Installé dans une portion des galeries qui parcourent le sous-sol de Tirana, ce musée, comme le Bunk’Art 1 , vaut autant pour l’exposition que pour le lieu. C’est une sorte de ville souterraine, qui avait pour principale fonction, à l’époque communiste, de relier les divers bâtiments gouvernementaux et de permettre des déplacements secrets, tout en abritant les prisons, les pièces opérationnelles et les “salles des boutons” de la grande machine de la terreur d’Enver Hoxha. Aujourd’hui, on peut descendre dans le ventre de Tirana par le biais du bunker situé entre les bâtiments gouvernementaux, près de l’angle sud-est de la place Skanderbeg (bien indiqué), et parcourir des dizaines de mètres de galeries ponctuées de pièces et de cellules illustrant l’histoire albanaise du XXe siècle – l’accent est mis sur le régime communiste, au moyen d’objets et de meubles originaux, ainsi que d’installations sonores et de jeux de lumière. L’atmosphère dans laquelle se déroule la visite est particulièrement angoissante et, mieux que les explications, communique le pesant climat du régime communiste.

067 207 29 05 ; www.bunkart.al ; Rruga Abdi Toptani ; 9h-18h
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