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Antarctique : Les Incontournables

Le meilleur de l'Antarctique

Les expériences à vivre en Antarctique : animaux, sites polaires... tout ce que vous pouvez voir pendant un voyage en Antarctique.

Rencontre avec les manchots

Quand on aperçoit pour la première fois ces oiseaux bipèdes, on sait que l'on est arrivé en Antarctique. Du petit manchot Adélie “en smoking” au gorfou Macaroni au front à aigrette en passant par le plus grand d'entre eux, le merveilleux manchot empereur à l'élégance nonchalante, l'Antarctique offre la possibilité d'observer ces animaux uniques sur leur territoire : la mer, la glace et le rivage. Il faut les voir jaillir de l'eau, faire du toboggan sur la glace ou se regrouper en colonies bruyantes pour glousser, faire des cabrioles, muer ou couver et s'occuper de leurs petits.

Station Amundsen-Scott

Atteint pour la première fois voilà un siècle par le vaillant explorateur Roald Amundsen à la grande époque de l'exploration de l'Antarctique, le pôle Sud conserve sa part de mythe, d'épreuves et de gloire. Aujourd'hui, une nouvelle station high-tech s'y dresse, entourée de matériel d'observation d'astrophysique dernier cri (dont un détecteur de neutrinos enfoui à environ 2 km sous la glace). Pour les touristes, se faire immortaliser devant les drapeaux au vent et le globe du pôle est la photo d'une vie.

Traversée du canal Lemaire

Bordé d'à-pics, le canal Lemaire a depuis toujours les faveurs des passionnés de photo et de nature. Sous un ciel rose pâle, des glaciers se détachent lentement des montagnes pour finir dans l'eau. Le Zodiac glisse entre des glaces flottantes sur lesquelles se prélassent des phoques de Weddell ou se massent de bruyants manchots papous. Non loin de là, un énorme phoque léopard femelle fait une sieste digestive.

Cap Evans

L'accès au cap Evans sur l'île de Ross n'a jamais été simple. Des ossements de chiens blanchissant sur le sable sous le soleil de l'Antarctique rappellent tristement l'expédition mortelle Terra Nova du capitaine Robert Scott de retour du pôle. La cabane de Scott contient une collection de fanions de traîneaux et de harnais de poneys rouillés. Le mugissement du vent évoque le destin lugubre de ces hommes partis de là avec l'espoir d'atteindre le pôle Sud. Découvrez la couchette du capitaine et jetez un œil aux provisions et au matériel photo en parfait état de conservation.

Cabane de Shackleton

Au cap Royds, sur l'île de Ross, la cabane d'Ernest Shackleton de l'expédition Nimrod fait découvrir un cadre centenaire étrangement préservé. Toujours intacte malgré un siècle de terribles tempêtes polaires, cette cabane en bois se révèle douillette, contre toute attente. Des flacons pharmaceutiques en verre teinté garnissent les étagères, un sac de couchage en fourrure recouvre l'une des couchettes et des boîtes de conserve aux noms peu ragoûtants (mouton bouilli, langue de porc, poudre de petits-pois) jonchent le sol, dans l'attente de convives qui ne reviendront jamais. Des manchots Adélie peuplent désormais le cap, où ils se reproduisent l'été.

Paradise Harbor

Au début du XXe siècle, les pragmatiques chasseurs de baleines officiant dans la péninsule Antarctique ne faisaient pas dans le sentimentalisme. Ils ont pourtant nommé ce port “Paradis”, sans doute plutôt impressionnés par les remarquables icebergs et le reflet des montagnes environnantes. Des manchots papous et des cormorans huppés peuplent la baie. En gravissant la colline, vous aurez une vue magnifique sur les glaciers que vous verrez se détacher si vous êtes chanceux.

Grytviken, Géorgie du Sud

Une grande pierre tombale en granit signale la dernière demeure de l'explorateur britannique Ernest Shackleton, que sa fidèle équipe surnommait simplement “the Boss”. Elle se dresse à l'arrière du cimetière de marins de Grytviken. Cette ancienne station baleinière porte encore les marques évidentes de son passé dans l'industrie de la chasse à la baleine. Le musée de Géorgie du Sud axé sur l'histoire et la faune de l'île donne un aperçu de la vie des chasseurs de baleine. À Grytviken, vous verrez aussi des phoques se trémousser à proximité de la pittoresque église des marins en bois blanc.

