Comment aller en Indonésie ?
La plupart des voyageurs arrivent en avion à Jakarta ou à Bali. On peut aussi entrer dans le pays par voie maritime, depuis la Malaisie ou Singapour, ou par voie terrestre, via Kalimantan, la Papouasie ou le Timor Oriental.
Entrer en Indonésie
Les Français, les Belges, les Suisses et les Canadiens n’ont plus besoin de visa pour les séjours d’une durée maximale de 30 jours. Votre passeport doit être valable au moins 6 mois après la date d’entrée sur le territoire indonésien et posséder au minimum une page vierge (ou plusieurs pour les séjours supérieurs à 30 jours). Avant de passer la douane, vous devrez peut-être remplir une carte de débarquement, dont vous garderez la moitié que vous donnerez par la suite aux services d’immigration en quittant le pays.
Partir en Indonésie par avion
Plusieurs compagnies aériennes desservent l’Indonésie. De nombreux vols internationaux, et surtout ceux à destination de Bali, font d’abord escale à Singapour ou Kuala Lumpur, en raison des restrictions de piste à l’aéroport de Bali.
Les aéroports et compagnies aériennes
Les principales portes d’entrée de l’Indonésie sont l’aéroport international Soekarno-Hatta à Jakarta (Java) et l’aéroport international Ngurah Rai à Bali – également appelé aéroport de Denpasar.
Les aéroports de Balikpapan, de Medan, de Surabaya, de Lombok et de Manado accueillent aussi, en nombre plus limité, des liaisons internationales. Voici une liste non exhaustive de compagnies internationales desservant l’Indonésie. Consultez également les rubriques Depuis la France, la Belgique, la Suisse et le Canada.
- AirAsia Compagnie à bas coût desservant de nombreuses destinations indonésiennes depuis l’Australie, Kuala Lumpur, Bangkok et Singapour
- Garuda Indonesia. La compagnie nationale indonésienne.
Partir en Indonésie depuis la France
Il n’y a pas de vol direct pour l’Indonésie au départ de la France. Il existe en revanche de nombreux vols avec escale(s).
Au départ de Paris, pour un vol avec 1 escale à destination de Jakarta, les tarifs aller-retour en classe économique démarrent à 450 euros (ils sont au plus haut en juillet-août ; comptez alors 600-700 euros au minimum). Les prix sont plus élevés pour Bali (Denpasar) : les tarifs débutent à 550 euros et s’envolent en juillet-août (à partir de 1 000 euros). Comptez de 18 à 20 heures de voyage au minimum. Des liaisons sont assurées quotidiennement par Air France-KLM, parfois en partenariat avec Garuda Indonesia.
Voici les coordonnées françaises de quelques transporteurs et agences :
Partir en Indonésie depuis la Belgique
Il n’existe pas de vols directs entre la Belgique et l’Indonésie. Pour un aller-retour en classe économique entre Bruxelles et Jakarta, les tarifs débutent à 550 euros environ (ils grimpent en juillet-août : comptez 700-750 euros au minimum). Ils sont plus élevés à destination de Bali (Denpasar) : à partir de 650 euros (950 euros en juillet-août). Prévoyez pas moins de 18 heures de voyage. Brussels Airlines ne dessert pas l’Indonésie. Voici quelques adresses utiles en Belgique :
Partir en Indonésie depuis la Suisse
Il n’existe pas de vols directs entre la Suisse et l’Indonésie. À destination de Jakarta, les prix démarrent à 700-800 FS au départ de Genève et de Zurich (ils sont un peu plus élevés en juillet-août). Pour un aller-retour à destination de Bali (Denpasar), comptez pas moins de 650-700 FS (850 FS en juillet-août) au départ de Zurich et 850 FS (1 150 FS en juillet-août) depuis Genève. Dans tous les cas, prévoyez au minimum 16 ou 17 heures de voyage. Swiss assure des vols en partenariat avec Jetsar, Singapore Airlines et Thai Airways. D’autres adresses utiles en Suisse :
Partir en Indonésie depuis le Canada
Au départ de Vancouver, les tarifs les plus économiques pour les vols avec 1 escale démarrent entre 800 et 1 000 $C pour Bali (Denpasar) et entre 650 et 850 $C pour Jakarta (pour ces deux destinations, comptez beaucoup plus en juillet-août). Depuis Vancouver, les prix débutent entre 1 000 et 1 300 $C (1 800-2 000 $C en juillet-août) pour Jakarta et Bali (Denpasar). Air Canada assure des vols en partenariat avec plusieurs compagnies asiatiques. Dans tous les cas, prévoyez au minimum 25 heures de voyage. Vous pourrez notamment consulter les offres de :
