Bali

Transport Bali

Comment aller à Bali ?

Aller à Bali en avion

La taxe de départ est comprise dans le prix du billet. L’aéroport international Ngurah Rai, le seul de Bali, est situé au sud de Kuta. De nombreuses agences de voyages en ligne y font référence sous le nom de Denpasar ou Bali. Le nouveau terminal a ouvert en 2013. On y dénombre toutefois de nombreux problèmes :

  • Les prix exorbitants des boissons et de la nourriture, même pour un aéroport.
     
  • La disposition qui oblige les passagers en partance à suivre un très long parcours parmi les boutiques.
     
  • Les longues files d’attente à l’immigration et aux douanes. Pour un coût (illégal) de 750 000 Rp, les agents de l’immigration proposent de passer outre la queue.
     
  • Les escaliers mécaniques en panne.
     
  • Les rabatteurs proposant hébergements et transports à l’arrivée.
     
  • La piste actuelle est trop courte pour accueillir les très nombreux vols depuis/vers l’Europe.

Les compagnies nationales reliant Bali au reste de l’Indonésie changent fréquemment. Les procédures d’arrivée à l’aéroport sont simples, mais il faut parfois un certain temps pour que la foule de touristes qui débarque des avions passe l’immigration ; le pire étant généralement l’après-midi. 

Au moment de récupérer vos bagages, des porteurs proposeront de vous aider à les porter jusqu’à la douane et au-delà. Ils demandent habituellement jusqu’à 20 $US pour leurs services. Si vous souhaitez faire appel à eux, convenez au préalable d’un prix. Le prix “officiel” est de 10 000 Rp par bagage. Les chariots à bagages sont toujours gratuits. 

Une fois la douane passée, les tour-opérateurs, les rabatteurs et les chauffeurs de taxi vous attendent. Ignorez les rabatteurs car ils n’offrent aucun service de qualité, et n’agissent que dans leur propre intérêt. Nusa Tenggara (avec Lombok) 

Prendre l'avion pour Bali depuis /vers la France

Il n’y a pas de vol direct pour Bali au départ de la France. Vous ferez au moins une escale à Shanghai, Singapour, Bangkok, ou Kuala Lumpur par exemple. Comptez en moyenne entre 17 et 25 heures de vol. Certains voyageurs atterrissent à Jakarta (à partir de 600 € aller/retour) et en profitent pour visiter l’île de Java avant de rejoindre Bali en ferry. Air France et KLM assurent un vol quotidien pour Denpasar via Singapour (à partir de 1 020 €). Eva Air, Malaysia Airlines, Thai Airways et de nombreuses autres compagnies desservent régulièrement Bali. Singapore Airlines propose par exemple un vol via Singapour à 815 € aller/retour. En toutes saisons, en réservant longtemps à l’avance, vous pouvez trouver des offres autour de 700 € aller-retour. Les prestataires ci-dessous sont susceptibles de proposer des vols secs intéressants. 

Depuis/vers la Belgique et la Suisse

En vous y prenant bien à l’avance, un vol (avec escales ; environ 25 heures) peut revenir à environ 600 € hors saison et 700 € en haute saison. Singapore Airlines, Emirates et KLM et Etihad Airways comptent parmi les compagnies desservant Bali, avec 1 ou 2 escales. Brussels Airlines ne propose pas de vols à destination de l’Indonésie (il vous faudra transiter par Singapour ou Bangkok).

Des vols avec 1 ou 2 escales relient fréquemment Genève (ou Zurich) à Denpasar. Comptez 18 à 25 heures de trajet et au minimum 700 CHF en basse saison et 1 000 CHF en haute saison. Parmi les compagnies desservant Denpasar, citons Qatar Airways, Emirates, Lufthansa ou Etihad Airways. 

Depuis/vers le Canada

Depuis le Canada, il faudra transiter la plupart du temps par une ville européenne et/ou d’Asie. Ainsi, Cathay Airlines, KLM et Korean Air proposent des vols pour Denpasar depuis Montréal avec 2 voire 3 escales. Le trajet Montréal-Denpasar prend au minimum 23 heures. Les tarifs aller/retour commencent à 1 200 $C.

