Le delta de Sine-Saloum au Sénégal

Sénégal

Petite-Côte et delta du Siné-Saloum

© Elena Skalovskaia - iStock

Alors que Dakar relâche son emprise urbaine, de grands baobabs s'élèvent le long de la route qui conduit à Mbour, dessinant une allée majestueuse vers le lieu d'évasion favori des Sénégalais. C'est en effet sur le littoral sableux de la Petite-Côte que les citadins déballent leurs paniers de pique-nique le week-end et se mêlent aux centaines d'autres voyageurs, loin de l'effervescence urbaine. Il est difficile de résister aux plages ensoleillées et aux faibles courants. Depuis les années 1980, une véritable industrie touristique s'y est développée, entre les palmiers et les petits villages de pêcheurs.

Centre névralgique de la région, Saly-Portudal est un lieu de villégiature trépidant qui vit au rythme du surf et des couchers du soleil. On trouve des endroits plus discrets et des plages moins peuplées un peu plus au sud et un peu plus au nord, là où les communautés locales conservent leur caractère original, où les sentiers parcourant les petites réserves naturelles invitent à la promenade, et où les pêcheurs déchargent leurs prises luisantes sur le rivage.

Après les villages jumeaux de Joal et de Fadiouth, où les coquillages craquent sous les pas et où les dieux vivent en harmonie, le fleuve Saloum déchire le littoral et forme un vaste enchevêtrement de mangroves et de marécages. Léopold Sédar Senghor, premier président du Sénégal, y a grandi et on dit que la beauté de l'endroit et ses habitants ont beaucoup inspiré sa célèbre poésie. Cette région est teintée d'une magie indéniable, qui ne s'apprivoise qu'avec un peu de temps. À Palmarin, des baobabs isolés se dressent sur l'immensité des marais salants, telles des pensées solitaires. Plus au sud, d'étroits canaux et de minces bancs de sable invitent aux circuits en pirogue, qui vous dévoilent la vie trédpidante des oiseaux à mesure que votre bateau progresse dans les voies d'eau.

Que faire à Petite-Côte et dnas le delta du Siné-Saloum ?

  • Le farniente sur la plage de Saly-Niakhniakhal, la partie la plus calme de la zone balnéaire du Sénégal.
     
  • Le spectacle de dizaines de pirogues de pêcheurs colorées charriant leurs prises luisantes à Mbour.
     
  • La traversée à pied du pont de bois reliant Joal à Fadiouth et le bruit des coquillages crissant sous les pas.
     
  • Une promenade en charrette à âne pour aller au bout du monde – ça y ressemble fort – au départ des mangroves de Bamboung.
     
  • Le survol des marécages, des eaux scintillantes et des flaques de sel du delta du Siné-Saloum.

 

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