Ce palais Renaissance abrite plusieurs collections historiques, archéologiques et artistiques : les Baños Árabes du XIe siècle, parmi les plus grands bains encore en place de l’ère musulmane ; le Museo de Artes y Costumbres Populares (musée des Arts et Traditions populaires) dont la collection illustre la vie paysanne dans la province avant l’industrialisation ; et le Museo Internacional de Arte Naïf (musée international d’Art naïf).
Les bains arabes furent transformés en tannerie après la Reconquête puis entièrement recouverts quand le comte de Villardompardo construisit son palais au XVIe siècle. Ils furent mis au jour en 1913. Des quatre pièces (deux froides, une tiède, une chaude), la tiède, avec ses nombreux arcs en fer à cheval, présente le plus d’intérêt. En vous dirigeant vers la sortie, ne manquez pas d’observer un tronçon de rue de l’époque romaine à travers le sol vitré. Un film de 10 minutes (en espagnol, sous-titré en anglais) donne des informations utiles sur les bains.
Aménagé sur plusieurs niveaux, le Museo de Artes y Costumbres Populares couvre aussi bien les charrettes à cheval et la production d’huile d’olive que l’abattage des porcs (matanza). On y trouve une antique maison de poupées, une belle collection de céramiques peintes à la main et la reconstitution d’une maison rurale du début du XXe siècle. Mais les pièces les plus marquantes en sont peut-être ces photos qui, vieilles d’un siècle, témoignent de la rudesse de la vie campagnarde d’alors. Le musée d’Art naïf s’appuie sur le travail de son fondateur, Manuel Moral. On peut passer des heures à observer les œuvres, riches en détails et non dénuées d’humour.
Centro Cultural Baños Árabes ; www.bañosarabesjaen.es ; Plaza de Santa Luisa de Marillac ; 9h-22h mar-sam, 9h-15h dim