À l’entrée de la ville, le pont roman, joyau de l’architecture médiévale du XIVe siècle, ne comporte qu’une seule arche et impressionne par ses dimensions (18 m de hauteur, 43 m de portée).
Passages, escaliers, ruelles et impasses… On se croirait revenu au Moyen Âge dans le quartier des Forts, l’ancien quartier féodal, déployé sur une arête rocheuse au nord du centre-ville. On y découvre la tour Randonne, dressée sur un promontoire rocheux : symbole de la ville, elle est ornée d’un campanile très ajouré, coiffé d’une statue de la Vierge. Édifiée vers 1280, elle était au départ le donjon du château et servait de prison militaire. Au XIXe siècle, elle a été reconvertie en chapelle, baptisée “Notre-Dame-de-Bon-Secours”. Un peu plus au sud, le château vieux, l’ancien château féodal, date du VIIIe siècle. Les tours et le donjon ont été ajoutés au XIe siècle. Converti en presbytère en 1731, il appartient aujourd’hui à des particuliers. À côté, la rue des Grands-Forts est bordée d’arcades joliment restaurées. En contrebas, la magnifique place des Arcades (XIVe siècle) fut construite pour favoriser le commerce nyonsais. Les échoppes qui la bordaient appartenaient à des artisans florentins et lombards. Aujourd’hui encore, cette place garde sa vocation commerçante, notamment le jeudi matin, jour de marché. Depuis la place de la Libération, où se trouve l’office du tourisme, la porte Saint-Jacques est la seule qui subsiste de l’enceinte médiévale de Nyons.
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