平和記念公園Encadré par deux bras du fleuve Ota, là où celui-ci forme un delta, ce grand parc arboré aménagé dans les années 1950 par l’architecte Kenzo Tange entend rendre hommage aux victimes de la bombe atomique. Il rassemble la plupart des sites et mémoriaux liés au bombardement.
Le long Bassin de la paix et son cénotaphe原爆死没者慰霊碑 en sont les éléments centraux. Cette arche en granit, reconstruite à partir de l’original en béton, couronne une pierre portant l’épitaphe “Repose en paix, nous ne referons pas les erreurs passées.” À l’autre extrémité du bassin, la Flamme de la paix平和の灯 continuera de brûler aussi longtemps qu’il restera des armes nucléaires dans le monde. En regardant à travers le cénotaphe, vous constaterez son parfait alignement avec la Flamme de la paix et le Dôme de la bombe A, de l’autre côté de l’eau. Cette ligne droite se prolonge jusqu’au musée du Mémorial de la paix au sud.
Au nord de la route qui traverse le parc trône le Monument de la paix des enfants原爆の子の像, inspiré par la trop courte vie de Sadako Sasaki. Née en 1943, elle sembla échapper par miracle au bombardement nucléaire, jusqu’à ce qu’on lui diagnostique une leucémie 11 ans plus tard, conséquence de l’irradiation. Elle décida alors de réaliser 1 000 grues de papier – une tradition japonaise qui permettrait de voir ses souhaits exaucés –, mais mourut avant d’avoir terminé. Ses camarades de classe réalisèrent les pliages manquants et l’histoire de Sadako se répandit dans le pays. Autour de la structure principale sont exposées des guirlandes de milliers de grues en papier coloré, envoyées par des écoliers du Japon et du monde entier – un mouvement qui se poursuit aujourd’hui.
Le Mémorial aux victimes coréennes de la bombe A韓国人原爆犠牲者慰霊碑 se trouve à proximité. Durant la Seconde Guerre mondiale, de nombreux Coréens furent amenés de force pour travailler dans les usines japonaises ; ils représentèrent plus de 10% des victimes de la bombe atomique. Au nord, le tertre funéraire de la bombe A abrite les cendres de milliers de victimes non identifiées ou non réclamées.
Heiwa-kinen-koen ; Genbaku-domu-mae.