Passer les frontières en Indonésie
Il est possible d’entrer en Indonésie par cinq frontières terrestres différentes.Des bus relient régulièrement Pontianak (Kalimantan) à Kuching (Sarawak, est de la Malaisie) via le poste-frontière d’Entikong. On peut obtenir un “visa à l’arrivée” sur cet itinéraire.Passage entre Lubok Antu (Sarawak) et Badau (Kalimantan Ouest), avec un visa “depuis l’étranger”.Passage entre Biawak (Sarawak), et PLBN Aruk (Kalimantan Ouest), avec un visa “depuis l’étranger” également.Le poste-frontière entre Timor Ouest (Indonésie) et le Timor oriental (TimorLeste) est ouvert. Les ressortissants de nombreux pays n’ont pas besoin de visa pour un court séjour au Timor oriental. Contactez le consulat du Timor oriental à Kupang. Lors de nos recherches, il n’était pas possible d’avoir une exemption de visa en arrivant en Indonésie par cet itinéraire.Quand la situation politique le permet, on peut aussi passer par la frontière entre Jayapura ou Sentani (Indonésie) et Vanimo (Papouasie-NouvelleGuinée). Renseignez-vous au sujet des formalités et des visas (à obtenir à l’avance).
Rejoindre l'Indonésie par bateau
Il est actuellement impossible de relier par la mer les Philippines, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et l’Indonésie.
Partir en Indonésie depuis l'Australie
Les grandes compagnies de croisières proposent souvent des liaisons entre Bali et l’Australie.
Timor Oriental
Il existe des ferries réguliers, et notamment un ferry rapide récent, entre Dili (Timor Oriental) et Oecussi (une enclave appartenant au Timor Oriental située dans la partie occidentale de l’île de Timor). Vous pourrez vous procurer un visa pour l’Indonésie à Dili.
Partir en Indonésie depuis la Malaisie
Des ferries rapides et confortables effectuent régulièrement le trajet de 2 heures entre Melaka (ou Malacca ; Malaisie) et Dumai (Sumatra). Des bateaux du même type circulent entre Penang (Malaisie) et Belawan (Sumatra). Comptez environ 5 heures de traversée. De Johor Bahru, dans le sud de la Malaisie, des ferries vont chaque jour à Pulau Bintan dans les îles de Riau (Sumatra). Des ferries relient Tarakan et Nunukan (Kalimantan Est) à Tawau (Sabah, Malaisie orientale). Lors de nos recherches, il était possible de bénéficier d’une exemption de visa sur ces itinéraires.
Aller en Indonésie depuis Singapour
De Batam, des vedettes vont jusqu’à Tanjung Buton, d’où des correspondances vers Pekanbaru (Sumatra) sont assurées en minibus. Des ferries de la compagnie Pelni passent par Batam en venant de Belawan (le port pour Medan) et Jakarta. Des bateaux, notamment les Bintan Resort Ferries, relient aussi l’île de Bintan et Singapour.
Les voyages organisés en Indonésie
De très nombreux voyagistes ont inscrit l’Indonésie à leur catalogue et proposent différents types de circuits et de séjours en Indonésie. La plupart font la part belle à Bali ; beaucoup proposent aussi de partir à l’aventure sur des volcans, ou à la découverte des différentes cultures, et de la faune et de la flore indonésiennes. L’archipel s’impose aussi comme une destination incontournable pour les amateurs de plongée, avec une multitude de sites adaptés aussi bien à la plongée libre ou avec bouteille qu’au snorkeling. Qu’il s’agisse de formules en groupe ou en individuel, hors promotion, les tarifs descendent rarement en dessous de 2 000 euros (vol compris) pour un court séjour de 10 jours et atteignent fréquemment plusieurs milliers d’euros. En outre, ils varient grandement en fonction des prestations et des distances parcourues.
Comment se déplacer en Indonésie ?
Se déplacer en avion en Indonésie
L’avion est le moyen de transport le plus rapide et le plus pratique ; c’est parfois le seul moyen de rallier certaines parties de l’archipel. Les compagnies intérieures sont nombreuses, et les vols généralement peu coûteux. N’oubliez pas que les vols vers des destinations lointaines peuvent être annulés ou retardés, surtout en cas de mauvais temps.
