Est du Bhoutan

Dzong de Trashigang

Perchée sur un étroit promontoire donnant sur le point de confluence de la Drangme Chhu et de la Gamri Chhu, cette forteresse fut construite en 1667 par Mingyur Tenpa, le troisième desi du Bhoutan. De la fin du XVIIe au début du XXe siècle, l’est du pays était entièrement gouverné depuis ce dzong. Plusieurs jaru (goral : chèvre de l’Himalaya) domestiques arpentent les cours extérieures. Un grand chantier de rénovation du site s’est achevé en 2019.

À la différence d’autres dzong, les bâtiments administratifs et monastiques donnent sur un même dochey (cour). À gauche de l’entrée, ne manquez pas le beau mani lhakhang, orné d’une ardoise gravée à l’effigie de Seng Doma, protecteur local mi-homme, mi-femme.

Le dzong abrite six lhakhang, mais l’accès dépend de la présence des moines aux abords des bâtiments. Le goenkhang, au 1er étage, abrite des tableaux représentant un migoi (yéti bhoutanais), tandis qu’une autre chapelle est dédiée à Choegi (Yama) Gyelpo, la manifestation courroucée de Chenresig, le protecteur de la foi, le dieu de la Mort et le maître de la Loi, qui pèse les bonnes et mauvaises actions des individus à la fin de leur vie.

De nombreuses danses des lamas sont organisées à Trashigang pour apaiser Yama, surtout pendant le tsechu, qui dure 3 jours, en novembre/décembre. À cette occasion, on déroule un grand thangka et une statue de Guru Rinpoché est exposée le dernier jour.

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