Réserve naturelle de Peam Krasaop

ជម្រកសត្វព្រៃបឹងក្រយ៉ាក នៅពាមក្រសោបAncrées aux îles alluviales, dont certaines sont à peine plus grandes qu’une maison, les magnifiques mangroves de cette réserve naturelle protègent la côte de l’érosion, jouent un rôle vital dans la reproduction et l’alimentation des poissons, crevettes et mollusques, et hébergent de vastes populations d’oiseaux.

Pour profiter d’un aperçu de cet écosystème fragile, suivez la promenade en dur qui court sur 600 m au-dessus des eaux saumâtres de la mangrove. Au bout de cet itinéraire, une tour d’observation haute de 15 m offre un panorama unique. L’entrée de la réserve se trouve à 5,5 km au sud-est de la ville de Koh Kong. Comptez 5/10 $US pour l’aller-retour en moto-dop/tuk-tuk. Plusieurs autres sentiers partent de la passerelle principale. Si vous voyagez avec des enfants, soyez vigilant car les sentiers (notamment ceux en bois) ne sont pas toujours entretenus. Avec un peu de chance, vous verrez des singes s’ébattre.

On peut aussi monter dans un bateau en bois qui se loue sur le quai à l’entrée de la réserve. Cependant, nous recommandons plutôt de prendre une excursion en bateau, au départ de Koh Kong, qui vous permettra de voir des hameaux de pêcheurs. Sur les bords des rives, de longs pièges fins qui dérivent sur l’eau retiennent les poissons qui restent au frais jusqu’au jour de marché. Plus loin, sur certaines îles plus isolées dans la mangrove, vous passerez devant de petites plages désertes sur lesquelles vous pourrez accoster et vous reposer un moment parmi les bernard-l’ermite.

Une grande partie de la réserve naturelle de Peam Krasaop est inscrite sur la Liste des zones humides d’importance internationale, protégées par la Convention de Ramsar (www.ramsar.org). Le secteur, qui fait partie du Corridor de conservation de Koh Kong, est d’autant plus intéressant d’un point de vue écologique que des forêts similaires, en Thaïlande, ont été ravagées par des projets de développement irréfléchis. Dans la région, les habitats et les zones de pêche sont du reste menacés par l’extraction massive de sable exporté vers Singapour.