Compagnies aériennes en Indonésie
Obtenir des informations fiables sur les liaisons intérieures en Indonésie relève du défi (surtout depuis l’étranger), car de nombreuses compagnies n’apparaissent pas sur les sites de voyage – traveloka.com est toutefois assez complet. Vous pourrez consulter les bureaux des compagnies et les agences de voyages sur place ; les hôtels et tour-opérateurs locaux sont souvent les meilleures sources de renseignements.
Le réseau des vols intérieurs se développe ; les horaires et les tarifs changent constamment. Les petites compagnies couvrant de courts itinéraires possèdent souvent des avions fatigués. Si vous voyagez avec un transporteur régional, pensez à reconfirmer votre billet ; les réservations sont parfois “perdues” quand un passager plus influent se présente. Si le vol est complet, patientez autour du guichet d’enregistrement, au cas où une place se libérerait. Une dizaine de compagnies proposent des vols intérieurs.
- Citilink. Cette filiale low cost de Garuda Indonesia dessert les villes principales.
- Indonesia AirAsia. Ce transporteur à bas prix, qui connaît une croissance rapide, est une filiale de la compagnie malaisienne AirAsia.
- Lion Air/Wings Air. Cette compagnie indonésienne low cost, qui connaît une croissance rapide, offre de très nombreux vols – assurés par Wings Air avec des avions à hélices vers certaines destinations mineures. Batik Air est sa filiale haut de gamme.
- Susi Air. Lignes à travers l’Indonésie.
- Transnusa. À Nusa Tenggara et au départ de Bali (Denpasar) vers des destinations comme Labuanbajo. Figure sur la liste noire européenne des compagnies aériennes.
Comment se procurer des billets d'avions pour les vols intérieurs en Indonésie ?
Les grandes compagnies indonésiennes indiquent leurs tarifs sur leur site Web. Toutefois, sans carte bancaire indonésienne, il peut être difficile d’acheter un billet en ligne. Essayez les méthodes suivantes :
Agences de voyages indonésiennes : Pour réserver un vol intérieur une fois sur place ; elles permettent souvent d’obtenir le tarif le plus bas.
Sites Internet de voyages : Beaucoup de sites généralistes acceptent les cartes internationales.
Amis : Vous pourrez éventuellement demander à une connaissance sur place ou au propriétaire d’une guesthouse d’utiliser sa carte bancaire.
Aéroport : Certaines compagnies vendent des billets aux aéroports, même si leurs boutiques en ville ou les agences de voyages sont plus fiables.
Se déplacer en Indonésie par bateau
Les îles et archipels de Sumatra, Java, Bali, Nusa Tenggara (petites îles de la Sonde) et Sulawesi (Célèbes) sont tous reliés par des ferries réguliers. Vous pourrez ainsi parcourir, d’une île à l’autre, tout le pays, de Sumatra à Timor Ouest. Pour les liaisons locales, des ferries circulent plusieurs fois par semaine, quotidiennement, voire toutes les heures sur les lignes fréquentées (JavaBali-Lombok-Sumbawa). Renseignez-vous auprès des compagnies, dans les ports, dans les hôtels et dans les agences de voyages.Pour Kalimantan, les Moluques et la Papouasie, les principales liaisons sont assurées par la compagnie nationale Pelni.
Ferries Pelni
Pelni possède une flotte de grands bateaux reliant les principaux ports d’Indonésie et la majeure partie de la zone périphérique de l’archipel. Son site Web fournit des informations utiles – avec notamment les horaires des arrivées et des départs près d’un mois à l’avance.Ses bateaux naviguent sur des itinéraires fixes dans les îles (1 à 2 fois par mois). Ils s’arrêtent généralement quelques heures dans chaque port. Notez que les horaires des traversées peuvent être modifiés jusqu’au dernier moment.Si les classes économiques sont assez bon marché, les tarifs des catégories supérieures sont équivalents, voire supérieurs, aux prix des vols low cost : comparez avec l’offre aérienne sur la destination.Il existe plusieurs types de bateaux Pelni – du navire moderne, propre et bien entretenu au vieux rafiot pas très engageant. Quelques points à considérer :
Réservation : Dans les villes desservies par Pelni, vous trouverez généralement une billetterie ou une agence représentant la compagnie. Réservez votre billet quelques jours à l’avance.
