Tiānjīn et Héběi

Jiǎo Shān

角山 Il s’agit certes d’une portion très restaurée, mais le Jiǎo Shān donne néanmoins l’occasion de gravir le sommet le plus élevé de la Grande Muraille, d’où l’on jouit d’une vue imprenable sur la langue de terre en contrebas par laquelle les armées du Nord envahissaient le pays. Magnifique par temps clair.

La montée, très raide, prend 20 minutes à pied, mais l’on peut aussi emprunter le téléphérique (索道 ; suǒdào). Laissant la foule derrière vous, vous pouvez poursuivre au-delà de la station vers le monastère Qīxián栖贤寺, ou même jusqu’au pavillon du Doux Nectar甘露亭 ; .

Il est aussi possible de se rendre sur place avec le bus no 5 (2 ¥) au départ de la gare ferroviaire, mais les 3 km s’effectuent aisément à pied ou à vélo. Il suffit de suivre la route depuis la porte Nord de Shānhǎiguān.

Autre option plus amusante : aborder le Jiǎo Shān par un tronçon de la Grande Muraille d’origine, une portion en terre recouverte de végétation qui court à travers les champs entre Shānhǎiguān et Jiǎo Shān. Les constructions de brique de l’époque Ming sont en grande partie détruites et il ne reste que quelques vestiges ici et là, dont deux tours de guet en ruine. Pour suivre cet itinéraire, prenez tout droit après la porte Nord. Après le pont qui passe sous l’autoroute, prenez la première à droite et suivez la route sur 200 m. Tournez à gauche dans la voie près du pont en fer et grimpez sur la muraille à l’endroit qui vous convient – vous trouverez au moins un sentier menant au sommet. On peut aller à pied par la muraille jusqu’au Jiǎo Shān. Là, vous devrez redescendre et passer par le guichet pour accéder au tronçon restauré.

30 ¥, téléphérique aller simple/aller-retour 10/20 ¥ ; 7h-crépuscule. ; Qīxián Sì) (Gānlù Tíng
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