Île Déception

Trompeuse à plus d'un titre avec son port secret, ses versants enneigés recouverts de cendres et sa colonie de manchots à jugulaire bien cachée à Baily Head, cette île offre la possibilité rare de naviguer dans une caldeira. Désormais classée comme présentant un risque volcanique important, elle demeure une destination de choix pour voir les vestiges industriels de sa station baleinière abandonnée, en partie détruite par des inondations et une coulée de boue provoquées par une éruption. On peut faire halte pour un bref plongeon dans les courants de l'île chauffés par géothermie.

Musée de Port Lockroy

Chaque année, la maison Bransfield, le bâtiment principal très bien restauré de la Base A construite à Port Lockroy durant la Seconde Guerre mondiale, accueille des milliers de visiteurs. On peut non seulement y dépenser beaucoup d'argent à la boutique de souvenirs bien fournie, mais aussi envoyer des cartes postales à la poste très fréquentée. Au musée, les anciens skis en bois, l'émetteur radio clandestin de 1944 et le gramophone mécanique HMV évoquent les explorateurs qui vécurent pendant des années dans cet avant-poste isolé.

Charlotte Bay et île de Cuverville

Parmi les nombreuses jolies baies et criques de la péninsule Antarctique, Charlotte Bay figure assurément en bonne place. Tout comme Paradise Harbor, elle est parfois parsemée d'icebergs fraîchement formés se reflétant à la surface lisse de l'eau. De nombreux bateaux de croisière passent par là : l'occasion pour les passagers de mettre à l'épreuve leur stock de pellicule ou la capacité de la carte mémoire de leur appareil-photo. À proximité, l'île de Cuverville abrite l'une des principales colonies de manchots papous de l'Antarctique ; partagez avec ces milliers de couples la vue imprenable.

Rencontre avec les baleines

La possibilité d'apercevoir des baleines venues migrer dans les eaux riches en krill constitue l'une des principales récompenses de la longue traversée de l'océan Austral. Une fois plus proche de la terre ferme, à bord d'un Zodiac, on peut se rapprocher suffisamment pour que la séance d'observation se transforme en “douche” avec les baleines. L'expiration sonore d'un cétacé juste à côté de votre embarcation vous arrosera d'une bruine à l'odeur de poisson ! Près de la banquise, repérez les orques chassant en groupe.

Cap Denison

En installant sa base en 1911 dans la baie du Commonwealth en Antarctique oriental, près du Cap Denison, l'expédition de Douglas Mawson ignorait que des vents catabatiques générés par la gravité en faisaient l'un des endroits les plus venteux de la terre, ce qui poussera Mawson à le surnommer plus tard la “maison du blizzard”. Encore aujourd'hui, des vents mugissants pouvant atteindre 160 km/h empêchent parfois d'accoster. Ceux qui y parviennent découvriront les cabanes des membres de l'expédition, balayées par le vent et s'accrochant vaillamment au sol.

Kayak

Les eaux glacées de la péninsule Antarctique font partie des destinations les plus spectaculaires sur terre pour une balade en kayak. Imaginez que votre pagaie fend la surface cristalline de l'eau au-dessous de 0 au milieu de hauts icebergs et de blocs de glace aux reflets brillants. Des phoques se faufileront peut-être dans l'eau sous l'embarcation, pendant que des manchots se rassembleront sur le rivage après avoir piqué une tête. Des oiseaux de mer tournoieront dans le ciel au large de leurs nids au sommet des falaises. De nombreuses croisières proposent des sorties en kayak.

Station McMurdo

Surnommée affectueusement Mac Town et gérée par les États-Unis, la plus grande base de l'Antarctique est un lieu de passage incontournable pour nombre de ceux qui poursuivent dans les terres. Sa succession désordonnée de bâtiments lui donne des airs de camps de vacances internationaux pour adultes. De gros avions-cargo C-5 atterrissent parfois sur la piste de glace marine, mais la plupart du temps, cette ruche voit simplement défiler des petits avions et des scooters des neiges, au gré des allées et venues des scientifiques entre les camps de base et les bâtiments scientifiques au centre. La fièvre des scientifiques en action gagne invariablement les visiteurs.

Plate-forme de Ross

Barrière intimidante pour plus d'un explorateur de l'Antarctique, cette vertigineuse plaque de glace s'élève au-dessus de la mer de Ross. D'ailleurs, on l'appelait simplement jadis la Barrière, même si sa partie la plus fine, à peine 100 m d'épaisseur, faisait face à l'océan. Vers l'intérieur, là où elle rencontre les glaciers, elle peut atteindre 1 km d'épaisseur. Cette plate-forme flottante mesure en tout pas moins de 520 000 km². Amundsen et Scott la croisèrent tous deux en route vers le pôle Sud.

 

Mis à jour le : 13 juin 2014

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