La Loire-Atlantique

Île Feydeau

Ce micro-quartier est séparé de la place du Bouffay par le cours F.-D. Roosevelt et les rails du tramway. Lieu de naissance de Jules Verne en 1828, l’île Feydeau n’est plus une île depuis le comblement de la Loire durant l’entre-deux-guerres. C’est ici que les riches armateurs du XVIIIe siècle avaient fait édifier leurs hôtels particuliers : admirez les façades blanches, parfois très penchées, les balcons en ferronnerie, les mascarons aux expressions amusées ou sévères sculptés sur les linteaux ou les clés de voûte…

Rejoignez le quai de Turenne, jalonné par un remarquable ensemble d’hôtels d’armateurs. Aux beaux jours, les bancs de pierre et les pelouses (à l’endroit où coulait la Loire) sont fréquentés par les lycéens, les étudiants et les employés de bureau à l’heure du déjeuner.

Sur la place de la Petite-Hollande, l’hôtel de La Villestreux (vers 1750), au n°3, porte le nom d’un armateur nantais.

La rue Kervégan, aux pavés disjoints, coupe l’ancienne île en son milieu, de la place de la Petite-Hollande à la rue Léon-Maître. Vous pourrez y voir quelques belles façades. Elle s’éveille le soir, avec l’ouverture de ses nombreux restaurants. C’est dans un immeuble situé près de l’actuel cours Olivier-de-Clisson que naquit Jules Verne en 1828. Au n°30 de la rue Kervégan, repérez l’entrée de la galerie du Temple du goût, qui accueille des expositions dans un hôtel particulier représentatif du baroque nantais – placez-vous au n°16 de l’allée Duguay-Trouin pour prendre toute la mesure de son architecture. Construit en 1753 pour l’armateur Guillaume Grou et aujourd’hui classé, cet hôtel possède une façade régulière, organisée de façon pyramidale. Son élégance et la finesse de son décor lui ont valu le surnom de “temple du goût” attribué par les habitants.

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