Comment s'y rendre
Les villes de Tegucigalpa et San Pedro Sula font partie du réseau aérien international. Elles sont fréquemment reliées par des vols directs aux autres capitales d'Amérique centrale et à de nombreuses villes d'Amérique du Nord. Une taxe d'aéroport de 27 $US est exigée à la sortie du pays.
Les postes-frontières du Honduras sont ouverts tous les jours de 7h environ à 17h ou 18h. Le passage de la frontière est soumis au paiement d'un bakchich symbolique qu'il vaut mieux accepter de payer sauf si la somme demandée est excessive. Les principaux points de passage pour le Guatemala se trouvent à Agua Calliente et El Florido, pour le Salvador à El Amatillo et El Poy, et pour le Nicaragua à El Espino, Guasaule et Las Manos. Des bus desservent régulièrement tous les postes-frontières, mais il faut généralement franchir la frontière à pied et prendre un autre bus ensuite.
La "Jungle Trail", l'ancienne piste qui reliait Puerto Cortés au Honduras et Puerto Barrios au Guatemala, est actuellement presque entièrement pavée. Les bateaux qui faisaient la navette entre Omoa et Livingston, au Guatemala, ne fonctionnent pratiquement plus aujourd'hui.
Bien qu'il n'existe aucune ligne maritime officielle au Honduras, il est souvent possible d'embarquer sur un navire de pêche ou un cargo en payant son passage. Il faut négocier directement avec le capitaine. Sur la côte caraïbe, renseignez-vous à Puerto Cortés, La Ceiba, Puerto Castilla, Tela ou dans les îles de la Bahía. Les destinations les plus fréquentes sont Puerto Barrios (Guatemala), Belize, Puerto Cabezas (Nicaragua), les Antilles, la Nouvelle-Orléans et Miami (États-Unis). Sur la côte pacifique, vous trouverez sans doute un bateau à San Lorenzo pour vous rendre au Nicaragua ou au Salvador.
Comment circuler
Les lignes aériennes intérieures se sont développées dernièrement. Des vols fréquents relient entre elles La Ceiba, Tegucigalpa et San Pedro Sula, et desservent les îles de la Bahía au départ des trois villes. Les vols sont également plus fréquents à destination de la région reculée de la Mosquitia.
La plupart des villes sont fréquemment desservies par les bus. Le premier bus part en général à l'aube, le dernier dans l'après-midi.
Les seuls trains de voyageurs circulent dans le Nord, entre San Pedro, Puerto Cortés et Tela. Ils sont lents, rudimentaires et très bon marché. Compte tenu des interruptions de trafic, renseignez-vous au préalable sur le train que vous comptez prendre. Le bateau constitue le principal moyen de transport entre les îles de la Bahía et la côte caraïbe, surtout dans la Mosquitia, où il n'existe qu'une seule route.
Les taxis ne manquent pas dans les villes, mais ils sont dépourvus de compteurs. Il faut donc négocier le tarif à l'avance. Il est possible de louer une voiture dans les grandes villes et les principaux axes routiers ont été remis en état depuis le passage de l'ouragan Mitch. Par contre, la majorité des voies secondaires restent déteriorées. En outre, cette formule revient cher et les routes non goudronnées sont poussiéreuses à la saison sèche et très glissantes pendant la saison des pluies. Le stop se pratique aisément dans les zones rurales, où les camions s'arrêtent souvent pour prendre des passagers.
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