Turquie

Transport Turquie

Comment aller en Turquie ?

Les Français et les Suisses n’ont pas besoin de visa pour un séjour touristique de moins de 3 mois. Un passeport ou une carte nationale d’identité suffisent. Les Belges et les Canadiens ont besoin d’un e-visa, acheté en ligne avant le départ.

Passeport

Votre passeport doit être valable, selon votre nationalité, 150 jours à six mois après votre date d’entrée en Turquie.

Voie aérienne

Avant toute chose, deux conseils : réservez votre trajet le plus tôt possible, afin de bénéficier des tarifs les plus intéressants (surtout pour un voyage compris entre avril et la fin août), et comparez. Pour l’avion, la compagnie la moins chère ne sera pas toujours la même, en fonction de la période et de la disponibilité. Une grande compagnie nationale pourra offrir un prix moins élevé qu’une low-cost pour une date donnée. Par ailleurs, les vols avec escale peuvent revenir moins cher que les directs, mais ce n’est pas toujours le cas.

Si vous comptez séjourner dans une station balnéaire, renseignez-vous sur les forfaits-séjours proposés par les tour-opérateurs.

Aéroports

Les principaux aéroports internationaux se trouvent dans l’ouest du pays :

La Turquie compte par ailleurs de nombreux aéroports régionaux. On en trouve notamment à Adıyaman, Denizli, Diyarbakır, Erzurum, Gaziantep, Konya, Nevşehir, Şanlıurfa (Urfa) et Trabzon (Trébizonde).

Depuis l’étranger, les différents aéroports internationaux et régionaux du pays sont généralement desservis via İstanbul. Les vols internationaux directs à destination d’autres villes sont plus rares, surtout d’octobre à avril.

La compagnie nationale turque, Turkish Airlines (www.thy.com), offre un vaste réseau de liaisons internationales et intérieures. Elle possède deux filiales à bas coût : Sun Express et Anadolu Jet.

Depuis/vers la France

Air France assure 3 vols quotidiens Paris CDG-İstanbul Atatürk (3 heures 30, à partir d’environ 190 € l’aller-retour en classe économique, comptez environ 240 € pendant la saison haute). Turkish Airlines propose des directs quotidiens Paris CDG-İstanbul Atatürk, ainsi que des vols directs au départ de Bordeaux, Lyon, Marseille, Nice et Toulouse. Ses tarifs sont globalement légèrement plus élevés que ceux d’Air France.

À destination de l’aéroport Sabiha Gökçen d’İstanbul, la compagnie low-cost turque Pegasus Airlines assure des vols directs au départ de Paris-Orly (2 vols/jour, 3 heures 30, à partir de 150 €, davantage en juillet-août), ainsi qu’au départ des aéroports de Saint-Étienne, de Bâle-Mulhouse, de Lyon, de Marseille et de Nice, à raison de 3 à 6 vols en semaine, plus fréquemment encore en été.

Depuis/vers la Belgique

Au départ de Bruxelles, Turkish Airlines  propose des directs quotidiens à destination d’İstanbul Atatürk (3 heures 20, à partir de 120 €, davantage en juillet-août), ainsi que plusieurs vols directs hebdomadaires pour Ankara et Eskişehir. La low-cost turque Pegasus Airlines (www.flypgs.com) assure des vols directs pour İstanbul Sabiha Gökçen (3 heures 20, à partir de 90 €), ainsi que des vols directs pour Antalya (tarifs plus élevés).Jetairfly propose quant à elle des vols entre Bruxelles et Bodrum, Dalaman, İzmir et Antalya.

Depuis/vers la Suisse

Swiss possède un partenariat avec Turkish Airlines. La compagnie propose des directs quotidiens Zurich-İstanbul Atatürk (2 heures 50, à partir de 170 FS, davantage en juillet-août). Il est aussi possible de partir de Genève et de transiter par Zurich, mais le voyage revient alors bien plus cher. Turkish Airlines propose quotidiennement des vols directs depuis Genève à destination d’İstanbul Atatürk (3 heures 05, à partir de 140 FS). Pegasus Airlines offre des vols presque quotidiens Zurich-İstanbul Sabiha Gökçen (2 heures 50, à partir de 120 FS). Sur cette compagnie, il est aussi possible de partir de l’aéroport de Bâle-Mulhouse (voir Depuis/vers la France, p. 699).

