Accessible au terme d’un étroit passage, ce parc commémore un massacre perpétré en 1919 par l’armée britannique. Le 13 avril 1919 (jour de Baisakhi), plus de 5 000 manifestants pacifiques indiens s’étaient rassemblés au Jallianwala Bagh, alors une place publique entourée de hauts murs. Pour faire un exemple, l’officier britannique Dyer arriva avec 150 soldats auxquels il ordonna d’ouvrir le feu. Lorsque la pluie de projectiles cessa, on dénombra chez les manifestants près de 400 morts et 1 500 blessés, dont beaucoup de femmes et d’enfants. La décision de Dyer, soutenue par ses pairs, fut sévèrement condamnée par Winston Churchill et sir Edwin Montagu, le secrétaire d’État pour l’Inde. Le poète Rabindranath Tagore, prix Nobel de littérature, protesta en renonçant à son titre de chevalier. Cette répression galvanisa le nationalisme indien et, un an plus tard, Gandhi lança son programme de non-coopération avec les autorités coloniales.

Des impacts de balles sont visibles sur les murs ; on voit aussi le puits où se jetèrent des centaines de personnes pour fuir. On trouve également une flamme éternelle qui commémore l’événement, une exposition racontant l’histoire des victimes, et la Martyrs’ Gallery, qui comporte des portraits des héros de l’indépendance.

Golden Temple Rd ; 6h-21h en été, 7h-20h en hiver
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