Mexico

Mexico : sécurité

La sécurité à Mexico

Si le taux de criminalité reste élevé dans la capitale, quelques précautions élémentaires suffisent à réduire les risques de façon significative et les visiteurs qui s’y aventurent pour la première fois sont souvent surpris de découvrir une capitale où l’on se sent plutôt en sécurité. La plupart des violences liées au narcotrafic dont les journaux étrangers se font régulièrement l’écho se produisent dans les États du Nord et de la côte pacifique, loin de Mexico.

Agression

Bien que le risque soit moins important que dans les années 1990, il arrive encore de se faire agresser par des chauffeurs de taxi. On ne compte plus les victimes attaquées ou dévalisées par des complices armés du chauffeur, après avoir simplement hélé un taxi dans la rue. Méfiez-vous en particulier des véhicules garés devant les discothèques et les restaurants, à moins qu’ils ne vous aient été désignés par le personnel de l’établissement. Plutôt que d’arrêter un taxi en maraude, cherchez une station (sitio), ou appelez un service de radio-taxi ou Uber.

Tremblements de terre

Le risque de tremblements de terre est ténu, mais réel. Le 19 septembre 2017, Mexico a été secouée par un fort séisme qui a détruit et endommagé des immeubles, forçant l’évacuation de centaines d’habitants. Même si on a dû déplorer plus de 200 morts, il fut bien moins dévastateur que le tremblement de terre de 1985. Cela s’explique en partie par les grands travaux d’amélioration apportés aux bâtiments et à leur capacité à résister aux séismes. L’alerta sísmica (sirène d’alerte en cas de séisme), désormais reliée à l’application gouvernementale 911 CDMX, peut donner quelques secondes d’avance pour évacuer un bâtiment.Bien que la prévision des séismes soit compliquée, des sites Internet comme France Diplomatie dispensent des conseils actualisés aux voyageurs. Voir aussi notre page Sécurité au Mexique.

Vol

C’est dans les endroits les plus fréquentés par les étrangers, notamment la Plaza Garibaldi, la Zona Rosa et Condesa, tard les nuits de weekend, que les vols sont les plus courants. Soyez sur vos gardes à l’aéroport et dans les gares routières. Aux heures d’affluence, les rames de métro et les bus sont le terrain de chasse des pickpockets. En cas d’agression, n’opposez pas de résistance, pour ne pas risquer un mauvais coup, voire pire.

Mexico en famille

Comme dans tout le pays, les enfants seront choyés à Mexico. Les musées organisent souvent des activités en direction du jeune public. 

Le Museo de la Secretaría de Hacienda y Crédito Público propose régulièrement des spectacles de marionnettes le dimanche. Le Museo de Arte Popular, avec toutes ses couleurs, laisse rarement les plus jeunes insensibles. Autre excellente adresse : le Museo del Juguete Antiguo México, fascinant musée du Jouet dont la collection se monte à plus de 60000 pièces.

Mexico ne manque pas de parcs et de places résonnant de cris d’enfants. Les parents les emmènent au Bosque de Chapultepec, mais également au Papalote Museo del Niño, à La Feria, ou encore sur les lacs, comme le Lago de Chapultepec, pour faire du bateau. Le quartier de Polanco abrite l’Acuario Inbursa, un aquarium de renommée mondiale. Le dimanche, les familles convergent vers le Parque México, à Condesa, où l’on peut louer des vélos. À Coyoacán, il règne sur la Plaza Hidalgoune véritable atmosphère de foire.

Nombreux sont les théâtres qui, comme le Centro Cultural del Bosque, le Centro Cultural Helénico et le Foro Shakespeare, proposent des pièces pour un jeune public et des spectacles de marionnettes le week-end et pendant les vacances scolaires. Les dessins animés figurent au programme de tous les cinémas. Notez que les films pour enfants sont généralement doublés en espagnol. À Xochimilco, les enfants adorent filer en barque sur les canaux. On trouve aussi dans cette partie de la ville le Museo Dolores Olmedo, où des chiens mexicains d’origine préhispanique et des paons animent les jardins, et où des spectacles pour jeune public sont donnés dans le patio les samedis et dimanches à13h. Le musée compte aussi des ateliers pour les enfants.Fin octobre, ne manquez pas la parade et l’exposition d’alebrijes (sculptures en bois peint) géants, ni le défilé du Día de Muertos, tous deux sur Reforma. Vous trouverez d’autres informations sur les activités pour les plus jeunes sous l’onglet “Infantiles” du site Internet du Conaculta, ainsi que sous la rubrique “En famille” de l’onglet “Attractions” du site de CDMX Travel.

