La promenade parcourt la butte Sainte-Anne avant de redescendre vers le Bas-Chantenay. Elle offre des panoramas remarquables et mène le flâneur jusqu’au Jardin extraordinaire, le 101e jardin nantais, inauguré en 2019. Commencez rue de l’Hermitage, sur l’esplanade Jean-Bruneau, le premier des belvédères, où se dressent les statues de Nemo et de Jules Verne enfant observant son personnage (2005). De là, le regard embrasse le fleuve, l’île de Nantes et, au-delà, Trentemoult.
Le deuxième point de vue se trouve un peu plus haut, près du musée Jules-Verne. Un troisième, impressionnant, est le belvédère de l’Hermitage, conçu par l’artiste japonais Tadashi Kawamata : une avancée de bois, en surplomb du quai de l’Aiguillon.
Poursuivez la promenade qui suit la crête de l’ancienne carrière Misery – vue sur le Lunar Tree et le site en contrebas où se dressera l’Arbre aux Hérons –, puis entrez dans le square Maurice-Schwob où aboutit l’escalier de la Falaise: cet ouvrage en fer inauguré à l’automne 2020 épouse la paroi de la carrière et relie le square au Jardin extraordinaire, en contrebas. Un autre escalier, après le dernier belvédère, part de la rue Lusançay, à l’extrémité du square.
Le Jardin extraordinaire prend place dans l’ancienne carrière de granit, Misery, ouverte sur la Loire, dans le quartier industriel du Bas-Chantenay. Une profusion de plantes exotiques a été plantée en hommage à Jules Verne et à ses voyages extraordinaires. Une cascade artificielle, en circuit fermé, vient accentuer l’ambiance tropicale. L’Arbre aux Hérons, qui devrait être opérationnel en 2023, occupera l’autre partie de la carrière.
Bon à savoir : du Bas-Chantenay, on peut emprunter un Navibus depuis un embarcadère (à 10 min à pied du jardin) pour rejoindre la pointe de l’île de Nantes, près de la grue grise et du Hangar à bananes.