Iran

Sud-est de l’Iran

Pourquoi y aller

Si les villes du centre de l’Iran, autrement sublimes, exercent à juste titre un plus grand attrait, le Sud-Est n’en a pas moins ses charmes propres, entre maisons troglodytes, jardins, forteresses, villages déserts, oasis et formations géologiques sculptées par l’érosion, le tout inscrit dans des paysages alliant désert et montagnes. Être motorisé ajoute énormément à l’attrait de la découverte : on a alors l’impression d’être un explorateur, et de disposer pour soi seul de sites intemporels.

Si vous prévoyez une boucle de plusieurs jours, réalisez-la dans le sens des aiguilles d’une montre : vous apprécierez bien plus Birjand et Kerman avant d’avoir visité Yazd et Ispahan, et traverser le Dasht-e Lut vers l’ouest tient d’un magnifique crescendo, qui atteint son paroxysme aux Kaluts.

Quand partir

Le début du printemps et la fin de l’automne sont, en temps normal, les meilleures saisons. Dans la ville de Kerman (à 1 750 m environ) et les localités environnantes, l’altitude tempère la chaleur estivale, mais celle-ci est insupportable dans le désert de Lut. Si vous y êtes entre juin et août, arrivez avant l’aube et partez avant 9h.

À ne pas manquer

  1. Le soleil couchant sur les Kaluts, extraordinaires “statues” sculptées par le vent du désert.
  2. Rayen, l’une des petites villes les plus charmantes d’Iran, dominée par une fabuleuse citadelle.
  3. Une nuit dans une maison troglodyte à Meimand, à la découverte des modes de vie pastoraux traditionnels.
  4. La découverte du vieux Deyhuk, une série de villages fantômes aux alentours de la charmante Boshruyeh.
  5. Un déjeuner au son de la musique traditionnelle au Hamam-e Vakil Chaykhaneh, d’anciens bains publics, dans le bazar historique de Kerman.
  6. L’appel à la prière du muezzin et l’illumination du tombeau de Bozojomahr, au crépuscule, en redescendant de la montagne où trône le château de Qa’en.

A voir

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