Aller à Bali par voie terrestre

Tout voyage à Bali par voie terrestre implique une traversée en ferry.

Bus

Le ferry qui part de Bali pour Java est compris dans le billet de nombreuses compagnies de bus, la plupart voyageant de nuit. Nous vous recommandons d’acheter vos billets au moins un jour à l’avance auprès d’une agence ou aux gares routières de Denpasar (Ubung) ou de Mengwi

Les tarifs varient selon les compagnies. Cela vaut la peine de payer un supplément pour profiter d’un siège correct avec la clim. Les destinations comprennent Yogyakarta (350 000 Rp ; 20 heures) et Jakarta (500 000 Rp ; 24 heures). Vous pourrez aussi prendre un bus depuis Singaraja, dans le nord de Bali.

Train

Il n’y a pas de train à Bali, mais la compagnie nationale des chemins de fer Kereta Api  vend des billets pour le reste du pays par le biais d’agents de voyage à Denpasar. De là, des bus partent pour l’est de Java où des liaisons ferroviaires relient notamment Banyuwangi à Surabaya, Yogyakarta et Jakarta.

Les prix et durées du trajet sont à peu près équivalents à ceux du bus, mais les trains climatisés sont plus confortables, même en classe économique.

Aller à Bali en bateau

La compagnie nationale, Pelni, possède d’énormes bateaux naviguant dans toute l’Indonésie. À Bali, ces bateaux font régulièrement escale à Benoa Harbour. Vous trouverez horaires et tarifs sur le site Internet et pourrez réserver à la billetterie Pelni, à Tuban. Les bateaux Pelni relient Lembar, à Lombok, au reste de l’Indonésie. Les horaires et les billets sont disponibles au bureau de Pelni , à Mataram.Un détroit sépare l’île de Bali de celle de Java. Les ferries relient Gilimanuk, à l’ouest de Bali, et Ketapang (Java), puis un bus fait le trajet jusqu’à Jakarta.

Comment circuler à Bali ?

En avion

Des vols réguliers relient l’aéroport international Ngurah Rai de Bali et l’aéroport international de Lombok. Des compagnies aériennes régionales desservent également un grand nombre d’aéroports de Nusa Tenggara, grâce aux compagnies aériennes Garuda, Nam Air, Transnusa, Wings Air et Batik Air.

En bateau

Des bateaux rapides relient Bali à Lombok et à Gili Trawangan (sur les îles Gili). Il y a également des liaisons entre Lombok et les îles Gili. Les bateaux de croisière sont appréciés pour se rendre depuis Lombok à Labuan Bajo, sur Flores.Les liaisons ne sont pas forcément fiables pendant la saison des pluies, la mer agitée provoquant des annulations plusieurs jours de suite. Le reste de l’année, les bateaux circulent, mais il est toujours préférable de vérifier avant de partir et de prévoir des jours supplémentaires dans votre itinéraire.

Les transports en commun et locaux à Bali

Le bemo

Le bemo désigne en général un minibus ou une camionnette offrant 2 rangées de sièges en vis-à-vis. Il peut accueillir environ 12 personnes dans un espace très exigu.

Jadis le moyen de transport public roi à Bali, le bemo souffre aujourd’hui de la concurrence du nombre croissant de motos (moins coûteuses au quotidien). Un trajet en bemo peut se révéler amusant ou se transformer en cauchemar, selon l’humeur. À Bali, les voyageurs utilisent très peu les bemo.

Le bus

Bus publics

Les gros minibus et les bus font de longs parcours, en particulier entre Denpasar, Singaraja et Gilimanuk. Ils partent des mêmes gares routières que les bemo. Toutefois, vous risquez d’attendre plus longtemps avant de démarrer, car ils se remplissent moins vite depuis que la moto est devenue un moyen de transport très populaire.

