Kyoto

Festivals Kyoto et fêtes

Découvrez le calendrier des grandes festivités de Kyoto

Kyoto s’anime au rythme de ses matsuri, festivals traditionnels qui célèbrent tantôt les dieux, les ancêtres, les saisons et les croyances locales. Ces événements sont l'occasion de découvrir son riche patrimoine culturel, à travers ces fêtes, profondément ancrées dans la vie locale, et plonger dans un Japon intemporel. Ici, les processions rituelles et les habits traditionnels côtoient les stands de yakitori sur les sons des tambours taiko.

Des processions impériales du Aoi Matsuri aux impressionnants chars du Gion Matsuri, en passant par les flammes mystiques du Daimon-ji, chaque festival est une occasion unique de voir Kyoto vibrer différemment. Pour les visiteurs, ces moments offrent un accès privilégié à une facette plus intime et festive de la ville — entre spiritualité, histoire, et ambiance populaire.

 

Aoi Matsuri : La procession impériale du printemps

15 mai

L’un des plus anciens festivals du Japon, l’Aoi Matsuri (« fête des roses trémières »), remonte à l’époque Heian (VIe siècle) et commémore les prières adressées avec succès aux dieux pour faire cesser une série de catastrophes naturelles. Depuis, il est célébré chaque 15 mai pour remercier les divinités et perpétuer cette tradition spirituelle.

La fête culmine dans une élégante procession historique, partant du palais impérial (Kyoto Gosho) jusqu’au sanctuaire Shimogamo-jinja, puis au sanctuaire Kamigamo-jinja, tous deux classés au patrimoine mondial. Environ 600 participants défilent en costumes traditionnels somptueux, certains montés à cheval, d’autres à pied, précédés par des chars à bœufs décorés de feuilles de rose trémière. Les messagers impériaux, en habits d’époque, mènent la marche dans une atmosphère solennelle et gracieuse, donnant vie à un tableau vivant d’une autre époque.

Gion Matsuri : Le festival emblématique de Kyoto

Juillet

Le Gion Matsuri est le festival le plus importante de Kyoto, et l’un des plus emblématiques du Japon. Né au IXe siècle pour apaiser les dieux lors d’une épidémie, il est aujourd’hui inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.

La fête s’étale sur tout le mois de juillet, mais son point culminant est la grande parade du 17 juillet (Yamaboko Junko), où une trentaine de chars monumentaux (yamaboko), richement décorés et tirés à la force des bras, défilent dans le centre-ville. Une seconde parade plus modeste a lieu le 24 juillet.

Les trois soirées précédant le 17 juillet sont particulièrement animées : les rues du quartier de Shijo-dori se transforment en vaste fête populaire. Les passants, souvent vêtus de yukata (kimono léger d’été), flânent autour des stands de street food et des lanternes illuminant les chars stationnés. L’ambiance est joyeuse et traditionnelle, rythmée par la musique des flûtes et des tambours.

Daimon-ji Gozan Okuribi : L’adieu aux esprits

16 août
Le Daimon-ji Gozan Okuribi est une cérémonie spectaculaire, marquant la fin de l’Obon, période durant laquelle les âmes des ancêtres sont censées revenir dans le monde des vivants. Le soir du 16 août, Kyoto s’embrase, avec cinq grands feux allumés sur les montagnes encerclant la ville, formant des caractères chinois ou des symboles visibles à plusieurs kilomètres.

Le plus important d’entre eux brûle sur le Daimonji-yama, le mont qui s’élève au-dessus du Ginkaku-ji, dans le nord de Higashiyama.  D’autres apparaissent successivement sur les collines environnantes, entre 20h et 20h30.

Les berges de la Kamo-gawa, au nord de la ville, offrent l’un des meilleurs points de vue pour observer ces brasiers silencieux.

Kurama-no-hi Matsuri : Le festival du Feu de Kurama

22 octobre
Situé dans les montagnes au nord de Kyoto, le paisible village de Kurama se transforme en une scène de feu lors du Kurama-no-hi Matsuri, ou fête du feu. Dès la tombée de la nuit, des torches de feu géantes sont allumées dans les rues du village. Des hommes vêtus simplement d’un fundoshi (tissu léger autour des hanches) portent ces torches enflammées, parfois accompagnés de jeunes garçons.

Les trains qui desservent Kurama, dans un sens comme dans l’autre, sont bondés le soir de cette fête (prévoyez de partir tôt et de revenir tard).

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