La citadelle trône sur les hauteurs de Berat. De Mangalem, la rue Mihal Komnena rejoint sa porte massive, surmontée d’une croix sculptée et des initiales MK désignant Mihal Komnena (Michel II Comnène), le despote de l’Épire qui fit reconstruire les fortifications au XIIIe siècle. À l’intérieur de l’enceinte se déploie un lacis de ruelles bordées d’habitations d’un blanc immaculé. Nombre de personnes vivent encore ici, c’est pourquoi on peut y accéder 24h/24. L’entrée n’est payante qu’en journée, d’ordinaire entre 9h et 18h. Si des panneaux indiquent clairement la direction de l’église de la Dormition-de-la-Vierge et le musée Onufri , il reste toutefois difficile de s’orienter à travers ce dédale. Une fois dans la citadelle, dirigez-vous vers l’est et longez les remparts (Rruga Gjon Muzaka) pour gagner au sud le sommet du fort, d’où l’on jouit d’une vue panoramique sur la ville et la vallée. Revenant légèrement sur vos pas, prenez à gauche la Rrugica Mbrica jusqu’à l’église Saint-Georges (Kisha Shën Gjergji) du XIVe siècle, rouverte au culte après avoir été convertie en restaurant sous le régime communiste. Plus loin, vous passerez devant les ruines de la mosquée Rouge (Xhamia e Kuqe), gravement endommagée par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. La Rrugica Mbrica conduit ensuite au cœur de la seconde muraille, dans laquelle se dressent les vestiges des ouvrages défensifs du château, ceux de la mosquée Blanche et Sainte-Marie-de-­Blacherne, doyenne des églises de Berat. En sortant de l’enceinte par la porte ouest, vous pourrez admirer l’église de la Sainte-Trinité), du XIIIe siècle, perchée sur un versant abrupt. Avant de vous rendre au musée Onufri, cherchez près de l’entrée principale l’église Saint-Théodore, qui renferme des fresques du maître lui-même. Outre des maisons, la citadelle englobait jadis 42 églises, dont huit subsistent.

Rruga Mihal Komnena ; 24h/24.Xhamia e BardhëKisha Shën Mëri VllahernaKisha Shën Triadha(Kisha Shën Todri
#ExperienceLonely