Bus trans-sarbagita

Trans-Sarbagita propose de grands bus climatisés. L’attente est longue et les horaires peu respectés, mais ils peuvent s’avérer utiles si vous devez emprunter l’un des itinéraires suivants : la rocade entre Sanur et Nusa Dua, la route entre Denpasar et Jimbaran, la route TabananBandara ou celle qui relie Mahendradata à Lebih via Sanur

Bus touristiques

Les bus touristiques sont un moyen économique et pratique de circuler. Vous verrez des panneaux proposant ces services dans les principales zones touristiques. En règle générale, un bus touristique est un véhicule climatisé transportant de 8 à 20 passagers. Les déplacements ne sont pas aussi rapides qu’avec votre propre voiture avec chauffeur et les arrêts se font souvent en dehors du centre, ce qui nécessite une autre navette ou un taxi. Cela dit, il est généralement beaucoup plus facile d’utiliser l’un de ces bus touristiques que d’emprunter des bemo et des bus publics. Notez que les bus ne sont pas toujours directs et peuvent par exemple s’arrêter à Ubud entre Kuta et Padangbai.

Ojek

En ville ou sur les routes, on trouve toujours un ojek (moto-taxi). Les ojek officiels sont moins courants maintenant que tout détenteur d’une moto peut offrir ses services en indépendant (postez-vous au bord de la rue, prenez l’air de quelqu’un qui cherche un transport et des conducteurs s’arrêteront pour vous proposer leur service). Ce mode de transport est conseillé sur les routes de campagne tranquilles, mais risqué dans les grandes villes. Les ojek sont plus courants sur l’île de Lombok.

Le tarif, négociable, est d’environ 30 000 Rp les 5 km.Go-Jek est une application mobile très répandue dans les régions développées de Bali. Elle vous permet de réserver des déplacements à moto à la demande (en plus de services de livraisons très complets). Vous devez être en possession d’une carte SIM indonésienne. Attention : il peut être difficile de se faire prendre en charge ou déposer dans les zones très touristiques, en raison des rivalités de territoire entre conducteurs locaux.

Prendre le taxi à Bali

Les taxis avec compteur sont courants dans le sud de Bali et à Denpasar (mais pas à Ubud). Ils sont indispensables pour se déplacer et vous pourrez les héler facilement dans les secteurs très fréquentés. De façon générale, ils vous éviteront d’avoir à marchander avec un chauffeur proposant un “transport”.

La société la plus fiable est, de loin, Blue Bird Taxi, dont les véhicules bleus sont surmontés d’un signal lumineux arborant un merle bleu. Les chauffeurs parlent un anglais correct et utilisent le taximètre. Blue Bird dispose d’une application mobile qui permet aux chauffeurs de venir vous chercher à l’endroit où vous vous trouvez. Attention aux nombreuses contrefaçons. Guettez l’inscription “Blue Bird” sur le pare-brise et le numéro de téléphone.

Les taxis sont bon marché : parfois 80 000 Rp suffisent entre Kuta et Seminyak. Évitez les taxis qui n’utilisent pas leur compteur, même la nuit lorsqu’ils prétendent que seuls des tarifs fixes s’appliquent. Parmi les autres arnaques : absence de monnaie, compteur “cassé”, détours inutiles, propositions de circuits, de massages, de prostituées, etc.

Le vélo à Bali

Les visiteurs sont de plus en plus nombreux à découvrir l’île à sepeda (vélo). On peut ainsi circuler dans les villes à vélo ou partir pour des balades d’une journée. Les loueurs sont nombreux dans les régions touristiques, mais les vélos sont parfois mal entretenus. Renseignez-vous auprès de votre hôtel pour savoir où louer un vélo. Comptez 30 000 Rp par jour.

Voiture et moto

Louer une voiture ou une moto permet de découvrir cette zone – même si la circulation peut être éprouvante sur les routes principales chargées de Bali. Rares sont les visiteurs qui louent un véhicule pour toute la durée de leur séjour ; la plupart se contentent de partir à l’aventure pour quelques jours. Notez que très peu d’agences de Bali vous permettront de partir à Lombok avec leurs voitures ou motos de location.Les déplacements terrestres sont lents dans les montagnes de Nusa Tenggara. Avec tous les virages, nids-de-poule et travaux sur les routes, il est inutile de se baser sur les temps de déplacement donnés par Google Maps. Conduire prend du temps, mais le paysage est très beau. Les routes principales de Lombok, Sumbawa, Flores et Timor sont bien bitumées, mais dès qu’on quitte les autoroutes, la situation ralentit considérablement (surtout entre décembre et mars quand la pluie s’abat sur les routes de gravier et de terre battue).

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