Gozo et Comino

Le paysage idyllique de Gozo, Għawdex (aow-dech) en maltais, ensorcelle d’office le visiteur. Le pape du nonsense (l’absurde) que fut l’illustrateur poète Edward Lear (1812-1888) s’est plu à inventer des mots abracadabrants pour qualifier ses petits monts coiffés d’églises immenses, ses criques mystérieuses aux reflets envoûtants, ses falaises ciselées impossibles à décrire par des mots. Le rythme, ici, n’a rien à voir avec celui de la grande île trois fois plus grande et dix fois plus peuplée. À Gozo, les 30 000 habitants se proclament gozitains avant tout. Il paraît impensable d’y fermer sa porte à clé et, s’il y a eu une voiture dérobée, les voleurs n’ont jamais atteint le ferry.
C’est un endroit idéal pour se détendre, tant du fait de ses plages de sable, de ses criques rocheuses, que de ses excellentes opportunités de plongée et de snorkeling. Il s’agit par ailleurs d’un lieu chargé d’histoire, dont témoignent mégalithes et citadelles médiévales.

À ne pas manquer

1. Des criques aux eaux azur, comme Wied il-Għasri.
2. Le sable rouge de la ravissante San Blas Bay.
3. Le panorama à 360° qu’offre la minuscule Comino.
4. Le paysage un peu lunaire du littoral de Dwejra.
5. Un déjeuner à Mġarr ix-Xini après une arrivée en bateau.
6. Le reflet du soleil et l’écume des vagues sur les marais salants, près de Marsalforn.