Ce parc, juste à l’ouest de la 23a Av et à 4 km à l’ouest du centre-ville, abrite les vestiges d’une des premières grandes cités mayas de la région. À son apogée, de 400 av. J.-C. à 100 apr. J.-C. environ, Kaminaljuyú comptait des milliers d’habitants et une multitude de temples, et contrôlait probablement la majeure partie des Hauts Plateaux guatémaltèques.
Les grandes sculptures découvertes sur le site annoncent celles de la période classique. Kaminaljuyú fut la première cité maya à posséder une élite de lettrés. Elle tomba en ruine, puis fut de nouveau occupée vers 400 par des envahisseurs venus de Teotihuacán, au centre du Mexique. Ils la rebâtirent dans le style talud-tablero de Teotihuacán, où les bâtiments les plus imposants sont constitués de gradins verticaux séparés (tablero) par un décrochement en talus (talud). Malheureusement, la majeure partie de Kaminaljuyú a été engloutie par l’expansion urbaine ; le parc archéologique ne représente qu’une infime portion de l’ancienne cité et les vestiges se résument souvent à des monticules herbeux. À gauche de l’entrée, dans La Acrópolis, des fouilles ont mis au jour un terrain de jeu de balle et des édifices de style talud-tablero, datés de 450 à 550.
À quelque 200 m au sud de l’entrée, de l’autre côté de la route, se trouvent deux statues funéraires de la fin de la période préclassique. Très endommagées, ce sont les seules sculptures laissées sur le site ; les plus belles ont été transférées au Museo Nacional de Arqueología y Etnología .
Vous pouvez prendre le bus 35 dans la 4a Av, Zona 1, mais vérifiez qu’il va bien jusqu’aux ruinas de Kaminaljuyú – ce n’est pas toujours le cas – et sachez que les bus municipaux sont déconseillés . Préférable, le taxi à partir de la Zona 1 coûte environ 50 Q.
angle 11a Calle et 24a Av, Zona 7 ; 8h-16h
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