pont des soupirs

Sans doute le plus photographié des monuments vénitiens, le Ponte dei Sospiri, en pierre d’Istrie, relie le palais des Doges aux Priggione Nove (Nouvelles Prisons) du XVI^e siècle. On dit que les condamnés poussaient un soupir en traversant ce pont totalement fermé, d’où ils apercevaient la lagune pour la dernière fois. Les romantiques, comme le poète britannique lord Byron (1788-1824), qui le mentionna dans l’un de ses longs poèmes narratifs, le Pèlerinage de Childe Harold, ont contribué à sa popularité. Aujourd’hui, ce sont les passants qui soupirent en se frayant un chemin à travers la foule.