La plupart des stations et trains du métro sont trop bondés et trop chauds pour y voyager en poussette, sans compter l’absence d’ascenseur. La majorité des musées offrent une pièce pour changer les bébés, de même que les grands restaurants.

Même sans enfants, il peut être fatigant de marcher dans la foule du centro histórico. À l'inverse, les quartiers de Roma, Condesa et Coyoacán possèdent des centres arborés et compacts avec une plus grande liberté de mouvement, qui ne nécessitent pas constamment de tenir la main des petits.

Gay et lesbien

Depuis que Mexico a adopté une loi reconnaissant les unions homosexuelles, la capitale est perçue comme un bastion de la tolérance, dans un pays par ailleurs conservateur. Son maire, Miguel Ángel Mancera, a même qualifié Mexico de “ville amie des LGBT”. La Zona Rosa est de longue date le quartier gay, en particulier la Calle Amberes. Pourtant, de nombreux oiseaux de nuit préfèrent aujourd’hui la scène “alternative”, plus centrale, le long de República de Cuba. Vous trouverez sur GayCities des informations utiles sur les hôtels, les bars et les clubs gay-friendly.La Marcha del Orgullo Gay (Gay Pride) se déroule au mois de juin sur Reforma, entre El Ángel et le Zócalo.

La Cliníca Condesa est un centre de pointe, spécialisé en santé sexuelle, notamment (mais pas seulement) en direction de la communauté LGBT, avec des tests rapides pour le VIH et autres MST, des traitements et de la prévention, comme des médicaments de prophylaxie après une exposition au virus. Tout est gratuit, même pour les étrangers.

La Purísima (República de Cuba17, Colonia Centro; métro Bellas Artes). Deux bars en un : en bas, une discothèque avec foule, sueur et tubes de musique dance, en haut, un endroit pour boire un mezcal ou un pulque et écouter, au second degré, de la musique de plus ou moins bonne qualité. Les consommations sont à bas prix, et l’endroit est vite bondé.

Nicho Bears & Bar (Londres182; métro Insurgentes). Une clientèle de bears trentenaires se retrouve dans cette tanière un peu plus raffinée que la plupart des bars gay qui bordent la Calle Amberes, toute proche.

Marrakech Salón (República de Cuba18; métro Allende). Un bar gay avec barmen torse nu, boissons à petit prix, spectacles de drag-queen sur le bar et musique allant de la pop des années 1980 aux cumbias donnant envie de se déhancher. L’endroit est facilement bondé et surchauffé, mais personne ne semble s’en plaindre.

Tom’s Leather Bar. L’établissement organise des soirées à thème dans un cadre tamisé jouant sur les codes du donjon médiéval décadent. Les bears d’un certain âge et leurs jeunes amis constituent l’essentiel de la clientèle, à l’exception des mardis, où l’assistance est plus bigarrée.

Guilt. Discothèque gay et lesbienne, située dans le quartier branché de Polanco et fréquentée, comme il se doit, par les beautiful people (et ceux qui aimeraient en faire partie). Le code vestimentaire privilégie le T-shirt et blazer, pour danser au son de la pop et de l’électro et siroter des boissons hors de prix. N’espérez pas entrer si vous portez un short, des manches courtes ou une casquette.

Bar Oasis (55-5521-9740; República de Cuba2G, Colonia Centro; métro Bellas Artes). Clientèle plus âgée pour cette discothèque, où, toutes classes confondues, cow-boys et hommes d’affaires se déhanchent dans un décor de paysage urbain aux couleurs vives. Du vendredi au dimanche, après minuit, spectacles de play-back donnés par des travestis.

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