Depuis/vers le Canada

Turkish Airlines assure des directs Toronto-İstanbul Atatürk (environ 10 heures, à partir de 1 200 $C). Air Canada propose des vols directs Toronto-İstanbul Atatürk, les prix débutent à 1 100 $C (environ 10 heures) en moyenne. Vous pourrez envisager de prendre un premier billet jusqu’en Allemagne, puis un second pour rejoindre la Turquie.

Depuis/vers le Moyen-Orient et l’Asie

Depuis l’Asie centrale et le Moyen-Orient, vous trouverez généralement des vols assurés par Turkish Airlines ou la compagnie nationale du pays.

Les vols abordables plus longue distance desservent généralement İstanbul via Dubaï, Kuala Lumpur ou Singapour.

Quelques adresses utiles :

Comment circuler en Turquie ?

Avion

La Turquie est globalement bien desservie par la voie aérienne, même si nombre de vols domestiques transitent par İstanbul et Ankara. La concurrence qui règne entre les compagnies suivantes maintient les billets à des prix tout à fait abordables.

  • Anadolu Jet avec un large réseau d’environ 40 aéroports.
  • Pegasus Airlines. Réseau pratique englobant une trentaine d’aéroports, incluant des destinations orientales lointaines comme Batman ou Erzurum.
  • Turkish Airlines. La compagnie nationale possède indéniablement le réseau intérieur le plus développé, qui couvre les aéroports de Çanakkale à Kars.

Bateau

İstanbul Deniz Otobüsleri et BUDO  assurent des liaisons en bateau de passagers et en car-ferry sur la mer de Marmara. Itinéraires depuis/vers İstanbul :

  • Kabataş-îles des Princes
  • Kabataş-Bursa (Brousse)
  • Kadıköy-Bursa (Brousse)
  • Yenikapı–Bandırma, Bursa (Brousse) et Yalova

Gestaș (www.gestasdenizulasim.com.tr) assurent des liaisons en bateau de passagers et en car-ferry à travers les Dardanelles et depuis/vers les îles turques de Bozcaada et Gökçeada, sur la mer Égée.

Bus

Modèle du genre, le réseau de bus interurbains (de grands véhicules modernes et confortables) dessert en permanence toutes les destinations, à des tarifs très raisonnables. Son excellence est telle qu’il suscite des commentaires élogieux de la part de presque tous les touristes. Pendant le trajet, vous aurez droit des boissons chaudes et à des en-cas, sans parler des doses généreuses de kolonya (eau de Cologne parfumée au citron).

Billets

Il est généralement possible d’aller directement à l’otogar (gare routière) pour acheter un billet pour le prochain bus. Toutefois, mieux vaut réserver pour les jours fériés, les week-ends et les vacances scolaires (de mi-juin à début septembre). Certaines compagnies permettent de réserver en ligne.

À l’otogar :en arrivant dans les grandes gares routières, attendez-vous à ce que des rabatteurs vous proposent des bus pour votre destination. Il est conseillé de se cantonner aux grandes compagnies ayant pignon sur rue. Vous paierez un peu plus cher, mais vous serez assuré que le bus est en bon état, qu’il partira à l’heure et qu’il y aura deux chauffeurs pour se relayer sur les longs trajets. Notez toutefois que des compagnies locales peuvent offrir de nombreuses liaisons à l’échelle régionale.

Sièges : les sièges peuvent se réserver. Les numéros sont indiqués sur les billets. Le vendeur dispose d’un plan des sièges sur lequel les places vendues sont barrées d’une croix. Il vous assignera une place. Vous pouvez toutefois demander à choisir votre siège afin d’éviter de vous retrouver aux places suivantes (peu enviables) :

  • À l’avant : dans les bus de nuit, évitez la rangée de sièges juste derrière le chauffeur. Il n’y a guère d’espace pour les jambes, et si le conducteur est fumeur, vous devrez inhaler sa fumée – de plus, vous risquez de l’entendre discuter avec son collègue jusqu’au petit matin.
  • Au-dessus des essieux On sent davantage les cahots.
  • À l’avant de la porte du milieu Les sièges ne sont pas inclinables.
  • À l’arrière de la porte du milieu Il n’y a pas assez de place pour les jambes.
  • À l’arrière On est parfois assez serré. Inconfortable également pour les femmes seules qui pourraient être importunées du fait de la promiscuité.