Classes : Les bateaux possèdent de 2 à 6 classes différentes. La classe économique, dans une grande salle ou sur le pont, offre le strict minimum. En haut de l’échelle de prix, on trouve des cabines avec 2 couchages (ce qui se rapproche le plus d’une 1re classe), fonctionnelles à défaut d’être luxueuses.
Sécurité : Gardez un œil sur vos affaires, quelle que soit la classe dans laquelle vous voyagez. Attention auxpickpockets à l’embarquement et au débarquement.
Affluence : En haute saison, notamment pendant les principales périodes de congés (pour l’Idul Fitri, par exemple), il peut y avoir des passagers jusque sur le pont, dans les couloirs et dans les escaliers. Les conditions de voyage sont alors plus difficiles.
Repas : Prévoyez de quoi manger et boire. Les bateaux proposent des repas basiques, ou ont des points de vente de nouilles instantanées et d’en-cas.
Embarquement : Préparez-vous à être bousculé, car les passagers se précipitent tous à la recherche d’un espace libre – selon la règle du “premier arrivé, premier servi” !
Autres bateaux
De nombreux bateaux relient les îles, sillonnent les rivières et les lacs. On peut louer toutes sortes d’embarcations dans l’archipel.
Bateau de pêche Il est possible de louer ces esquifs pour se rendre sur des îlots au large.
Longboat (ou longbot). Cette embarcation longue et étroite, propulsée par des moteurs extérieurs et très utilisée à Kalimantan, est pourvue de bancs de chaque côté de la coque pour les passagers.
Pirogue à balancier/canot Également propulsés par un moteur extérieur, ces canots sont le moyen de transport standard pour certains courts trajets d’île en île, comme de Manado (Sulawesi Nord) aux récifs coralliens autour de l’île de Bunaken. À Lombok, ces bateaux relient le port de Bangsal et les îles Gili.
Ferry fluvial Communs au Kalimantan où les rivières font office de routes, ces ferries transportent passagers et marchandises.
Bateau touristique/vedette Ces vedettes rapides peuvent embarquer 40 passagers ou plus. Elles circulent surtout entre Bali, Nusa Lembongan, Lombok et les îles Gili.
Se déplacer en bus en Indonésie
Les bus sont le pivot du transport indonésien (sauf en Papouasie et aux Moluques). À tout moment de la journée, des milliers de véhicules de tous styles et de toutes tailles circulent dans le pays. En général, ils partent quand ils sont pleins – ou plus exactement bondés.Les grandes lignes sont desservies par des bus climatisés, dont les conditions de transport sont corrects.La circulation est dense et les bus se retrouvent souvent pris dans des embouteillages.Pour les principaux itinéraires (comme le trajet de 24 heures entre Bali et Jakarta), comparez les tarifs des bus avec les offres des compagnies aériennes low cost, souvent intéressantes.Sur les itinéraires secondaires, la plupart des bus ne sont pas climatisés.Voyagez aussi léger que possible. Il y a très peud’espace ; un gros sac sera difficile à caser et risque de finir sur vos genoux.Faites attention à vos affaires et gardez avec vous votre passeport, votre argent et vos documents importants, de préférence dans une ceintureportefeuille.
Classes
Les bus économiques (ekonomi) suivent un itinéraire fixe entre les villes. Ils sont lents, étouffants et bondés, mais aussi très bon marché. De plus, ils garantissent une vraie tranche de vie indonésienne !Les bus express (patas) ressemblent aux bus économiques, mais ne s’arrêtent qu’à certaines gares ; officiellement, ils ne prennent pas de passagers au bord de la route. Les bus patas climatisés sont plus confortables et on bénéficie souvent d’une place assis.Les tarifs des bus climatisés (ou executive) varient grandement, en fonction de la catégorie et des prestations offertes : sièges inclinables, toilettes, TV, karaoké (à éviter!), en-cas… Il est nécessaire de réserver; les vendeurs pourront souvent vous montrer une photo du bus et le plan des sièges.
Billets
Pour les trajets longue distance, vous pourrez acheter votre billet auprès d’une agence de voyages ou à la gare routière (souvent appelée “terminal”), où vous trouverez plusieurs compagnies concurrentes. N’oubliez pas de réserver, surtout pour les bus climatisés.Les hôtels vendent fréquemment des billets ou se chargent de les acheter pour vous. Ils pourront aussi s’organiser pour que le bus passe vous chercher à l’hôtel – vous devrez débourser quelques milliers de roupies pour ce service, mais il est très pratique.
