Tokyo

Sensō-Ji et les temples de Shitamachi

Chaque année, le Sensō-ji attire des millions de touristes. Ce vieux temple majestueux n'en demeure pas moins un lieu de culte très fréquenté par les habitants du quartier populaire d'Asakusa. Ses origines sont d'ailleurs étroitement mêlées à celles de la population locale. En 628, deux pêcheurs auraient remonté du fleuve Sumida une statue en or de Kannon, déesse de la Compassion. Un temple fut bâti pour l'abriter et elle n'a plus bougé depuis, donnant à l'édifice son autre nom, Asakusa Kannon-dō. On ignore si l'effigie existe réellement, mais cela ne dissuade pas les fidèles de gravir les marches pour jeter des pièces de monnaie et taper cérémonieusement dans leurs mains avant de s'incliner avec respect.

En arrivant au Sensō-ji par la station de métro Asakusa, entrez par le Kaminarimon (porte du Tonnerre), encadré de deux divinités protectrices à l'air sévère: Fūjin, dieu du Vent, à droite, et Raijin, dieu du Tonnerre, à gauche. Près de la porte, des conducteurs de jinrikisha (rickshaw) en habit traditionnel vous proposeront certainement de vous promener sur leur engin rutilant autour du temple et dans ses environs, offrant au passage quelques commentaires architecturaux et historiques en anglais ou en japonais.

Immédiatement après la porte commence Nakamise-dōri, une rue commerçante piétonnière dans l'enceinte même du temple. On y trouve aussi bien des babioles touristiques que de véritables objets d'artisanat de style Edo, sans oublier les perruques portées avec les kimonos.

Nakamise-dōri conduit au sanctuaire proprement dit, devant lequel de l'encens brûle en permanence. La fumée de ce dernier aurait des propriétés bénéfiques sur la santé. Les visiteurs se placent donc dans les volutes pour profiter de ses effets. Si vous souffrez de maux particuliers… vous savez ce qu'il vous reste à faire!

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