Compagnies de bus

Voici certaines des meilleures compagnies de bus. Toutes couvrent de vastes réseaux.

  • Flix Bus. Dessert la plupart des grandes villes de l’ouest t du centre de la Turquie et le long de la côte de la mer Noire.
  • Metro Turizm. Dessert la plupart des villes à travers la Turquie.
  • Ulusoy. Dessert la plupart des grandes villes de l’ouest et du centre de la Turquie et le long de la côte de la mer Noire.
  • Varan Turizm. Dessert l’ouest de la Turquie, mais aussi Ankara et la côte de la mer Noire.

Otogar (gare routière)

La plupart des villes du pays possèdent une gare routière (otogar, garaj ou terminal), généralement située en périphérie. Outre les bus longue distance, l’otogar sert aussi aux dolmuş (minibus empruntant des itinéraires établis) qui sillonnent les faubourgs et les villages des environs. Il existe souvent un service d’emanetçi (consigne), aux tarifs modiques.

Ne croyez pas les chauffeurs de taxi qui attendent aux otogar et prétendent qu’il n’y a ni bus ni dolmuş pour votre destination ; il s’agit souvent d’un subterfuge pour vous inciter à monter dans leur véhicule. Renseignez-vous plutôt auprès des conducteurs de bus et de dolmuş.

Servis

Les gares routières étant généralement un peu excentrées, les compagnies assurent un servis (service de navettes gratuit). À l’arrivée, ces navettes vous conduiront au bureau de la compagnie ou ailleurs dans le centre ; elles pourront marquer des arrêts en chemin pour déposer d’autres passagers. Pensez à poser la question “Servis var mı ?” (“Y a-t-il un servis ?”). Quelques rares agglomérations, dont Ankara et Konya, en sont dépourvues.

Pour quitter la ville Quand vous achetez votre billet, renseignez-vous au bureau de la compagnie pour savoir s’il existe un servis. On vous conseillera très probablement de vous présenter au bureau 1 heure avant le départ.

Inconvénients Ces navettes font économiser le prix d’une course en taxi ou d’un trajet en bus jusqu’à l’otogar. En revanche, on perd beaucoup de temps à attendre. Si vous êtes pressé, cela peut valoir la peine de payer un taxi.

Escroqueries Certains propriétaires de pension essaient de faire passer le minibus privé qui conduit à leur établissement pour le servis d’une compagnie de bus. Des chauffeurs de taxi pourront vous dire que le servis est parti ou qu’il n’y en a pas pour vous convaincre de prendre leur voiture. Si vous manquez effectivement un servis, renseignez-vous auprès de la compagnie, car il existe souvent des liaisons régulières.

Tarifs

La guerre des prix bat son plein, et de bonnes affaires sont parfois proposées (notamment pour les étudiants). Les tarifs reflètent les tendances du marché ; le coût du trajet grande ville/village ne sera pas forcément identique à celui appliqué dans l’autre sens.

ISIC Si certaines compagnies font partie de ce réseau, cela ne garantit pas pour autant une réduction.

Dolmuş et midibus

Outre qu’ils assurent les transports au sein d’une même ville, les dolmuş (minibus) circulent aussi d’une ville ou d’un village à l’autre ; vous les emprunterez en principe entre de petites localités. “Y a-t-il un dolmuş pour [la destination souhaitée] ?” se dit : “[La destination souhaitée] dolmuş var mı ?”. Certains dolmuş partent à heure fixe, mais la plupart du temps, ils attendent d’être au complet. Pour signaler au chauffeur que vous souhaitez descendre, dites “inecek var” (“quelqu’un veut descendre”).

Quant aux midibus, ils effectuent en général des trajets trop longs pour les dolmuş, mais pas assez pour les bus conventionnels. Leurs sièges, généralement étroits et dotés de dossiers rigides, peuvent s’avérer inconfortables sur les trajets les plus longs.

En stop

Faire du stop présente toujours des risques. Si vous optez néanmoins pour l’otostop, proposez de payer quelque chose pour l’essence. Sur certaines routes d’Anatolie centrale et orientale, vous devrez souvent patienter longtemps ; demandez d’abord aux habitants si le trajet que vous comptez effectuer est faisable en stop. Le pays est vaste et les véhicules rares dans certaines régions. Aussi le stop fait-il encore partie des usages pour les courtes distances. Pour aller d’une route nationale vers un site archéologique, tentez votre chance avec le premier véhicule venu : voiture particulière, camion ou tracteur !

