Strasbourg

Parc de l'orangerie

À deux pas des institutions européennes, le parc de l'Orangerie est un havre de paix de 26 hectares. C'est l'endroit rêvé pour un pique-nique, une promenade ou une halte romantique au Temple d'amour, à l'entrée de l'allée de l'Orangerie-Joséphine. Si le minizoo est tristounet, l'enclos à cigognes – installé pour réintroduire l'échassier – permet d'observer l'oiseau emblématique de l'Alsace. Les aires de jeux, le canotage sur le lac et les tacots du manège rétro raviront les plus jeunes.

En 1801, la ville de Strasbourg reçoit la collection d'orangers (confisquée) du comte Jean-Régnier III de Hanau-Lichtenberg et décide alors de faire construire, à l'extrémité de cette promenade dessinée en 1735, une orangerie: le pavillon «Joséphine», en hommage à l'impératrice. De 1832 à 1848, le parc se transforme en jardin anglais. En 1895, pour l'exposition de l'Industrie et de l'artisanat, il est doté d'un lac, d'une cascade, d'une grotte, d'un zoo et d'une splendide maison à colombages Renaissance démontée à Molsheim puis remontée dans le parc (devenu le restaurant gastronomique Buerehiesel). Victime d'un incendie en 1968, le pavillon Joséphine sera reconstruit; ses orangers ont disparu, mais ses abords sont magnifiquement fleuris.

Parmi les sculptures du parc, la Gänselisel (Albert Schultz, 1899) représente une jeune fille gardant les oies. À voir également, deux sculptures contemporaines: la sculpture-fontaine Les Amours du poète (Jean Claus, 1993) et le Puits Voleur (Patrick Bailly-Maître-Grand, 1994).

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