, de cigarettes à l’unité, de lunettes de soleil contrefaites, de téléphones portables d’occasion et de DVD piratés. Jetez également un coup d’œil à l’activité des “débloqueurs” de téléphones mobiles qui ont installé leurs ateliers dans des voitures garées sur le côté de l’avenue.

Les escaliers d’Analakely, qui montent à la ville haute depuis l’avenue, méritent le détour pour leur animation. Vous y croiserez nombre de vendeurs de rue, ainsi que des artisans proposant toutes sortes de tampons encreurs, que vous pourrez faire réaliser à la demande.

À leur pied, les pavillons d’Analakely sont les seuls vestiges du Zoma, l’immense marché à ciel ouvert qui se tenait jusqu’en 1997 le long de l’avenue, et dont le cinquième jour de la semaine (vendredi se dit “zoma” en malgache) était le point d’orgue. Instauré sous le règne du roi Andrianampoinimerina, puis complété dans les années 1920 par cette série de pavillons en briques qui accueillent encore un marché, le Zoma et sa forêt de parasols blancs a été démantelé et divisé entre les marchés environnants : Petite Vitesse et Pochart.

Faites attention aux pickpockets, notamment aux enfants tenant un chapeau à la main, le long de l’avenue.

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