Au lieu de lever le pouce, il faut se placer sur le bas-côté, face à la circulation, et tendre le bras côté route en l’agitant de haut en bas.

Train

Le train est un mode de transport de plus en plus prisé pour visiter la Turquie. Et pour cause : les liaisons ferroviaires s’améliorent grâce à l’apparition de trains à grande vitesse, comme sur la ligne İstanbul-Ankara.

Si votre budget est limité, un trajet nocturne est un excellent moyen d’économiser une nuit d’hôtel. Les amateurs apprécient cette expérience de voyage paisible et riche en rencontres. Les retards occasionnels (non annoncés) et les toilettes d’une hygiène douteuse à la fin d’un long trajet font partie intégrante de l’aventure, et ne sont en rien l’apanage de la Turquie !

Classes

Les trains turcs disposent de plusieurs niveaux de confort. La plupart sont dotés de bons wagons avec sièges inclinables. D’autres ont des compartiments de 1re et 2e classes, avec respectivement 6 et 8 sièges. Il n’est pas toujours possible de réserver – dans ce cas, le premier arrivé sera le premier assis.

Un wagon küşet (couchette) possède des compartiments de 4 (parfois 6) places, dont les sièges sont convertibles en couchettes superposées. Les draps ne sont pas fournis, sauf pour une örtülü küşetli (“couchette couverte”). Un wagon yataklı comprend des compartiments à 1 ou 2 lits, avec lavabo et draps – il s’agit de la meilleure solution pour les femmes voyageant seules sur ce type de trajet.

Horaires

Les horaires sont parfois soumis à changement. Le nom de la gare ou de l’arrêt est parfois indiqué plutôt que celui de la ville desservie ; vous trouverez ainsi Basmane plutôt qu’İzmir.

Lignes longue distance

Voici quelques liaisons desservies au départ d’Ankara :

  • Adana via Kayseri
  • Diyarbakır via Kayseri, Sivas et Malatya
  • İzmir via Eskişehir
  • Kars via Kayseri, Sivas et Erzurum
  • Kurtalan (près de Hasankeyf) via Kayseri, Sivas, Malatya et Diyarbakır
  • Tatvan (lac de Van) via Kayseri, Sivas et Malatya

Réseau ferroviaire

Le réseau géré par la Compagnie nationale des chemins de fer turcs couvre assez bien le pays, à l’exception notable du littoral. Pour rejoindre les côtes méditerranéenne et égéenne, vous devrez prendre le train jusqu’à İzmir ou à Konya, puis continuer en bus.

Lors de nos recherches, pour accéder au réseau anatolien de la Compagnie nationale des chemins de fer turcs depuis İstanbul, il fallait traverser la ville jusqu’à Pendik (à 25 km au sud-est du centre, près de l’aéroport international Sabiha Gökçen, accessible en métro jusqu’à Kartal puis en bus ou en taxi). À Pendik, des trains à grande vitesse desservent Ankara en passant par Eskişehir. Vous pouvez également traverser la mer de Marmara en ferry jusqu’à Bandırma, où des trains se rendent à İzmir. Des trains pour l’Anatolie orientale partent d’Ankara. Pour les dernières mises à jour, rendez-vous sur www.seat61.com/Turkey2.

Lignes à grande vitesse :

  • Ankara-Konya
  • Eskişehir-Konya
  • İstanbul Pendik-Eskişehir-Ankara
  • Autres lignes pratiques :
  • İstanbul-İzmir (avec ferry vers/depuis Bandırma)
  • İzmir-Selçuk-Denizli
Réservations

Il est conseillé de réserver votre siège au moins plusieurs jours à l’avance, bien qu’ils puissent être achetés peu de temps avant le départ. Pour les wagons yataklı, faites-le dès que possible, surtout pendant les périodes de fête religieuse et les jours fériés. Les trains ont tendance à être bondés le week-end.

Vous pouvez acheter vos billets dans les gares (seulement les grandes gares pour les couchettes), auprès d’agences de voyages et sur www.tcdd.gov.tr ; pour vous aider au cours de la transaction, le site www.seat61.com/Turkey2.htm vous guidera pas à pas dans la navigation.

