Bosnie : Les Incontournables
Le meilleur de la Bosnie
Vieille ville et Stari Most, Mostar
Au crépuscule, les lumières des moulins transformés en restaurants scintillent aux côtés de petits cours d’eau bouillonnants. L’étroite Kujundžiluk, ou “ruelle de l’or”, bruit de la joyeuse animation des camelots. Entre les deux, le pont de pierre le plus célèbre des Balkans déploie sa majestueuse silhouette en arche d’une tour médiévale à une autre. Un enchantement pour les yeux. Attardez-vous jusqu’à la nuit tombée pour contempler les lieux sans la foule dense des estivants en excursion. Et restez plus longtemps encore afin de profiter des splendides curiosités alentour, et de méditer sur le sombre passé de la ville. Les traces du conflit des années 1990 restent en effet très visibles au-delà des ruelles pavées du quartier ottoman, joliment restauré. Bon à savoir : de novembre à avril, la plupart des infrastructures touristiques sont fermées.
Rafting sur les rapides de Bosnie-Herzégovine, depuis Foča, Bihać ou Banja Luka
Les rapides bosniens deviennent d’une extrême difficulté (niveau V) en avril/mai. Leur flot est plus adapté aux débutants en été.
Ski sur les pistes des Jeux olympiques de 1984 à Jahorina ou Bjelašnica
La station de ski de Jahorina possède le plus grand choix d’hôtels. Chacun est à 300 m, voire moins, de l’un des sept principaux remonte-pentes. Le deuxième domaine skiable olympique du pays se trouve au-dessus de la station de Bjelašnica. Pourvue de deux hôtels, elle est à environ 30 km au sud de Sarajevo. On peut notamment y faire une descente aux flambeaux (18h à 21h). En été, les ravissants villages de montagne situés au-delà n’attendent que d’être découverts.
Sarajevo
Dans les années 1990, Sarajevo a littéralement failli disparaître. Aujourd’hui, c’est une ville que l’on aime pour son dynamisme chaleureux et son ambiance à la croisée des chemins entre l’Orient et l’Occident.
Au-delà des ruelles pavées de pierre du quartier central de Baščaršija, la “cité turque”, les flancs escarpés de la vallée sont émaillés de maisons bosniennes aux toits de tuiles rouges et d’innombrables minarets. Ils remontent jusqu’à de verdoyantes crêtes montagneuses. Vers l’ouest, Sarajevo s’étend sur plus de 10 km, englobant Novo Sarajevo et le triste quartier de Dobrinja, dont les immeubles d’habitation portent encore les impacts de tir. À l’extrémité la plus occidentale de la ligne de tramway, la municipalité cossue d’Ilidža orne la capitale de ses espaces verts. Les stations de sports d’hiver de Bjelašnica et Jahorina, qui offrent l’un des meilleurs rapports qualité/prix d’Europe, sont à 30 km à peine.
Višegrad
Étape pratique entre Sarajevo et Belgrade, Višegrad a pour principal atout le pont Mehmed Pacha Sokolović. Ce pont à dix arches, construit en 1571, fut immortalisé par Ivo Andrić, lauréat du prix Nobel de littérature, dans son roman Le Pont sur la Drina. La ville de Višegrad est en train d’achever la construction d’Andrićgrad, “vieille” ville dont l’inauguration est prévue cette année. Il s’agit à la fois d’une sorte de fantaisie historique et d’un musée consacré à la culture. Cela excepté, l’architecture de Višegrad n’a que peu d’attraits. Toutefois la ville est nichée dans un ensemble d’impressionnants canyons. Les week-ends d’été, des excursions en bateau permettent de les explorer.
Vieille ville, Trebinje
Bien que située à seulement 28 km de Dubrovnik, Trebinje semble à mille lieues en matière de tourisme. Les gens vivent en effet dans sa vieille ville fortifiée. Vous croiserez donc les habitants dans ses cafés sans prétention – occasion intéressante d’entendre le point de vue serbe sur l’histoire récente et mouvementée du pays. Les remparts de la vieille ville se dressent au bord de la rivière, à côté d’une ancienne caserne austro-hongroise du XIXe siècle qui abrite aujourd’hui le musée de l’Herzégovine.
La plus grande pyramide du monde à Visoko
Jadis capitale de la Bosnie médiévale et centre spirituel de l’Église bosnienne, cette ville quelconque qui vivait du tannage du cuir est restée dans l’ombre tout au long du XXe siècle. Il a fallu que l’archéologue bosnien Semir Osmanagic formule une théorie audacieuse pour que l’on parle d’elle. Selon lui, la colline de Visočica, haute de 250 m et située à Visoko, serait en fait la plus grande pyramide du monde. Elle aurait été construite il y a 12 000 ans par une grande civilisation depuis longtemps disparue.
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