Fès

Médina (Fès el-Bali)

Passer de la ville nouvelle à Fès el-Bali équivaut à un bond en arrière dans le temps. En près d’un millénaire, le caractère essentiel de la médina n’a pas changé car les collines environnantes ont empêché son expansion – le dernier agrandissement d’importance date du XIIIe siècle, avec la construction de Fès el-Jdid, la ville nouvelle. Aujourd’hui, quelque 150 000 Fassis vivent dans ce labyrinthe de ruelles tortueuses, d’impasses et de souks, dans lequel les touristes se perdent invariablement.

Bab Bou Djeloud, à l’ouest, est la principale entrée dans la vieille ville, d’où deux rues principales descendent vers le centre de la médina. Après l’entrée, Talaa Kebira (“grande pente”), sur la gauche, et Talaa Seghira (“petite pente”), sur la droite, convergent près de la place an-Nejjarine, puis continuent jusqu’à la mosquée Karaouine et la zaouïa de Moulay Idriss II, le cœur de la cité. De là, il faut monter pour rejoindre les portes nord, Bab Guissa et Bab Djamaï, ou aller vers le sud en direction de Bab R’cif, l’un des rares endroits où les voitures entrent dans la vieille ville. Le secteur de R’cif était en pleine restauration (notamment la place) lors de notre dernière visite, et il est à augurer qu’il soit promis à devenir l’un des quartiers les plus en vue de la médina.

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