Sur une terrasse dominant les rives du Zeravchan, à 1,5 km au sud-est de la ville moderne, se dressent les ruines d’une importante cité sogdienne, qui fut brièvement (entre le Ve et le VIIIe siècle) l’une des plus cosmopolites de la route de la Soie. Le palais était à l’origine orné de scènes de chasse et de piliers sculptés en forme de danseuses. Aujourd’hui, ce ne sont guère plus que des murailles brûlées par le soleil, mais on peut encore distinguer les fondations de nombreuses anciennes maisons dans ce qui était le principal chakhristan (centre-ville), et retrouver les traces éparpillées d’un rabad (faubourg) et d’une nécropole. Prenez la marshroutka n°5 pour vous rendre sur le site et dites au chauffeur que vous allez à “Stary Pendjikent”. De l’endroit où il vous déposera, suivez pendant 4 minutes un sentier en angle droit jusqu’à la périphérie sud du site. Là, un musée d’une pièce, aménagé dans le style traditionnel, donne un récapitulatif des fouilles et expose des copies peintes des plus belles fresques. Les originales, ainsi que la plupart des sculptures, des poteries et des manuscrits, ont depuis longtemps été envoyées à Tachkent et à Saint-Pétersbourg.

Vous trouverez un plan des ruines à l’entrée du site, mais vous pouvez vous contenter de flâner au hasard au milieu des crêtes boueuses et non clôturées. Par beau temps, les vues sur la montagne sont splendides. Pour revenir en ville, descendez entre les ruines principales et le site de la forteresse d’altitude, plus à l’ouest. Vous devriez arriver à Beruni, à 15 minutes de marche du bazar.

www.orientarch.uni-halle.de/ca/pandzh.htm3 TJS ; 10h-17h
#ExperienceLonely