Tarifs et forfaits

Le train revient moitié moins cher que le bus. Un billet aller-retour coûte 20% de moins que 2 allers simples. Les étudiants (qui peuvent avoir besoin d’une carte d’étudiant turque) et les seniors (60 ans et plus, sur présentation d’une pièce d’identité) bénéficient d’une réduction de 20%. Les enfants de moins de 8 ans voyagent gratuitement.

Les cartes Train Tour Card (Tren Tur Kartları) proposées par la Compagnie nationale des chemins de fer turcs  et disponibles dans les grandes gares donnent droit à des trajets illimités dans les trains nationaux, pendant 1 mois. Il existe également des cartes valables uniquement sur les trains à grande vitesse, les trains nationaux (sauf les voitures-lits et couchettes) ou les voitures-lits et les couchettes.

Les cartes InterRail (francais.interrail.eu) et Balkan Flexipass (renseignements sur www.raileurope.ca) sont valables sur le réseau ferré turc. Renseignez-vous également sur les cartes Eurail (www.eurail.com).

Transports urbains

Bus

Pour la plupart des bus municipaux, le bilet (ticket) s’achète à l’avance dans un kiosque spécial. Ces billetteries se trouvent généralement dans les grands terminaux de bus et aux points de correspondance. Parfois, il y en a aussi à côté de boutiques, près des arrêts de bus. Le prix est en principe de 2 TL.

Des bus privés opèrent parfois sur les mêmes lignes que les bus municipaux. Plus anciens, ils acceptent tickets et espèces.

Dolmuş

Les dolmuş sont des minibus ou, occasionnellement, des taksi dolmuş (taxis collectifs) empruntant des itinéraires établis à l’intérieur d’une ville. Ils sont plus rapides, plus confortables et à peine plus chers que les bus. Dans les grandes villes, les arrêts de dolmuş sont indiqués par des panneaux portant un “D”, sur lesquels on lit “Dolmuş İndirme Bindirme Yeri’” (“emplacement réservé à la montée et à la descente des dolmuş”). Ils sont situés en général près des places principales, des gares routières et des carrefours.

Métro

Plusieurs villes, dont İstanbul, İzmir, Bursa (Brousse) et Ankara, disposent d’un métro souterrain. Ce mode de transport est pratique et rapide, même s’il faut parfois franchir le portillon pour accéder au plan. Vous devrez souvent acheter un jeton (environ 2 TL) à insérer dans le tourniquet.

Taxi

Les taxis sont équipés de compteurs. Si votre chauffeur ne le met pas en marche, signalez-le tout de suite en disant “saatiniz’” (“votre compteur”). Assurez-vous qu’il pratique le tarif en vigueur, qui varie d’une ville à l’autre. Le tarif de nuit (gece) est supérieur de 50% au tarif de jour (gündüz). Toutefois, dans certains endroits, dont İstanbul, il n’y a pas de tarif de nuit.

Certains chauffeurs, en particulier à İstanbul, tentent de réclamer un tarif fixe aux étrangers. Parfois, le prix est correct, par exemple pour aller à l’aéroport, d’où le conducteur est assuré de faire une course à un prix avantageux au retour. Plus souvent, cependant, le chauffeur réclame un montant exorbitant et refuse de mettre le compteur. Dans ce cas, cherchez un autre taxi, et adressez-vous éventuellement à la police. N’acceptez un prix fixe que pour un circuit privé comportant un temps d’attente (telle la visite d’un site archéologique), une solution souvent intéressante.

Les compagnies de taxis indiquent généralement des tarifs fixes pour les longs trajets dans un registre laissé à la station de taxi – il est possible de marchander un peu. Entendez-vous toujours à l’avance sur le montant à payer.

Tramway

Plusieurs villes disposent aussi de tramvays (tramways), des moyens de transport rapides et efficaces. Comptez environ 2 TL le trajet.

Vélo

En circulant à vélo en Turquie, vous apprécierez les paysages spectaculaires, l’accès facile aux sites archéologiques – dont certains, plus isolés, que vous pourrez avoir pour vous tout seul –, ainsi que la curiosité et l’hospitalité des habitants, notamment dans l’est du pays.

