Le mystère des lignes de Nazca au Pérou

Pérou

Les lignes de Nazca

© javarman - AdobeStock

Les géoglyphes de Nazca 

Auraient-elles été tracées par des extraterrestres ? Par des aéronautes de la Préhistoire ? S’agissait-il d’un gigantesque calendrier astronomique ? Impossible de s’accorder sur la signification des lignes de Nazca, ces immenses géoglyphes du sud du Pérou. Leur mystère attire les étrangers depuis les années 1940, époque à partir de laquelle l’archéologue allemande Maria Reiche consacra sa vie à les étudier. Pourtant, ni Maria Reiche ni les archéologues qui lui ont succédé n’ont réussi à percer l’énigme de ces lignes, lesquelles, aujourd’hui encore, suscitent autant l’émerveillement que l’incompréhension.

Tracées dans la Pampa Colorada (plaine Rouge), une plaine aride de 500 km2 jonchée de pierres, les lignes de Nazca sont l’un des plus grands mystères archéologiques du monde. Constituées de plus de 800 lignes droites, de 300 figures géométriques et de quelque 70 dessins spectaculaires d’animaux et de plantes (biomorphes), les lignes de Nazca se discernent à peine au niveau du sol. Ce n’est qu’en les survolant que l’on découvre le stupéfiant réseau de gigantesques figures stylisées qui, pour la plupart, partent d’un axe central. 

Les géoglyphes ont été tracés en ôtant les pierres sombres, brûlées par le soleil, et en les empilant de chaque côté des lignes pour révéler un sol plus clair, riche en gypse. Les dessins les plus élaborés représentent des animaux, dont un lézard long de 180 m, un singe à l’extraordinaire queue en spirale et un condor de 130 m d’envergure. On reconnaît aussi un colibri, une araignée et l’“astronaute”, un curieux personnage à la tête en forme de bocal. Certains pensent qu’il s’agit d’un prêtre à tête de chouette...

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