Ouest américain

Ouest américain : visa et formalités

Attention: les informations données ci-dessous ne seront peut-être plus valables au moment de votre départ, car les conditions d’entrée sur le territoire américain changent au gré des évolutions des règlements de sécurité. Tous les voyageurs sont invités à vérifier la législation relative aux visas et aux passeports avant de venir aux États-Unis.

Le site de l’US State Department(www.travel.state.gov) dispense les informations les plus complètes sur les visas et donne des formulaires à télécharger, des listes des consulats américains à l’étranger et les délais d’attente pour l’obtention d’un visa, pays par pays.

Programme d’exemption de visa et ESTA

Le programme d’exemption de visa (Visa Waiver Program, ou VWP) des États-Unis permet à l’heure actuelle aux ressortissants de 38 pays (dont la France, la Belgique, le Luxembourg et la Suisse) de se rendre aux États-Unis sans visa pour des séjours touristiques ou d’affaires d’une durée maximale de 90 jours (aucune prorogation n’est autorisée).

Une nouvelle loi entrée en vigueur le 21 janvier 2016 a néanmoins réformé le programme : les voyageurs qui se sont rendus en Iran, en Irak, en Syrie ou au Soudan depuis le 1er mars 2011 devront dorénavant faire une demande de visa, de même que les personnes ayant la nationalité de l’un de ces quatre pays.

Pour bénéficier de l’exemption de visa, il faut obligatoirement détenir un passeport individuel (les autorités américaines ne reconnaissent pas l’inscription des enfants sur le passeport de l’un des parents).

Autres conditions : posséder un passeport répondant aux normes américaines actuelles et obtenir l’approbation de l’Electronic System for Travel Authorization (ESTA ; www.cbp.gov/esta) au préalable. Inscrivez-vous en ligne auprès du Department of Homeland Security sur la page www.cbp.gov/esta au moins 72 heures avant votre arrivée. Une fois l’autorisation de voyage validée, votre inscription est valable pendant 2 ans, mais vous devrez effectuer une nouvelle demande en cas de renouvellement de passeport ou de changement de situation. Les frais, à régler en ligne, sont de 14 $. Les Canadiens sont à l’heure actuelle exemptés de cette formalité.

Les bénéficiaires du programme d’exemption de visa sont tenus de produire les mêmes documents que pour un visa de tourisme au service de l’immigration, à leur entrée dans le pays. Ils doivent ainsi faire la preuve de la durée limitée de leur séjour, montrer leur billet de retour ou un aller simple pour une prochaine destination, établir que leurs ressources financières sont suffisantes pour couvrir les coûts du voyage, et qu’ils ont des obligations les rappelant dans leur pays.

Les Canadiens n’ont pas besoin de visa mais doivent être en possession d’un passeport ou d’un document approuvé par l’Initiative relative aux voyages dans l’hémisphère occidental (WHTI, Western Hemisphere Travel Initiative ; www.getyouhome.gov).

visa requis

Vous devez faire la demande de visa auprès d’une ambassade ou d’un consulat américain dans votre pays d’origine si :

  • Vous n’êtes pas ressortissant d’un pays relevant du VWP.
  • Vous êtes ressortissant d’un pays relevant du VWP mais ne possédez pas de passeport répondant aux normes américaines actuelles.
  • Vous êtes ressortissant d’un pays relevant du VWP mais avez voyagé en Iran, en Irak, en Syrie ou au Soudan depuis le 1er mars 2011, ou avez la nationalité de l’un de ces quatre pays.
  • Vous souhaitez séjourner plus de 90 jours.
  • Vous souhaitez travailler ou étudier aux États-Unis.

Entrer aux États-Unis

Depuis avril 2013, le formulaire I-94 d’entrée/sortie, autrefois obligatoire pour tous les visiteurs, a disparu. Aujourd’hui, les renseignements sont collectés de manière électronique pour les voyageurs arrivant en avion ou en bateau. Le formulaire papier est encore utilisé aux frontières terrestres (www.cbp.gov). Vous devrez remplir le formulaire de déclaration douanière, généralement remis dans l’avion. Remplissez-le avant d’arriver au guichet de l’immigration. À la question “US Street Address” indiquez l’adresse où vous passerez la première nuit (une adresse d’hôtel suffit).

Indépendamment de ce que votre visa stipule, l’officier de l’immigration est habilité à vous refuser le droit d’entrer aux États-Unis et à mettre des conditions à votre séjour. Il vous demandera quels sont vos projets et si vous avez assez d’argent. Produire un itinéraire, un billet de retour ou vers une autre destination et au moins une carte de crédit est utile. N’insistez pas trop sur le fait que vous avez des amis, de la famille ou des contacts professionnels aux États-Unis, l’agent de l’immigration pourrait en conclure que vous serez tenté de prolonger votre séjour. Être correctement habillé et courtois ne fait pas de mal.

Le programme d’enregistrement du département de la Sécurité intérieure, ancien US-VISIT (www.dhs.gov/us-visit), s’appelle aujourd’hui l’Office of Biometric Identity Management (OBIM). Les services de délivrances des visas collectent des informations biométriques. Ces renseignements sont vérifiés lors de votre entrée aux États-Unis. Les visiteurs (à l’exception de la plupart des citoyens canadiens et de certains citoyens mexicains) doivent laisser leurs empreintes digitales, ce qui prend moins d’une minute.

Quitter le pays et y revenir

Aller faire un petit tour au Canada ou au Mexique est assez facile, mais au retour les non-Américains sont soumis à l’intégralité des formalités d’immigration.

Ayez toujours votre passeport sur vous pour passer la frontière.

S’il vous reste beaucoup de temps sur votre précédente carte d’immigration, vous pourrez probablement y revenir en la conservant mais si la date d’expiration est proche, il faudra en demander une nouvelle. Les agents de contrôle à la frontière voudront voir un billet d’avion, des preuves de ressources, etc.

Les ressortissants de la plupart des pays occidentaux n’ont pas besoin d’un visa pour le Canada, et rien n’est donc plus facile que de traverser le pays pour aller en Alaska.

Les voyageurs arrivant en bus du Canada sont parfois sérieusement interrogés. Un billet aller-retour calme les craintes des services d’immigration.

Pour les séjours de courte durée, le Mexique n’exige pas de visa dans la zone frontalière avec les États-Unis, dont font partie la Baja Peninsula et la plupart des villes frontalières comme Tijuana et Ciudad Juárez. Au-delà de la zone frontalière, il vous faut un visa ou une carte de touriste.

Avant le départ, il est impératif de contacter les ambassades et les consulats pour s’assurer que les modalités d’entrée sur le territoire n’ont pas changé. Nous vous conseillons de photocopier tous vos documents importants (pages d’introduction de votre passeport, cartes de crédit, numéros de chèques de voyage, police d’assurance, billets de train/d’avion/de bus, permis de conduire, etc.). Emportez un jeu de ces copies, que vous conserverez à part des originaux. Vous remplacerez ainsi plus aisément ces documents en cas de perte ou de vol.

Voir aussi

Le catalogue des éditions Lonely Planet

L’évasion commence ici, découvrez nos guides et livres de voyage.

Nos partenaires

#ExperienceLonely