Cartes La meilleure carte de cyclotourisme, intitulée Köy Köy Türkiye Yol Atlasi, est en vente dans les librairies d’İstanbul.

Location Il est possible de louer des vélos pour une courte durée dans les stations balnéaires et dans les villes touristiques de Cappadoce.

Sécurité Gare aux chauffards. Attention aux bas-côtés en mauvais état. Dans l’Est, il arrive que des enfants jettent des cailloux aux cyclistes. Dans cette même région, méfiez-vous des loups et des kangals, de redoutables chiens de bergers. Évitez au maximum les routes principales : les axes secondaires sont plus sûrs et plus pittoresques.

Transport Il est généralement possible de transporter gratuitement son vélo à bord des bus, des trains et des ferries. Toutefois, dans certains bus, on vous facturera la place occupée.

Vélos et pièces détachéesLes pièces détachées de qualité ne sont généralement disponibles qu’à İstanbul et Ankara. Bisan (www.bisan.com.tr) est le principal fabricant de vélos en Turquie, mais vous trouverez des marques internationales dans des magasins tels que Delta Bisiklet (www.deltabisiklet.com), qui possède des enseignes à İstanbul, Ankara, İzmir, Antalya, Adana, Konya et Kayseri. Delta répare les vélos et peut envoyer des pièces détachées dans tout le pays.

Voiture et moto

Explorer la Turquie en voiture ou à moto permet de découvrir en toute liberté les merveilleux paysages du littoral et de l’intérieur des terres. Gardez cependant à l’esprit que la Turquie est un pays vaste (presque 1,5 fois la France) et que vous risquez de passer beaucoup de temps sur la route. La meilleure solution consiste sans doute à prendre l’avion, le train ou le bus pour les longs trajets, et à louer une voiture pour les excursions locales.

Les transports publics sont bien moins stressants pour circuler dans les grandes villes embouteillées.

Assurance

Il est obligatoire de posséder une assurance automobile internationale au tiers si vous venez avec votre propre véhicule. Si vous n’êtes pas assuré pour la Turquie (renseignez-vous auprès de votre assureur), sachez que vous pourrez facilement contracter une assurance complémentaire à la frontière (comptez 80 € environ pour 1 mois). 

À la location, on vous imposera sans doute une assurance tout risque sans franchise (comme c’est de plus en plus souvent le cas). Si vous avez le choix avec une assurance de base, vérifiez que celle-ci couvre bien les dégâts faits au véhicule et la protection contre le vol – avec une franchise que vous pouvez réduire ou annuler en payant plus cher.

Comme dans d’autres pays, l’assurance ne couvre généralement pas les bris de verre et les pneus. On vous proposera sans doute de les assurer moyennant quelques euros de plus par jour.

Code de la route

En théorie, les Turcs roulent à droite et respectent la priorité à droite. En pratique, beaucoup circulent en plein milieu de la route et ne cèdent la priorité à personne. Sauf indication contraire, la vitesse est limitée à 50 km/h en ville, à 90 km/h sur les nationales et à 120 km/h sur les otoyol (autoroutes).

Contraventions

Vous vous ferez peut-être arrêter par la trafik polis en uniforme bleu, qui vous infligera une amende à acquitter sur-le-champ pour excès de vitesse. Si vous êtes sûr d’avoir respecté les limitations, faites comme si vous ne compreniez pas. Si les policiers insistent, vous devrez probablement payer, mais n’hésitez pas à réclamer un reçu ; cela les dissuadera peut-être s’ils comptaient empocher directement l’argent. Si les agents ne vous demandent pas de payer immédiatement, et s’il s’agit d’un véhicule de location, contactez le loueur (ou bien mentionnez l’incident en rendant le véhicule) : l’agence pourra payer la contravention et retirer cet argent de votre carte bancaire. Faites de même dans le cas de contraventions relevant d’autres infractions (défaut de péage par exemple).

Essence et pièces détachées

Les prix des carburants en Turquie comptent parmi les plus élevés au monde. Le litre d’essence/diesel coûte environ 5 TL. Les stations-service sont très répandues dans l’ouest de la Turquie, où elles font souvent partie de gros centres commerciaux. Dans les vastes espaces désertiques d’Anatolie centrale et orientale, il est conseillé de faire le plein en partant le matin.

