Au box-office, c’est l’une des plages les plus paradisiaques de l’océan Indien. Rien à redire, le spectacle est parfait dès le premier regard. D’Anse Boudin, la route côtière effectue une montée abrupte, puis plonge vers la côte, découvrant un panorama fantastique. La bande sablonneuse ressemble à de la poudre blanche, bordée d’une frondaison de takamakas et de cocotiers qui dispensent une ombre bienfaitrice, et l’eau est turquoise. À chaque extrémité de la plage, de gros blocs rocheux renforcent la photogénie du site. Quelques grands voiliers blancs ancrés au large complètent la carte postale.
La plage est parfaitement adaptée à la baignade, sans courants dangereux ni vagues trop fortes, et peu exposée aux dépôts d’algues, contrairement à d’autres plages de l’île. Pour le snorkeling (n’oubliez pas votre équipement !), explorez les zones rocheuses à chaque extrémité. En 2011, Anse Lazio a néanmoins été au centre de tous les regards, suite à deux accidents mortels causés par une attaque de requin. Un tel scénario cauchemardesque ne s’était pas produit depuis le début des années 1960, et fit donc figure d’exception dans l’histoire de l’île. Une féroce chasse aux requins s’en est suivie et, depuis, aucune autre alerte n’a été déclenchée.
Anse Lazio est fort logiquement la plage la plus fréquentée de l’île… et cela commence à se faire sentir. Il y a nettement plus de monde que sur d’autres plages, surtout à l’heure du déjeuner et le week-end. Si vous voulez la plage pour vous seul, venez plutôt en début de matinée ou au soleil couchant.
Pour une pause déjeuner, un seul restaurant était ouvert lors de notre passage, mais plusieurs constructions étaient en cours : peut-être auront-elles changé la physionomie de la plage lorsque vous lirez ces lignes.
Sachez aussi que cette plage attire des malfrats, qui subtilisent les sacs des touristes durant leur baignade. Surveillez vos affaires.
En bus, vous devrez descendre à Anse Boudin, au terminus, et marcher un bon quart d’heure pour rejoindre la plage (attention, on commence par une belle grimpette sous un soleil de plomb).
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