Le Nord de la Thaïlande

Wat Phra That Chang Kham

วัดพระธาตุช้างค้ำ Deuxième temple le plus important de la cité après le Wat Phra That Chae Haeng, la date de sa fondation reste inconnue. Le wí·hăhn (sanctuaire) principal, reconstruit en 1458, renferme un immense bouddha assis et des peintures murales défraîchies, en partie recouvertes. Le chedi situé derrière le wí·hăhn daterait de la même époque que le temple – il est soutenu par des éléphants semblables à ceux qu’on peut observer à Sukhothai et à Si Satchanalai.

À côté du chedi se tient un petit bòht (salle des ordinations) insignifiant de la même époque. L’actuel abbé du temple Wat Phra That Chang Kham nous a rapporté une histoire intéressante sur ce bòht et sur le bouddha qu’il contenait jadis. En 1955, l’historien d’art A. B. Griswold proposa d’acheter le bouddha de 1,45 m que renfermait le bòht. Il s’agissait d’un bouddha marchant de style Sukhothai en plâtre. S’étant mis d’accord avec l’abbé sur le prix de 25 000 B, Griswold entreprit de transporter la statue, mais il la fit tomber et le plâtre se brisa, révélant un bouddha Sukhothai recouvert d’or. Inutile de dire que l’abbé obligea Griswold à restituer l’objet, au grand dam de l’historien. Griswold soupçonnait-il ce qui se cachait sous le plâtre ? L’abbé refuse de le dire.

Ce bouddha se trouve désormais derrière une vitre dans le hŏr đrai (dépôt de manuscrits) qui jouxte le wí·hăhn. Ce hŏr đrai est le plus grand du genre en Thaïlande.

angle Th Suriyaphong et Th Pha Kong ; lever-coucher du soleil
#ExperienceLonely