On trouve facilement des yedek parçaları (pièces détachées) dans les grandes villes, notamment pour les modèles de marques européennes comme Renault, Fiat et Mercedes. Ailleurs, il faut commander les pièces et attendre un jour ou deux. Les mécaniciens turcs peuvent aussi faire preuve d’ingéniosité pour réparer les voitures moins courantes. On trouve en principe un garage dans la sanayi bölgesi (zone industrielle) aux abords des villes. Fermés le dimanche, ces établissements effectuent des réparations rapides et bon marché. Les dépanneurs installés en bord de route sont efficaces et diligents, même s’ils doivent (ou si vous devez) parfois aller chercher la pièce de rechange ailleurs. Pensez à demander un devis avant toute intervention. Pour faire réparer vos pneus, cherchez un oto lastikçi (réparateur de pneus).

Il est plus difficile de se procurer des pièces détachées pour les motos, excepté dans les grandes villes.

État des routes

L’état des routes et la signalisation sont en général corrects, du moins sur les grands axes. Les itinéraires les plus empruntés par les voyageurs, le long des côtes égéenne et méditerranéenne, offrent d’excellentes conditions de conduite. De bonnes otoyol (autoroutes) relient la frontière bulgare, près d’Edirne, à İstanbul et à Ankara, ainsi qu’İzmir à n’importe quel site de la côte, jusqu’à Antalya.

Ailleurs, le réseau s’améliore sans cesse, même si les routes sont dégradées dans l’Est où les hivers rigoureux mettent les revêtements à rude épreuve. Dans le nord-est de l’Anatolie, la situation change d’une année sur l’autre. Renseignez-vous localement avant de vous engager sur les routes secondaires. Les axes sont fréquemment en travaux dans le Nord-Est. Même sur les principaux, la vitesse peut être réduite à 30 km/h. La construction des nouveaux barrages près d’Artvin et de Yusufeli va entraîner l’immersion de certaines chaussées ; les travaux provoquent actuellement jusqu’à une demi-heure d’attente. Renseignez vous sur place car sur certaines routes, comme la D010 entre Artvin et Şavşat, la circulation s’effectue seulement à des horaires réguliers, affichés au bord de la route.

En hiver, attention au verglas. Quand il est particulièrement rude, il faut rouler avec des chaînes presque partout, hormis sur les côtes méditerranéenne et égéenne. Dans les régions les plus reculées, la police pourra vous arrêter afin de vérifier que vous êtes bien équipé pour les urgences. Dans les régions montagneuses, comme le nord-est de l’Anatolie, la fonte des neiges et la pluie peuvent provoquer de dangereux glissements de terrain et des chutes de pierres. Entre İstanbul et Ankara, sachez qu’une nappe de brouillard particulièrement épaisse se forme parfois aux environs de Bolu, réduisant considérablement la visibilité, même en été.

Location de véhicule

Il faut avoir au moins 21 ans et posséder son permis depuis un an au minimum pour louer une voiture en Turquie. La plupart des agences exigent le paiement par carte bancaire. En principe, les voitures sont équipées d’une boîte de vitesses manuelle ; les voitures à boîte automatique sont plus chères. La plupart des grandes enseignes facturent des frais très élevés pour louer une voiture à un endroit et la restituer à un autre : d’environ 150 TL à plusieurs centaines d’euros pour les plus longues distances.

Les agences internationales sont représentées dans les grandes villes et dans la plupart des aéroports. Dans l’est de l’Anatolie, en particulier, limitez-vous aux sociétés connues car souvent, les enseignes locales ne fournissent pas d’assurance. Par ailleurs, même les grandes agences de l’est du pays sont en fait des franchisés, de sorte qu’il faut toujours lire soigneusement le contrat, surtout la rubrique relative à l’assurance. Demandez-en un exemplaire en anglais.

En cas d’accident ayant endommagé votre voiture ou un autre véhicule, ne bougez pas la voiture avant d’avoir trouvé un officier de police qui pourra établir un kaza raporu (constat d’accident). On pourra vous demander de subir un alcootest. Contactez votre agence de location dès que possible. L’assurance pourrait ne pas vous couvrir s’il s’avère que vous étiez sous l’influence de l’alcool ou de la drogue, que vous rouliez trop vite ou que vous n’avez pas présenté le constat d’accident dans les 48 heures à l’agence de location.

