Petřín

Cette colline haute de 318 m forme l’un des plus vastes espaces verts de la capitale tchèque. Propice à d’agréables promenades, elle offre un beau panorama sur la “ville aux cent clochers”. Le gros des attractions au sommet, dont une tour d’observation et un labyrinthe de miroirs déformants, datent de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, d’où une atmosphère surannée de fête foraine d’autrefois.

Jadis planté de vignes, le site abrite toujours la carrière dont la pierre servit à la construction de la plupart des monuments romans et gothiques de Prague. Sur la colline court le mur de la Faim, des remparts massifs allant d’Újezd à Strahov, que Charles IV fit bâtir en 1362 afin de fournir du travail aux plus démunis, menacés par la famine.

Côté sud de Petřín, le tranquille jardin Kinský (Kinského zahrada) renferme l’église Saint-Michel (kostel sv Michala), un édifice en bois du XVIIIe siècle, transféré ici planche par planche depuis le village ukrainien (qui appartenait à la Tchécoslovaquie durant l’entre-deux-guerres) de Medveďov dans les années 1920. Contrairement à l’Ukraine et au nord-est de la Slovaquie, la Bohême compte très peu d’édifices de ce type.

Il est facile de gagner Petřín à pied depuis le monastère de Strahov . On peut également prendre le funiculaire d’Újezd jusqu’au sommet ou jusqu’à Nebozízek, aux deux tiers du parcours.

Nebozízek, Petřín

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