Faire du stop en Indonésie
L’auto-stop ne fait pas partie de la culture indonésienne. Pourtant, le conducteur d’un véhicule pourrait s’arrêter si vous tendez le pouce. Sur les petites routes qui ne sont pas desservies par des transports en commun, le stop est parfois la seule alternative à la marche, et les motards ou les chauffeurs de camion s’arrêtent volontiers. Vous aurez plus de chances d’avoir une place dans un véhicule en proposant de payer. Gardez à l’esprit que le stop n’est jamais tout à fait sûr, où que vous soyez, et que nous ne le conseillons pas. Les voyageurs qui décident de faire du stop doivent savoir qu’ils prennent un risque, certes faible, mais néanmoins bien réel.
Se déplacer en train en Indonésie
Seules Java, et, dans une certaine mesure Sumatra, possèdent un réseau ferroviaire À Java, les trains sont souvent plus confortables, rapides et simples que les autres moyens de transport. Ils permettent d’accéder aux ferries pour aller à Bali (dans l’est) et aux ferries pour Sumatra (dans l’ouest).Le réseau ferré limité de Sumatra s’étend au sud entre Bandarlampung et Lubuklinggau, et au nord entre Medan et Tanjung Balai ou Rantau Prapat. Il existe 3 classes à bord des trains indonésiens, toutes non-fumeurs.Executive (eksecutif) – climatisée ; réservation obligatoire.Business (Affaires ; bisnis) – pas de climatisation ; réservation obligatoire. Économique (ekonomi) – pas de climatisation ; bondée ; pas de réservation. Le site des chemins de fer donne les horaires des trains au départ de chaque gare.
Se déplacer à vélo en Indonésie
Avec une bonne forme physique, un peu de préparation et beaucoup de bon sens, un périple à vélo dans l’archipel réserve une expérience incomparable. Les bonnes routes de Bali, Lombok, Java Est et Sulawesi Sud conviennent aux cyclistes de tous niveaux ; les plus aguerris pourront aussi grimper sur les collines de Sumatra ou de Nusa Tenggara. Quelques conseils pratiques :Reposez-vous pendant les heures les plus chaudes pour éviter la chaleur tropicale.Pour limiter les risques, restez sur les petites routes ou sautez dans un camion ou un bus pour franchir les sections dangereuses.Préparez-vous à être un centre d’attention constant.Il est facile de louer un vélo dans les centres touristiques. Renseignezvous à votre hôtel. Les tarifs débutent à 30 000 Rp/jour.Dans de nombreuses destinations touristiques, en particulier à Bali, Lombok et Yogyakarta, des agences organisent des circuits à vélo assistés par un véhicule.Il existe généralement un parking à vélo surveillé (5 000 Rp) à proximité des principaux sites.Le cyclisme est de plus en plus populaire en Indonésie et les clubs seront ravis de vous venir en aide. Bike to Work (www.b2w-indonesia.or.id) dispose d’un grand réseau national.
Circuler en voiture et en moto en Indonésie
Assurance
Une assurance minimale est habituellement incluse dans l’offre de location de base – souvent avec une franchise allant jusqu’à 100 $US pour une moto et 500 $US pour une voiture. Vous pouvez en général payer un supplément pour réduire la franchise. Sachez qu’un propriétaire privé qui loue sa moto risque de ne pas proposer d’assurance. Dans tous les cas, vérifiez bien que vous serez couvert en cas de problème.
Carburant
Subventionné par le gouvernement, le carburant reste bon marché. L’essence sans plomb coûte environ 10 000 Rp/litre. L’ouverture du marché intérieur aux compagnies étrangères a poussé la compagnie pétrolière nationale, Pertamina, à ouvrir des stations-service (pompa bensin) dans tout l’archipel.
Code de la route
Les Indonésiens roulent à gauche. Étant donné le prix relativement peu élevé des prestations d’un chauffeur, il est bien souvent inutile de prendre le volant soi-même. Conduire requiert une bonne dose de concentration et les conséquences juridiques d’un accident peuvent être épouvantables : en tant qu’étranger, vous serez sûrement considéré comme responsable.
État des routes
Dans de nombreuses régions, y compris Bali, les embouteillages incessants peuvent rendre la conduite épuisante. Les retards dus aux travaux, au mauvais état des routes et aux bouchons sont fréquents. Trouver son chemin peut être une gageure : les panneaux sont peu nombreux et les cartes sont bien souvent obsolètes. Sur la plupart des routes, prévoyez une vitesse moyenne de 35 km/h.
Voir aussi
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