Les loueurs fournissent le plus souvent des voitures dont le réservoir est quasi vide, sauf demande express.

Voici quelques agences :

  • Economy Car Rentals. Tarifs avantageux avec d’autres compagnies, dont Budget et National.
  • Rentalcars. Tarifs avantageux avec d’autres compagnies, dont Alamo.

Péages

La Turquie possède un système de péages appelé HGS (Hızlı Geçiş Sistemi - “système de transport rapide”). Le paiement des péages est automatique si vous louez une voiture en Turquie ; le véhicule est équipé d’un autocollant avec une puce électronique ou d’un petit transpondeur en plastique. Vous payez simplement l’agence de location un forfait d’environ 10 € pour une utilisation illimitée des otoyol. Assurez-vous que la voiture est bien équipée d’un appareil qui devrait se trouver dans la partie centrale supérieure du pare-brise. Dans le cas contraire, vous risquez de payer une amende.

Si vous conduisez votre propre voiture, vous devez enregistrer le véhicule et acheter des crédits dès que possible dans un bureau de poste.

Permis de conduire

Un permis de conduire national en cours de validité suffit. Le permis de conduire international est bien sûr accepté.

Postes de contrôle

Les barrages routiers, destinés à la vérification par la police des véhicules et des papiers, ne sont pas rares dans l’est de la Turquie. Dans le sud-est de l’Anatolie, vous rencontrerez peut-être des barrages militaires et les routes seront parfois fermées en raison de problèmes.

Sécurité routière

Les routes de Turquie ne sont pas particulièrement sûres et causent la mort d’environ 10 000 personnes par an. De nombreux automobilistes se montrent impatients et imprudents. En outre, ils utilisent rarement leurs clignotants, accordent peu d’attention aux autres usagers, conduisent trop vite en ville comme en zone rurale, et doublent même lorsqu’il n’y a aucune visibilité. Voici quelques conseils :

  • Conduisez avec prudence, sans relâcher votre attention.
     
  • N’escomptez pas que les autres automobilistes respectent les panneaux de signalisation.
     
  • Faites preuve de patience : les nationales à 4 voies sont rares et les routes sinueuses à 2 voies nombreuses. Aussi, on passe souvent des heures derrière des camions surchargés roulant très lentement.
     
  • Dans la mesure du possible, ne roulez pas de nuit – pour éviter les nids-de-poule, les animaux sur la route, les véhicules roulant tous feux éteints, ceux dont les feux ne fonctionnent plus, ou encore ceux arrêtés en pleine voie. Les conducteurs font parfois un appel de phares pour se signaler.
     
  • Plutôt que de vous lancer sur les routes secondaires gravillonnées qui conduisent à des sites reculés, louez un taxi à la journée. C’est une dépense supplémentaire, mais le chauffeur connaît le terrain et la tranquillité d’esprit n’a pas de prix.

Stationnement

On peut se garer facilement dans les petites villes et les villages. En dehors des grands centres, vous trouverez souvent une place près de votre hébergement et des sites touristiques. Dans les grandes villes où les places sont comptées, il existe habituellement de nombreux parkings au tarif horaire peu élevé et où les véhicules sont en sécurité la nuit. Il faut souvent confier ses clés au gardien du parking.

Parkings des hôtels Les hôtels de catégorie supérieure, ainsi que quelques établissements de catégorie moyenne, mettent un parking couvert à disposition de leurs clients. La plupart des autres hôtels de catégorie moyenne et des hôtels bon marché disposent quant à eux d’une ou de deux places de stationnement réservées dans la rue. Dans le cas contraire, vous pourrez soit trouver un parking surveillé à proximité, soit vous garer dans la rue. Dans les deux cas, il faudra payer. Le mieux est de vous organiser au moment de réserver votre chambre.

Fourrière Si vous êtes mal garé, votre véhicule risque d’être embarqué par la fourrière, avec ce que cela suppose de frais et de tracas administratifs.

Venir avec son propre véhicule

A priori, la durée de séjour autorisée pour un véhicule ne dépasse pas un mois. La date d’obligation de sortie du territoire est imprimée sur le document qui vous sera remis à votre entrée en Turquie. N’oubliez pas de vous munir de votre carte grise et de la carte verte (certificat d’assurance).

Voir aussi

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