Lhassa

Kora de Ganden

Le kora de Ganden est un circuit splendide, à ne pas manquer. Il offre des vues époustouflantes sur la vallée de la Kyi-chu et de nombreux moines et pèlerins le suivent en se prosternant, frottant les roches sacrées et priant. Il se compose en fait de deux parties, le haut kora et le bas kora. Le premier grimpe l’Angkor Ri au sud de Ganden, puis descend la crête et rejoint le second.

Pour emprunter le haut kora, suivez au sud-est du parking le sentier qui s’éloigne du monastère. Au bout d’un moment, il bifurque : l’embranchement de gauche mène au village de Hepu, sur l’itinéraire du trek Ganden-Samye, celui de droite monte en lacets jusqu’à la crête, avec les drapeaux de prière. Le mieux consiste à suivre les pèlerins. Ne tentez cette rude montée de 40 minutes jusqu’à la crête que si vous êtes bien acclimaté à l’altitude. En haut, sur deux pics, les pèlerins brûlent de l’encens de genièvre et font des offrandes de tsampa avant de descendre vers l’ouest et le monastère ; ils font halte dans plusieurs sanctuaires en chemin.

Le bas kora constitue une marche plus facile d’environ 45 minutes. Du parking, il grimpe vers l’ouest via le nouveau poste de police et longe l’arrière de la crête derrière le monastère. Il passe par plusieurs sanctuaires et rochers isolés, frottés pour leurs vertus curatives ou traversés en guise d’épreuve karmique. À un endroit, les pèlerins regardent un roc à travers leur poing serré afin de provoquer des visions.

Un dürtro (site de funérailles célestes) précède de peu le point culminant du kora. Certains pèlerins se roulent par terre afin de simuler la mort et la renaissance.

Vers la fin du parcours, du côté est de la crête, le petit ermitage de Tsongkhapa s’orne de bas-reliefs figurant Atisha, Sakyamuni, Tsepame et Palden Lhamo, qui seraient capables de parler. Au-dessus de l’ermitage, un étroit sentier abrupt conduit à une peinture rupestre colorée. De l’ermitage, le kora descend vers le monastère.

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